OM : Maupay, Rowe, Harit… les oubliés de De Zerbi
Maupay victime de l’arrivée de Gouiri
Depuis l’arrivée d’Amine Gouiri, Neal Maupay a progressivement disparu des plans de Roberto De Zerbi. L’attaquant marseillais n’a disputé que 78 minutes en six rencontres de championnat, inscrivant un seul but contre Angers lors d’une entrée en jeu. Même face à Lens, où son entraîneur aurait pu le titulariser en repositionnant Gouiri plus bas, il n’a eu droit qu’à un simple quart d’heure sur le terrain. Pourtant, Maupay ne démérite pas et affiche un état d’esprit irréprochable.
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De Zerbi ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet : "Neal Maupay, c’est comme mon fils. Il restera à Marseille tant que je serai là. Quand je partirai, il pourra partir." Avant d’ajouter : "Mais c’est un exemple sur le terrain et en dehors." Néanmoins, à neuf journées de la fin du championnat, son temps de jeu ne devrait guère s’améliorer. Son avenir est toutefois scellé. Le numéro 8 marseillais, prêté par Everton avec une obligation d’achat de 6 millions d’euros, assortie de 3 millions de bonus et d’un pourcentage à la revente, devrait logiquement rester à Marseille, comme le souhaite son entraîneur.
Jonathan Rowe : un changement de système synonyme de déclassement
Jonathan Rowe a connu un destin similaire. Héros du match contre Lyon en septembre avec un but dans les dernières secondes, l’international espoir anglais a progressivement disparu des radars. Après quelques titularisations convaincantes, notamment à Nantes, il a vu son rôle réduit à de simples apparitions en fin de match. Le changement tactique mis en place face à Lens lui a été fatal, puisque son poste a été occupé par Adrien Rabiot en tant que milieu offensif gauche.
Malgré cette mise à l’écart, De Zerbi ne cesse de le défendre en conférence de presse : "Pour lui, c’est un changement radical : un pays différent, une nouvelle culture. Il est né en 2003, il a seulement 22 ans et il est arrivé il y a moins d’un an. C’est un bouleversement dans sa vie. En Championship, il jouait tous les trois jours, donc il s’entraînait peu et jouait beaucoup. Ici, il doit faire face à la concurrence, à un autre championnat, à un stade différent de celui de Norwich, avec une pression et un style de jeu distincts." Mais, en dépit de ces justifications, son temps de jeu réduit ne lui permettra probablement pas de renverser la tendance d’ici la fin de saison, et son entrée en jeu face aux Sangs et Or lors du dernier match ne devrait pas suffire à inverser la situation. Le Jonathan Rowe du début de saison, virevoltant et percutant, semble avoir disparu, n’étant plus que l’ombre de lui-même. La responsabilité est partagée entre De Zerbi, qui a mal géré son cas, et le joueur, dont l’investissement à l’entraînement n’est pas irréprochable. Prêté pour 2 millions d’euros avec une obligation d’achat de 14 millions, Rowe devra s’accrocher pour espérer un avenir à Marseille.
Harit, porté disparu depuis Paris
Le cas d’Amine Harit est encore plus préoccupant. Complètement écarté depuis la défaite contre le PSG le 27 octobre 2027, l’international marocain n’a plus disputé la moindre minute. Pourtant titulaire en début de saison, il s’était distingué à Brest et Montpellier, avant d’être pointé du doigt pour ses erreurs, notamment lors du déplacement à Strasbourg, où sa perte de balle avait conduit au seul but du match. Depuis, Harit enchaîne les pépins physiques, notamment une blessure au mollet qui l’empêche de retrouver les terrains. Son avenir à Marseille semble compromis. Sous contrat jusqu’en 2027, le milieu offensif de 27 ans pourrait bien quitter le club dès cet été en cas d’offre satisfaisante. En attendant, il reste un élément fantôme dans un effectif où la concurrence et les choix de De Zerbi ont fait des dégâts. Reste à savoir si ces « oubliés » finiront par avoir leur chance avant la fin de saison ou si leur avenir s’écrira loin de la cité phocéenne.
