OM : "Est-ce que Greenwood peut devenir un problème pour l’OM ? Pour moi, il l’est déjà"

Alors qu’il est le meilleur buteur de l’Olympique de Marseille cette saison avec 16 buts en 28 matchs (toutes compétitions confondues), Mason Greenwood a de nouveau débuté sur le banc contre le Paris Saint-Germain. Une décision forte de Roberto De Zerbi, qui justifie ce choix par un manque de condition physique de son attaquant vedette, plutôt qu’un problème d’attitude ou de motivation. Un constat qui ne passe pas inaperçu auprès des observateurs.

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Ludovic Obraniak, ancien joueur du LOSC et de Metz, désormais consultant sur La Chaîne L’Équipe, n’a pas mâché ses mots en commentant la situation de l’Anglais : "Greenwood a largement le temps de travailler, car il n’a qu’un match par semaine et il n’est pas international. Et là, son entraîneur nous fait comprendre qu’il n’est pas prêt physiquement. Il nous fait comprendre que son joueur n’est pas un bosseur assidu, qu’il se laisse aller parce qu’il a du talent. À mon avis, il y a une volonté de piquer sa star en lui rappelant que le talent ne suffit pas. Cela explique pourquoi il n’a pas réussi à Manchester United, et pas seulement pour des raisons extra-sportives. Il y a un vrai manque de caractère de sa part."  L’ancien international polonais estime que la situation de Greenwood est un problème préoccupant pour l’OM. Selon lui, un joueur de ce niveau, avec seulement un match par semaine, ne peut pas être dans une condition physique insuffisante, sauf à manquer de sérieux dans son travail.

Un choix justifié de De Zerbi

Face au PSG, Bilal Nadir lui a été préféré, un choix surprenant mais logique aux yeux de Walid Acherchour, interrogé par RMC Sport : "Est-ce qu'il peut devenir un problème pour l'OM ? Pour moi, il l'est déjà. À partir du moment où De Zerbi a été obligé de le mettre sur le banc contre Lens et contre Paris, c’est que c’est déjà un problème. On pouvait penser qu’après son entrée contre Lens, les choses allaient se régler, mais il le sanctionne une deuxième fois, et à juste titre. Moi, j’aurais fait la même chose, surtout face à ce PSG-là."

La question de l’investissement personnel de Greenwood est au cœur des débats. L’Anglais a prouvé cette saison qu’il pouvait être décisif, mais sa régularité et son sérieux sont remis en cause.  "Il a ces statistiques, heureusement pour l’OM, mais il doit montrer autre chose. Certains diront que ses buts sont surtout venus contre les petites équipes, et ça peut se discuter. Son apport a été crucial cette saison, mais aujourd’hui, ses performances ne sont pas bonnes. Il doit se remettre en question et prouver qu’il mérite d’être titulaire."

Un tournant avant la trêve ?

Mason Greenwood a désormais dix jours pour se remettre à niveau physiquement avant le prochain match contre Reims. Sa réaction après la trêve sera scrutée, car une nouvelle mise sur le banc pourrait marquer un véritable tournant dans sa saison à l’OM. Roberto De Zerbi attend une réponse forte, sous peine de voir l’Anglais perdre son statut de titulaire indiscutable.

 

OM : Maupay, Rowe, Harit… les oubliés de De Zerbi

Maupay victime de l’arrivée de Gouiri

Depuis l’arrivée d’Amine Gouiri, Neal Maupay a progressivement disparu des plans de Roberto De Zerbi. L’attaquant marseillais n’a disputé que 78 minutes en six rencontres de championnat, inscrivant un seul but contre Angers lors d’une entrée en jeu. Même face à Lens, où son entraîneur aurait pu le titulariser en repositionnant Gouiri plus bas, il n’a eu droit qu’à un simple quart d’heure sur le terrain. Pourtant, Maupay ne démérite pas et affiche un état d’esprit irréprochable.

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De Zerbi ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet : "Neal Maupay, c’est comme mon fils. Il restera à Marseille tant que je serai là. Quand je partirai, il pourra partir." Avant d’ajouter : "Mais c’est un exemple sur le terrain et en dehors." Néanmoins, à neuf journées de la fin du championnat, son temps de jeu ne devrait guère s’améliorer. Son avenir est toutefois scellé. Le numéro 8 marseillais, prêté par Everton avec une obligation d’achat de 6 millions d’euros, assortie de 3 millions de bonus et d’un pourcentage à la revente, devrait logiquement rester à Marseille, comme le souhaite son entraîneur.

Jonathan Rowe : un changement de système synonyme de déclassement

Jonathan Rowe a connu un destin similaire. Héros du match contre Lyon en septembre avec un but dans les dernières secondes, l’international espoir anglais a progressivement disparu des radars. Après quelques titularisations convaincantes, notamment à Nantes, il a vu son rôle réduit à de simples apparitions en fin de match. Le changement tactique mis en place face à Lens lui a été fatal, puisque son poste a été occupé par Adrien Rabiot en tant que milieu offensif gauche.

Malgré cette mise à l’écart, De Zerbi ne cesse de le défendre en conférence de presse : "Pour lui, c’est un changement radical : un pays différent, une nouvelle culture. Il est né en 2003, il a seulement 22 ans et il est arrivé il y a moins d’un an. C’est un bouleversement dans sa vie. En Championship, il jouait tous les trois jours, donc il s’entraînait peu et jouait beaucoup. Ici, il doit faire face à la concurrence, à un autre championnat, à un stade différent de celui de Norwich, avec une pression et un style de jeu distincts." Mais, en dépit de ces justifications, son temps de jeu réduit ne lui permettra probablement pas de renverser la tendance d’ici la fin de saison, et son entrée en jeu face aux Sangs et Or lors du dernier match ne devrait pas suffire à inverser la situation. Le Jonathan Rowe du début de saison, virevoltant et percutant, semble avoir disparu, n’étant plus que l’ombre de lui-même. La responsabilité est partagée entre De Zerbi, qui a mal géré son cas, et le joueur, dont l’investissement à l’entraînement n’est pas irréprochable. Prêté pour 2 millions d’euros avec une obligation d’achat de 14 millions, Rowe devra s’accrocher pour espérer un avenir à Marseille.

Harit, porté disparu depuis Paris

Le cas d’Amine Harit est encore plus préoccupant. Complètement écarté depuis la défaite contre le PSG le 27 octobre 2027, l’international marocain n’a plus disputé la moindre minute. Pourtant titulaire en début de saison, il s’était distingué à Brest et Montpellier, avant d’être pointé du doigt pour ses erreurs, notamment lors du déplacement à Strasbourg, où sa perte de balle avait conduit au seul but du match. Depuis, Harit enchaîne les pépins physiques, notamment une blessure au mollet qui l’empêche de retrouver les terrains. Son avenir à Marseille semble compromis. Sous contrat jusqu’en 2027, le milieu offensif de 27 ans pourrait bien quitter le club dès cet été en cas d’offre satisfaisante. En attendant, il reste un élément fantôme dans un effectif où la concurrence et les choix de De Zerbi ont fait des dégâts. Reste à savoir si ces « oubliés » finiront par avoir leur chance avant la fin de saison ou si leur avenir s’écrira loin de la cité phocéenne.

OM 2-0 Nantes : les notes des Olympiens !

LES TOPS

Rongier Valentin 7.5

Son entrée en jeu à la place d’Ismaël Bennacer a changé la physionomie du match. Passeur décisif sur l’ouverture du score marseillaise signée Amine Gouiri, il a également joué plus vers l’avant que son prédécesseur. Capital face à son club formateur !

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Balerdi Leonardo 7.0

Son retour a fait du bien à la défense. Agressif, dans le bon sens du terme, il a su museler le principal danger nantais, Mathis Abline. Un match de leader !

Rulli Gerónimo 7.0

Il n’a pas eu grand-chose à faire avec les mains, mais il a été décisif par deux fois, avec notamment sa parade à la 62e minute en sortant rapidement devant Leroux pour maintenir son équipe dans le match. Son jeu au pied a été plutôt bon. Clean sheet mérité !

SATISFAISANT

Gouiri Amine 6.5

Auteur d’erreurs techniques inhabituelles, il a tout de même ouvert le score sur un service parfait de Rongier. Il a eu plusieurs occasions d’inscrire un doublé, mais s’est heurté à Anthony Lopes.

Greenwood Mason 6.5

Avant son but, synonyme de break pour l’OM, l’Anglais a multiplié les mauvais choix en forçant trop souvent la frappe. Il aura été actif à la construction ce soir. Sa réalisation, chanceuse, a scellé définitivement la victoire olympienne. Il est également à l’origine du premier but en lançant parfaitement Rongier dans la course avec un passe lumineuse.

Højbjerg Pierre-Emile 6.5

L’un des rares Olympiens à avoir surnagé en première période. Il a gratté de nombreux ballons et apporté du surnombre offensif. Moins en vue après la pause, il a néanmoins été le véritable leader technique et vocal de l’OM contre Nantes. Et il est toujours aussi malin, comme sur le coup franc qu'il joue vite pour Greenwood sur le second but marseillais.

Kondogbia Geoffrey 6.5

Après une prestation manquée contre Auxerre, il a affiché un bien meilleur visage face à Nantes. Intéressant ce soir, le Centrafricain a apporté de la solidité à l’arrière-garde.

Rabiot Adrien 6.5

Dans le marasme marseillais de la première période, il a été le seul offensif à se montrer à son avantage. Parfois imprécis dans le dernier geste, à l’image de sa passe pour Greenwood stoppée par la défense nantaise, il s’est néanmoins distingué par son abattage. Il aurait pu être buteur, mais son but a logiquement été refusé pour une position de hors-jeu d’Amine Gouiri.

Dedic Amar 6.0

Fidèle à ses dernières entrées en jeu, le Bosnien a dynamisé l’attaque olympienne par sa percussion. Il a notamment inquiété Anthony Lopes avec une frappe puissante après une belle percée balle au pied. Volontaire.

Felipe Ramos Luiz Non noté

On l'a enfin vu sous le maillot de l'OM ! Entré pour le dernier quart d'heure, l'Italo-Brésilien est resté sobre, se concentrant sur ses missions avec application.

Nadir Bilal Non noté

Une entrée dans le bon tempo pour Bilal Nadir, qui a pris une part active dans le jeu marseillais du dernier quart d'heure.

MOYEN

Henrique Luis 5.5

On assiste actuellement à la moins bonne version de la saison de Luis Henrique (ce qui reste un standard acceptable). Le Brésilien, timide et moins incisif sur son couloir droit, reste toutefois actif dans le jeu.

Merlin Quentin 5.0

Plus en jambes que lors de ses précédentes sorties, il aurait pu délivrer deux passes décisives si Gouiri avait été plus prompt et efficace dans la zone de vérité. Il a toutefois assez vite faibli. Remplacé par Dedić à la 59e minute.

Murillo Amir Non noté

Un peu en difficulté en début de match, il a malheureusement dû céder sa place sur blessure après seulement 24 minutes, remplacé par Pol Lirola.

DECEVANT

Lirola Pol 4.5

L’Espagnol n’a pas fait oublier son homologue panaméen Amir Murillo, qu'il a remplacé à la 24e minute de jeu. Auteur de plusieurs erreurs de relance, il a toutefois tenu le coup défensivement.

LES FLOPS

Bennacer Ismaël 4.0

Comme à Auxerre la semaine passée, l’international algérien a souffert face au milieu nantais. Son premier quart d’heure a été cauchemardesque, avec plusieurs pertes de balle dangereuses. Il s’est ensuite repris progressivement, mais cela reste insuffisant ce soir.

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Pour plus de lisibilité, la rédaction du Phocéen vous fait découvrir sa nouvelle grille de notation :

De 0 à 3 – AFFLIGEANT

Le joueur a été nullissime. Tout est dit !

De 3.5 à 4 – LES FLOPS

Le joueur est passé à côté de son match, il est clairement dans les flops

De 4.5 – DECEVANT

Le match est considéré comme médiocre, c'est-à-dire qu'il est en dessous de la moyenne. Le joueur n'a pas donné satisfaction.

De 5 à 5.5 – MOYEN

Mais à ce niveau, les professionnels doivent apporter plus à leur équipe. La prestation n'est pas forcément satisfaisante…

De 6 à 6.5 – SATISFAISANT

Enfin ! Le match est considéré comme bon. Le joueur a effectué une bonne partie, même s’il peut mieux faire. Il a fait le boulot comme on dit dans le jargon.

De 7 à 8.5 – LES TOPS

Très bon match. Le joueur a apporté tout ce qu'il pouvait à son équipe et on ne peut pas lui demander beaucoup plus.

De 9 à 10 – EXCEPTIONNEL

Ne nous y trompons pas, ces notes ne seront pas souvent de sortie. Elles salueront une partie extraordinaire d'un de nos Olympiens.

PSG-OM : le maire de Marseille réclame des sanctions fermes après les insultes contre Rabiot

Le Classique entre le PSG et l’OM a été éclipsé par une polémique en tribunes. Adrien Rabiot, ancien joueur du PSG, a été la cible d’insultes virulentes et de banderoles offensantes, attaquant directement sa famille. Ces messages, qui ont notamment visé sa mère Véronique Rabiot et son père décédé, ont choqué Benoît Payan, qui a immédiatement réagi avec fermeté. "Voir de telles attaques contre sa mère et son père défunt, c’est écœurant", a-t-il déclaré à RMC Sport, dénonçant des actes "qui n’ont rien à voir avec le sport".

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Un appel à des sanctions fermes

Le maire de Marseille ne s’est pas contenté de condamner ces insultes. Il réclame des excuses officielles du PSG et une intervention immédiate des instances dirigeantes du football français. Selon lui, ce qui s’est passé dimanche dépasse largement les provocations habituelles des supporters : "Ça a dépassé les bornes, on touche à quelque chose de sacré." Benoît Payan rappelle que les débordements verbaux sont malheureusement fréquents dans les stades, mais il estime que cette fois-ci, une ligne rouge a été franchie. Il compare cette affaire aux insultes racistes dont avaient été victimes des joueurs marseillais par le passé, soulignant que le climat devient de plus en plus délétère.

Face à cette nouvelle polémique, il exhorte la Ligue de Football Professionnel à agir rapidement pour sanctionner ces agissements et éviter qu’ils ne se reproduisent : "La Ligue doit sanctionner. Je ne vais pas effectuer le travail de la Ligue, elle doit le faire elle-même et de la meilleure des façons."

PSG-OM : on connaît la raison de l’indisponibilité d’Højbjerg

L’Olympique de Marseille devra composer sans Pierre-Emile Hojbjerg pendant plusieurs semaines. Initialement annoncé incertain pour le Classique contre le Paris Saint-Germain, le milieu de terrain danois souffre finalement d’une lésion au mollet et sera indisponible pour au moins trois semaines, selon les informations de Karim Attab.

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Ce diagnostic vient clarifier la situation du joueur, qui n’avait pas participé aux dernières séances d’entraînement à la Commanderie après avoir déjà ressenti une gêne avant la rencontre face à Lens samedi dernier (0-1). Hojbjerg avait tenté de jouer malgré la douleur, mais la blessure s’est aggravée, l’obligeant à un arrêt prolongé.

Cette absence est une vraie mauvaise nouvelle pour Roberto De Zerbi, qui perd un élément clé de son entrejeu à un moment charnière de la saison. Le Danois ne manquera pas seulement le choc contre le PSG, mais aussi plusieurs rencontres après la trêve internationale. Il est d’ores et déjà forfait pour la double confrontation du Danemark face au Portugal en Ligue des Nations, où il devait tenir un rôle majeur.

L’OM devra donc trouver des solutions pour pallier cette absence dans une période délicate. Une course contre la montre est désormais lancée pour permettre à Hojbjerg de revenir en pleine possession de ses moyens après cette coupure forcée.

Internationaux OM : deux Olympiens préconvoqués avec l'Argentine !

À quelques semaines de la prochaine trêve internationale, Lionel Scaloni a dévoilé une pré-liste de 33 joueurs en vue des prochains matchs de l’Argentine. Parmi eux, deux joueurs de l’Olympique de Marseille ont été retenus : Geronimo Rulli et Leonardo Balerdi.

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Le gardien marseillais, intraitable avec l'Olympique de Marseille, devrait sans surprise figurer dans la sélection finale pour les prochaines rencontres internationales. Bien qu’il soit à l'heure actuelle la doublure de Dibu Martínez, cette convocation témoigne de son statut toujours pris en compte au sein de l’Albiceleste.

En défense, Leonardo Balerdi, performant cette saison sous les ordres de Roberto De Zerbi, continue de se faire une place dans les plans de Scaloni. Déjà convoqué à plusieurs reprises, il espère figurer dans la liste finale et obtenir du temps de jeu avec la sélection.

Aux côtés des deux Olympiens, d’autres joueurs de Ligue 1 ont été appelés, notamment Facundo Medina (RC Lens), Nicolas Tagliafico et Thiago Almada (Lyon).

Reste à savoir si Rulli et Balerdi seront retenus dans la liste définitive. Une chose est sûre, cette reconnaissance confirme la belle saison des deux joueurs sous le maillot marseillais.

Véronique Rabiot explique pourquoi "tout le monde a peur du PSG"

Suite aux banderoles déployées dans le Parc des Princes à l'encontre d'Adrien Rabiot et de sa mère, qui s'occupe de ses intérêts, l'OM a porté plainte contre X, s'associant à la famille du milieu de terrain. Confirmant l'information, Véronique Rabiot s'est justifiée sur son indignation par téléphone sur le plateau de la chaîne L'Équipe, alors qu'elle assistait au premier entraînement de son fils, qui a retrouvé l'équipe de France à Clairefontaine.

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"Pour l'instant, on voit avec les avocats ce qu'il est possible de faire. Bien sûr que je suis en colère, parce qu'il y a toujours deux poids, deux mesures. Si lui fait une erreur, il fait la une de tous les médias, on en parle pendant une semaine. Là, personne n'a bougé. Je ne me considère pas comme une victime. Mais la vérité, c'est que tout le monde a peur du PSG. Il y avait du monde dans la corbeille du Parc des Princes, il y avait une ministre au stade, pourquoi on n'en a pas parlé ? Quand Adrien n'avait pas rejoint l'équipe de France, on avait même demandé son avis au Président de la République. Mais là, ça ne dérange personne…" indique-t-elle. Vincent Labrune, notamment, a dû avoir les oreilles qui sifflent. Assis à côté de Nasser Al-Khelaïfi pendant la rencontre, il n'a évidemment pas bronché.

Le président du PSG a été visé par le numéro 25 de l'OM dans une story sur Instagram. Invité à s'exprimer sur le sujet, sa mère a eu du mal à cacher son agacement : "Je ne me considère pas comme une victime. Mais la vérité, c'est que tout le monde a peur du PSG. Il y avait du monde dans la corbeille du Parc des Princes, il y avait une ministre au stade, pourquoi on n'en a pas parlé ? Quand Adrien n'avait pas rejoint l'équipe de France, on avait même demandé son avis au Président de la République. Mais là, ça ne dérange personne… Je ne pense pas que ce soit orchestré, mais le club a une responsabilité. On ne peut pas faire entrer une banderole de cette taille sans que ça se sache. C'était connu à l'avance, tout le monde le savait, j'avais reçu des messages du type "le père va se retourner dans sa tombe". Tout le monde savait ce qui allait arriver…"

Pour autant, elle n'aurait pas voulu que la rencontre s'arrête pour cela. "Je pense que l'arbitre n'a pas fait son travail. Mais je sais aussi que l'on n'a pas envie d'arrêter ce genre de match car il y a tellement d'enjeux… De toute façon, les premiers pénalisés, ce sont les footballeurs si on arrête un match. Et eux sont au-dessus de tout ça. Il faut que les supporters parisiens sachent que rien ne peut le déstabiliser quand il est sur un terrain. Il était serein. Ceux qui doivent réagir, ce sont ceux qui ont le pouvoir."

Sur le plateau du Talk Show, que vous pouvez retrouver en vidéo, Maxence Volpe observait : "Avant le match, il y a eu de grandes opérations, de la prévention, des menaces d'interruption, pendant le match aussi. Et finalement, aucune sanction n'a été prise. Que les sanctions ne se mettent pas à tomber quand ce sera lors d'une rencontre au Vélodrome".

Dans l'émission Rothen S'enflamme sur RMC Sport, Christophe Dugarry a lui fustigé les dirigeants parisiens : "Pourquoi faire de ces endroits des endroits à part ? L’évolution, c’est de faire que ces endroits ne soient plus des endroits de non-droit, où il y a des règles à respecter, on respecte l’adversaire, on respecte les gens. Donc on est condamnés à n’avoir que des gens mal élevés dans les tribunes de foot ? Les chants, c’est quelque chose d’un peu plus compliqué. Mais c’est quand même facile d’empêcher une banderole de rentrer. Dire que Nasser et le PSG sont responsables, ce ne sont pas eux qui ont écrit la banderole, donc c’est délicat. Mais ils ont une énorme part de responsabilité. Ils doivent pacifier ces tribunes pour empêcher au moins ça. Si déjà tu n’es pas capable d’empêcher une banderole qui fait 50m de large, voire plus je n’en sais rien, c’est qu’ils ferment les yeux et qu’ils ont une responsabilité. Il ne faut pas me faire croire que tu luttes contre ces débordements si tu ne fais pas tout pour empêcher cette banderole de rentrer. Je suis désolé, si le Paris Saint-Germain est en phase avec son communiqué, il porte plainte aussi contre le mec qui a écrit ça. Il porte plainte aussi contre l’association qui a écrit ça, pour l’image du club qui est détériorée, pour les autres supporters en tribunes qui n’ont pas envie d’être assimilés à ce qui a été dit sur cette banderole…"

OM : Longoria sera jugé ce mercredi par la Commission de discipline

Dans un climat de forte tension, la sortie de Pablo Longoria dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps a fait grand bruit. Le président de l’OM, visiblement exaspéré par les décisions arbitrales défavorables subies lors du match contre Auxerre (0-3), avait crié à la « corruption » et dénoncé un « Championnat de merde ». Ces propos, qui avaient enflammé le débat, se sont transformés ce lundi lors d’une interview accordée à l’AFP. Longoria a exprimé des regrets et a expliqué ses déclarations, apportant ainsi un éclairage différent sur ses réactions et invitant à un retour au calme.

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La polémique a pris une tournure juridique, puisque l’ensemble des arbitres de Ligue 1 a décidé de porter plainte pour diffamation, dénonçant l’impact négatif de ces accusations sur leur crédibilité et sur l’image du football français. Ce revirement intervient à un moment crucial, car le président phocéen est également convoqué ce mercredi 26 février devant la Commission de discipline de la Ligue, comme l’annonce RMC Sport. La commission, dans une démarche exceptionnelle autorisée par le règlement en vigueur « à raison des circonstances et du bon déroulement des compétitions », devrait statuer sur la sanction à appliquer dès le soir même de l’audience.

Ainsi, entre apaisement des tensions et procédures disciplinaires imminentes, le dossier Longoria promet de susciter de vives discussions au sein du milieu sportif. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’OM et pour le président, dont l’avenir sera scruté par un public de plus en plus attentif aux enjeux du football français.
 

OM : Merlin a-t-il du souci à se faire ?

Lorsqu’il est arrivé à l’OM, Quentin Merlin a montré de belles promesses. Polyvalent, capable d’évoluer en tant que latéral intérieur ou piston gauche, il a su tirer profit de son association avec Luis Henrique dans un rôle plus offensif. Mais aujourd’hui, la dynamique est tout autre. Depuis son retour de blessure avec l’équipe de France Espoirs, il peine à retrouver sa pleine forme physique et semble rapidement émoussé lors des rencontres. Cela s’est encore vu récemment, notamment contre Nice, où il a manqué de justesse dans le dernier geste. Sur une action en seconde période, il aurait pu servir Mason Greenwood en retrait ou tenter une frappe plus tranchante. À la place, son tir trop axial a été facilement capté par Marcin Bulka. Un manque d’efficacité qui reflète les difficultés actuelles du latéral marseillais à apporter offensivement.

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Un apport offensif limité, des progrès défensifs à confirmer

Si Merlin a su se montrer intéressant offensivement par le passé, il traverse une période plus délicate. L’OM a besoin d’un latéral gauche capable d’apporter du danger, d’assurer des centres précis et de prendre les bonnes décisions dans les 30 derniers mètres. Pour l’instant, le Français peine à répondre pleinement à ces attentes. Défensivement, ses progrès sous Roberto De Zerbi sont notables, mais insuffisants pour lui garantir une place de titulaire indiscutable. Merlin lui-même reconnaît ses lacunes : "Je sais que j’ai des lacunes défensives, je suis conscient de ça et je travaille énormément parce que je sais que c’est un défaut important, surtout à mon poste. Ce que le coach me demande, c’est d’être plus proche de l’adversaire, de ne pas lui laisser prendre de vitesse, de l’emmener sur le côté et de gagner de plus en plus mes duels."

Son placement, son orientation corporelle et sa capacité à gérer les un contre un sont autant d’aspects sur lesquels il doit encore progresser. Si son travail et sa volonté sont indéniables, ses performances actuelles montrent qu’il n’a pas encore totalement corrigé ces faiblesses.

L’ombre grandissante d’Amar Dedić

Comme si la situation n’était pas déjà suffisamment compliquée, une nouvelle menace vient s’ajouter pour Merlin : Amar Dedić. L’international bosnien, qui arrive en provenance du RB Salzbourg, s’annonce comme un sérieux concurrent pour le poste de latéral gauche. Pourtant latéral droit de formation, Dedić a évolué sur le côté gauche durant la première partie de saison en Autriche et pourrait rapidement s’imposer à l’OM. Pierre Gorce, spécialiste du championnat autrichien, confirme les qualités du joueur : "Parmi les qualités d'Amar Dedić, on peut d'abord souligner sa polyvalence. Il est capable de jouer des deux côtés et utilise ses deux pieds, même s'il est meilleur du droit. C'est un joueur très actif, capable d'enchaîner les allers-retours sans difficulté. Il dispose de belles qualités offensives : percutant, bon centreur, il privilégie le jeu vers l'avant et réalise peu de passes latérales. Je pense qu'il deviendra rapidement titulaire à l'OM, devant Garcia, et probablement devant Merlin à terme." Autrement dit, Dedić possède des atouts qui pourraient faire de lui une option plus séduisante que Merlin. Son activité, son sens du jeu vers l’avant et sa capacité à jouer sur les deux flancs en font un renfort précieux. En conférence de presse, il a d’ailleurs confié être à l’aise aussi bien à gauche qu’à droite et prêt à se battre pour une place de titulaire.

Pour Quentin Merlin, la concurrence s’annonce rude et le temps presse. Dans un OM qui aspire à jouer les premières places, chaque joueur doit apporter une vraie valeur ajoutée. Son irrégularité offensive et ses progrès défensifs encore insuffisants pourraient lui coûter cher face à un Dedić prêt à s’imposer rapidement. Reste à savoir si le latéral marseillais parviendra à franchir un cap et retrouver son meilleur niveau. L’enchaînement des matchs pourrait l’aider à retrouver du rythme, mais il devra surtout être plus tranchant et décisif dans ses choix. Sinon, la menace Dedić pourrait rapidement devenir une réalité… et lui coûter sa place.

OM : Adrien Rabiot, l’amour improbable

Adrien Rabiot, l’amour improbable

Jusqu’à l’été dernier, personne n’aurait imaginé voir Adrien Rabiot porter le maillot de l’OM et être acclamé par le Vélodrome. Pourtant, six mois après son arrivée, le milieu de terrain s’est imposé comme un cadre du club, adopté instantanément par les supporters marseillais. Loin de son étiquette parisienne, Rabiot a trouvé à Marseille un environnement où il s’épanouit pleinement. Parti du PSG en 2019 après des mois de tensions, il a passé cinq saisons à la Juventus avant de surprendre tout le monde en signant à l’OM en septembre dernier. Son adaptation a été immédiate, porté par le soutien des supporters qui l’ont perçu comme une prise de guerre face à Paris. Roberto De Zerbi a joué un rôle clé dans son intégration, lui offrant une place centrale dans son dispositif. Le coach marseillais, séduit par sa polyvalence et son engagement, ne tarit pas d’éloges à son sujet. « On aurait besoin de plusieurs Rabiot dans l’équipe », déclarait-il en décembre. À Marseille, Rabiot est un joueur apprécié autant pour ses performances que pour son attitude. Son investissement est total, allant jusqu’à prolonger ses journées à la Commanderie avec des préparateurs personnels. Son sérieux et sa régularité en font un élément essentiel de l’OM, au point que son départ, initialement envisagé comme possible en 2025, ne semble plus d’actualité. Lui-même l’affirme : « Je rêve de jouer la Ligue des champions ici. » Si l’OM décroche sa qualification, Rabiot pourrait bien prolonger cette histoire d’amour inattendue.

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Mason Greenwood, en perte de vitesse avant le Clasico

Mason Greenwood traverse une période compliquée. Relégué sur le banc face à Lens, l’attaquant anglais peine à retrouver son niveau et semble chercher un second souffle. Malgré son impact statistique impressionnant (15 buts cette saison), il n’est pas assuré de débuter ce soir face au PSG. Greenwood doit exorciser plusieurs mauvais souvenirs, notamment le Clasico aller au Vélodrome (0-3), où il avait livré une prestation fantomatique avant d’être remplacé à la mi-temps. Contre Lens, alors qu’il était attendu pour forcer la décision, il a de nouveau déçu, affichant un manque d’envie criant, loin de l’impact qu’il avait su apporter une semaine plus tôt contre Nantes. Roberto De Zerbi ne le lâche pas, tout comme son père Andrew, omniprésent dans son quotidien. Conscient des difficultés physiques et mentales de son joueur, l’entraîneur marseillais lui a imposé un programme physique spécifique cette semaine, accompagné de Luis Henrique, également en difficulté. De Zerbi a réfuté tout problème d’investissement de la part de Greenwood, expliquant son absence du onze de départ contre Lens par un déficit de condition physique. Mais la question demeure : sera-t-il prêt pour affronter une équipe parisienne toujours invaincue en Ligue 1 ? Rien n’est moins sûr. Luis Henrique semble tenir la corde pour débuter, tandis que De Zerbi hésite à titulariser Bilal Nadir, moins talentueux mais plus travailleur. Greenwood garde toutefois un atout majeur : sa capacité à débloquer une rencontre à tout moment. Reste à savoir si cela suffira pour convaincre son entraîneur.