OM 3-2 Toulouse : "Les qualités individuelles des Marseillais ont fait la différence"

Au sortir d’une soirée frustrante au Vélodrome, le Toulouse FC pouvait nourrir d'importants regrets. Dominés mais jamais résignés, les Violets se sont inclinés 3-2 face à l’OM, non sans avoir fait douter leurs hôtes. Devant le micro de DAZN, Vincent Sierro n’a pas masqué sa déception. Le capitaine toulousain estimait que son équipe avait manqué de précision dans les moments clés. "On a eu de grosses occasions en première mi-temps. On devait marquer, on ne l’a pas fait. Leurs qualités individuelles font qu’ils ont marqué ce magnifique but avec Greenwood à partir de rien. On est frustrés, oui, mais si on n’est pas réalistes à Marseille, on le paye.", a-t-il reconnu, conscient du prix fort payé pour ce manque de réalisme.

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Le magnifique but du joueur anglais a été unanimement salué côté toulousain, à commencer par l'entraîneur Carlos Martinez Novell. En conférence de presse, le technicien espagnol a souligné les intentions de son équipe, qui avait ciblé les espaces laissés par la défense marseillaise. "On savait qu'on aurait des opportunités, c’est pour cela qu’on avait titularisé Shavy Babicka. Son profil correspond parfaitement à ce type de match. Certes, il a manqué de lucidité dans le dernier geste, mais sans lui, ces occasions n’auraient peut-être jamais existé", a-t-il défendu, prenant soin de protéger son attaquant.

Malgré la désillusion, Martinez Novell voulait retenir l'état d’esprit de ses joueurs, surtout après le troisième but encaissé : "L’équipe n’a pas sombré. Au contraire, on est revenus à 3-2 et on a montré du caractère jusqu’au bout." Une réaction insuffisante pour arracher un point, mais qui laisse tout de même entrevoir des motifs d’espoir pour les prochaines échéances du TFC. Pour les Violets, la frustration du Vélodrome devra désormais se transformer en levier de révolte.

Rabiot : "Au départ, ce n'était pas prévu comme ça avec De Zerbi"

Vraisemblablement, tu devrais terminer la saison à ce poste offensif côté gauche. On imagine que ce n'était pas le plan lors de ton recrutement. Comment ça se passe pour toi, les repères sur ce poste ?

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Adrien Rabiot : "Je pense que vous avez pu constater que ça se passait bien. C'est vrai qu'au départ, ce n'était pas prévu comme ça. J'avais parlé avec le coach, il avait l'intention de me faire jouer dans les deux joueurs du milieu, un peu plus bas. Les choses ont fait qu'il a dû adapter par rapport à d'autres joueurs, changer de schéma. Il a testé des choses. Il m'a fait jouer d'abord un peu plus haut mais sur la droite, puis il a essayé à gauche, et il a vu que ça matchait bien. Je pense qu'il y a aussi le fait de pouvoir apporter ce plus offensivement, mais aussi d'avoir cette garantie d'avoir un joueur qui est capable d'aller défendre assez haut, d'aller défendre comme un milieu de terrain, mais assez haut pour aller presser lorsqu'on veut aller les chercher haut. Il y a aussi ça, il sait qu'il peut compter sur moi à ce niveau-là. Moi, ça me convenait, j'ai de très bons repères désormais parce que ça fait un moment que j'évolue dans ce schéma-là et je me sens bien. Ça m'a permis aussi de marquer plus de buts qu'à l'accoutumée sur les dernières saisons. Très bien, le coach est satisfait, on a trouvé nos repères comme ça. Comme il l'a dit, je pense qu'on finira comme ça. Mais en tout cas, je me sens très bien. Après, c'est vrai qu'en équipe de France, c'est différent parce qu'on a aussi forcément d'autres joueurs. Donc, le coach met en place d'autres choses mais dans les deux cas j'essaye de m'adapter, comme j'ai toujours dit. Je m'adapte assez facilement et après les qualités de football et de compréhension aussi du poste et des consignes font le reste."

Ce poste plus offensif… En Italie, Allegri disait déjà que tu devais marquer 10 buts par saison. C'est quelque chose qui a été dans ta tête pendant ta carrière ?

A.R. : "Ça n'a jamais été forcément dans ma tête mais c'est vrai que même à l'époque où j'étais au PSG avec Laurent Blanc, c'était un des premiers à me le dire, à me pousser à y penser, à y réfléchir déjà, à me mettre ça dans la tête, que c'était possible. Après, quand je suis arrivé en Italie, c'est vrai que, que ce soit avec Sarri, mais surtout avec Allegri, il m'en a beaucoup parlé aussi. Il y a une saison où j'étais à 11 ou 12 buts. On avait la Ligue des champions aussi, donc il y avait aussi plus de matchs. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure des années, on me l'a répété de plus en plus parce que les coachs avaient vu ça bien sûr en moi. Et parfois on ne se rend nous-mêmes pas compte, quand on est plus jeune, du potentiel qu'on a et des choses qu'on peut faire. Ce sont des choses qu'il faut rabâcher pour se les mettre dans la tête et se convaincre qu'on est capable de le faire. Là, en jouant plus haut, c'est aussi une chance pour moi de pouvoir être plus décisif. Mais c'est vrai que plus on le fait, plus on y prend goût. Et c'est bien personnellement, parce que ce sont de bonnes sensations, ça aide l'équipe. Et moi, ça me permet de continuer à progresser."

OM-Montpellier : des changements à prévoir dans la compo de l’OM ?

Gouiri retrouve sa place dans le onze

Rulli – Murillo, Kondogbia, Garcia – Henrique, Hojbjerg, Rongier, Merlin – Greenwood, Gouiri, Rabiot

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On prend (presque) les mêmes qu'à Monaco et on recommence

Rulli – Murillo, Kondogbia, Garcia – Henrique, Hojbjerg, Bennacer, Merlin – Greenwood, Gouiri, Rabiot

Garcia titulaire mais pas dans le même rôle ?

Rulli – Murillo, Kondogbia, Cornelius – Luis Henrique, Hojbjerg, Rongier, Garcia – Greenwood, Gouiri, Rabiot

Et Montpellier ?

L'Équipe propose le onze de départ suivant pour la probable composition d'équipe de Zoumana Camara. 

Un Montpellier en mode défensif

Lecomte- Ndollo Bille, Kouyaté, Omeragic, Mouanga, Sainte-Luce – Pays, Ferri, Chotard, Fayad – Coulibaly

OM : Di Méco critique le mercato d'hiver des dirigeants marseillais !

Alors que l’OM lutte pour rester dans la zone Ligue des Champions, les critiques autour de la gestion du mercato hivernal se multiplient, et celle d’Éric Di Méco sur RMC résonne particulièrement fort. L’ancien latéral olympien pointe du doigt un choix stratégique qui, selon lui, a déséquilibré un collectif qui fonctionnait bien avant la trêve. Marseille était solidement installé à la deuxième place et montrait une dynamique cohérente. Depuis janvier, le tableau s’est assombri.

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Di Méco se questionne sur le mercato d'hiver… et Chancel Mbemba

La série noire du printemps, marquée par des défaites inquiétantes et une défense en grande difficulté, semble liée à une réorientation du recrutement qui n’a pas répondu aux besoins les plus urgents. Au lieu de renforcer l’axe central, secteur fragile depuis le début de saison, l’OM s’est concentré ailleurs, au risque de surcharger certaines zones du terrain. "J'ai quand même l'impression qu'on s'est renforcé à des endroits où on n'en avait pas le plus besoin. Surtout que tu vois aujourd'hui que tu es obligé de jouer avec trois défenseurs centraux qui ne sont pas des défenseurs centraux", a notamment expliqué Di Méco.

Aujourd’hui, le paradoxe saute aux yeux : l’équipe aligne régulièrement trois joueurs qui ne sont pas de véritables défenseurs centraux. Dans ce contexte, le cas Chancel Mbemba reste aussi un mystère non élucidé pour le légendaire arrière gauche des années 90. Le club semble avoir tiré un trait sur le Congolais sans réelle explication selon lui, alors que son absence coïncide avec une saison record de buts encaissés. Si l’OM échoue à se qualifier pour la Ligue des champions, les choix de cet hiver pourraient bien apparaître comme un tournant manqué selon lui.

OM : un ancien Olympien explique pourquoi la saison Bielsa a basculé du mauvais côté

Presque dix ans après, la saison 2014-2015 de l’OM version Marcelo Bielsa continue d’alimenter les débats. Invité par BFM Marseille Provence, Gaël Andonian, ancien défenseur formé au club et membre du groupe professionnel cette année-là, a livré son regard sur cette période aussi spectaculaire qu’inachevée.

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Leader de Ligue 1 à la trêve hivernale, l’Olympique de Marseille de Bielsa impressionnait par son jeu offensif, son pressing intense et son engagement total. Mais la deuxième partie de saison a laissé un goût amer : élimination en Coupe de France à Grenoble, perte de vitesse en championnat et une quatrième place finale synonyme d’absence de Ligue des champions.

"L'épisode Dimitri Payet a été une cassure"

Pour Gaël Andonian, qui avait connu sa seule apparition avec le maillot de l’OM sous les ordres de l’Argentin, plusieurs éléments expliquent ce déclin, à commencer par une cassure dans le vestiaire. "Avec le recul et mes souvenirs, c’est aussi l’épisode Dimitri Payet qui a été une petite cassure", estime-t-il. À l’époque, Payet avait été sanctionné par Bielsa avant le dernier match de la phase aller contre Lille, envoyé en vacances avant ses coéquipiers. Il y a eu un détachement entre Bielsa et les joueurs, surtout ceux qui jouaient. Les résultats étant moins bons, les messages passaient moins.

Autre point souligné par l’ancien défenseur : la lassitude du groupe face aux exigences tactiques de l’Argentin. "À jouer à trois derrière, les défenseurs n’en pouvaient plus. Ils voulaient revenir à une autre configuration. À la longue, c’est ça qui a usé les joueurs, physiquement et mentalement." Si Bielsa reste une figure marquante de l’histoire moderne du club, son passage n’a pas échappé aux limites inhérentes à son approche radicale. Andonian en livre ici un témoignage lucide.

Malgré tout, le passage d’El Loco aura profondément marqué l’Olympique de Marseille et la mémoire collective, que ce soit par sa personnalité hors normes ou par son football ultra séduisant.

OM : pas une question de système, vraiment ?

Questionné depuis des semaines sur le système en 3-4-3 qui semblait avoir montré de grosses limites, notamment dans la créativité offensive, Roberto De Zerbi a fini par faire évoluer son schéma tactique, en évoluant dans un 4-3-3 pointe basse. La heatmap du match donne même un schéma avec un numéro six, un relayeur et un numéro dix, presque du tableau noir, si on excepte les très nombreuses variations hybrides dans la construction du jeu. Une réussite conclue sur le score de 4-1 contre Brest.

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De Zerbi a perdu confiance dans son 3-4-3

"Je ne pense pas qu'on remporte les matchs en fonction de l'animation et de la disposition sur le terrain, même si je suis un fou de tactique. Je ne pense pas que les matchs se gagnent si on joue à 3 ou 4 derrière, ce n'est pas ça qui fait la différence", a de nouveau martelé Roberto De Zerbi à l'issue de la rencontre. Et l'Italien de rappeler son triptyque favori : le cœur, le courage et les "attributs" (il utilise parfois un autre mot moins imagé). Pourtant, De Zerbi a lui aussi vu des limites dans le schéma mis en place après la déroute contre Auxerre en octobre. "J'ai décidé de changer après la première mi-temps contre Montpellier. C'est une mi-temps qui ne m'avait pas plu, j'avais vu peu d'énergie, peu de prise de responsabilités de la part des joueurs qui avaient été trop passifs."

Après avoir commencé la saison dans son schéma favori en 4-2-3-1, avec Amine Harit en numéro 10, après avoir utilisé avec succès le levier du changement de schéma lors du déplacement à Lens pour installer sur la durée un 3-4-3 avec Adrien Rabiot dans une position surprenante de milieu offensif gauche, voici que l'OM a joué en 4-3-3, avec une pointe basse, en l'occurrence Pierre-Emile Højbjerg. Un schéma classique sur le papier, mais très élaboré dans les sorties de balle et la construction du jeu, avec aussi un retour plaisant d'une certaine verticalité. Pour la deuxième fois, ce levier de changement du système de jeu a fonctionné.

Tous les joueurs jouent à leurs postes

Et cette fois-ci, aucun joueur ne semble devoir évoluer à un poste qui n'est pas le sien, hormis peut-être Geoffrey Kondogbia, sauf si on considère que c'est là qu'il est le plus intéressant désormais. Roberto De Zerbi a réussi à relancer ses deux ailiers du début de saison : "Je l'ai fait aussi par rapport à Luis Henrique, qui est toujours sur le côté droit, qui pouvait peut-être s'exténuer, à Greenwood, pour essayer de le sortir du trafic qu'il peut y avoir sur le terrain." Une décision validée par le capitaine de l'OM, auteur d'un très bon retour, Leonardo Balerdi : "On a compris, on était 100 % d'accord. Parce que je pensais aussi la même chose que lui. Je pense qu'il faut faire un peu plus attention, il faut être attentif. On l'a bien fait. Je pense qu'il a essayé de mettre les joueurs dans les meilleures positions."

L'OM s'est retrouvé, mais là où Roberto De Zerbi a sans doute raison, c'est que ce n'est pas seulement tactiquement qu'on a retrouvé les Marseillais. Comme deux symboles, Mason Greenwood a défendu comme un acharné, Luis Henrique a de nouveau pris des risques. S'il n'est pas encore certain que l'OM se présentera dimanche à Lille dans ce système de jeu, il faudra en tout cas y aller dans les mêmes dispositions mentales.

OM : le Stade Brestois, un adversaire qui ne réussit pas toujours aux Marseillais

Un Vélodrome une nouvelle fois bouillant espère voir les hommes de Roberto De Zerbi enchaîner une deuxième victoire de rang pour conforter leur 2e place, face à un adversaire sans pression mais toujours capable de faire déjouer. Une équipe qui, même sans enjeu majeur, cherchera à briller face au club phocéen.

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Brest, vainqueur au Vélodrome en 2021 et 2022

Largement victorieux à l’aller (5-1), les Marseillais tenteront de confirmer après avoir corrigé la lanterne rouge sur le même score le week-end dernier. Mais malgré ce succès, l’OM n’a pas totalement dissipé les doutes. Face à un adversaire revanchard, la tâche ne s’annonce pas simple. D’autant que les Bretons se sont imposés à deux reprises au Vélodrome lors des trois dernières saisons, à chaque fois sur le score de 2-1 : d’abord contre l’équipe de Sampaoli, puis face à celle de Tudor. Le coach brestois Éric Roy, ancien joueur de l’OM entre 1996 et 1999, aura lui aussi à cœur de réussir un coup face à son ancien club.

Une bonne dynamique malgré tout

Malgré les deux défaites concédées à domicile en 2021 et 2022, l’OM affiche un bilan globalement positif face à cet adversaire. Depuis la remontée en Ligue 1 du club finistérien, les deux équipes se sont affrontées à dix reprises : six victoires pour l’OM, un match nul et trois défaites. Actuellement, Brest occupe la 9e place de Ligue 1 avec 44 points, soit sept longueurs de retard sur Strasbourg, 7e. Les Bretons restent sur une défaite à domicile face au RC Lens (3-1) et seront amputés de Marco Bizot, suspendu, Abdoulaye Ndiaye, exclu contre Lens, et Ludovic Ajorque, touché musculairement.

Mercato OM : un joueur pisté en décembre vaudrait désormais 120 millions d'euros !

Malgré une saison catastrophique en Premier League, Southampton tient peut-être entre ses mains l’un des plus grands espoirs du football anglais. Selon The Telegraph, le club du sud de l’Angleterre aurait fixé le prix de Tyler Dibling à 100 millions de livres sterling, soit environ 120 millions d’euros. Une somme colossale, surtout pour une équipe lanterne rouge avec seulement 9 points en 29 journées.

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Auteur de 4 buts et 2 passes décisives en 30 apparitions, l’ailier de 18 ans s’est imposé comme l’une des rares satisfactions du côté de St Mary’s. Formé au club, Dibling brille par sa percussion, sa vitesse et sa maturité balle au pied, au point d’attirer l’attention de plusieurs géants européens.

Tottenham et Manchester City seraient particulièrement intéressés par son profil, tout comme le Bayern Munich, toujours à l’affût des jeunes talents à fort potentiel. Toutefois, Southampton ne semble pas disposé à brader son joyau, malgré sa situation sportive très délicate. Cette stratégie pourrait s’apparenter à un pari : soit faire monter les enchères, soit tenter de le conserver en cas de relégation pour bâtir autour de lui.

Suivi par l'OM en décembre

Il est intéressant de noter que son nom n’est pas inconnu dans l’univers de l’actualité de l’Olympique de Marseille. En décembre dernier, le média anglais TBR Football expliquait que l’Olympique de Marseille suivait de près Tyler Dibling. Rien ne dit si l’OM a poussé la piste jusqu’au bout. Si c’est le cas, les dirigeants se sont peut-être heurtés à un montant jugé déraisonnable.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : Bennacer, et si on lui laissait un peu de temps ?

Accueilli en héros à Marignane lors de son arrivée cet hiver, Ismaël Bennacer incarnait l’ambition de l’OM pour cette deuxième partie de saison. Son transfert avait suscité l’enthousiasme, tant par le pedigree du joueur que par son profil, taillé pour apporter du caractère et de la maîtrise dans l’entrejeu olympien. Ses débuts sous le maillot marseillais avaient d’ailleurs été à la hauteur des attentes, avec une première prestation aboutie à Angers, où il avait rayonné par sa qualité de passe et sa capacité à dicter le tempo du jeu.

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Mais depuis, la belle dynamique s’est enrayée. L’international algérien traverse une période creuse, enchaînant des performances ternes qui n’ont pas échappé à une partie des supporters marseillais. Certains n’ont pas hésité à pointer du doigt son rendement insuffisant, allant jusqu’à questionner sa place dans le onze de départ. Une réaction excessive ? Sans doute. Car l’OM est aussi victime de ses propres contradictions. On réclame de la stabilité, on fustige les bouleversements incessants de l’effectif orchestrés par Pablo Longoria à chaque mercato… mais à la moindre mauvaise passe, on veut jeter les recrues avec l’eau du bain.

Il serait pourtant injuste d’enterrer trop vite un joueur de la trempe de Bennacer. Oui, l’Avignonnais n’affiche pas actuellement le niveau qui était le sien au Milan AC. Mais ce même Milan, où il a évolué avec brio dans un championnat exigeant, a forgé en lui une capacité à rebondir que Marseille ferait bien de ne pas sous-estimer.

Encore trop juste physiquement ?

Physiquement, Bennacer n’est pas encore à son meilleur. C’est une évidence que personne ne cherche à masquer. Enchaîner les titularisations dans cet état n’est peut-être pas la meilleure solution pour lui, ni pour l’équipe. Mais le conserver en pleine confiance, l’accompagner progressivement vers son meilleur niveau, pourrait se révéler être un choix payant dans le sprint final qui attend l’OM et la saison prochaine.

Il ne faut pas oublier non plus que le milieu algérien découvre un nouveau contexte. Arriver en cours de saison dans un club comme l’OM, avec ses attentes, son atmosphère électrique et ses exigences immédiates, n’est jamais un exercice facile. S’ajoute à cela la nécessité d’assimiler les principes de jeu exigeants de Roberto De Zerbi, ainsi que de trouver ses repères auprès de ses nouveaux coéquipiers. Tout cela prend du temps, et Bennacer a certainement besoin que ce temps lui soit accordé.

Avoir un joueur de son calibre dans l’effectif est une opportunité précieuse pour l’OM. Si le club veut aller chercher ses ambitions européennes, il devra compter sur l’ensemble de ses forces vives. Plutôt que de l’écarter ou de le condamner après quelques matchs en demi-teinte, Marseille aurait tout à gagner à miser sur la patience. Car un Bennacer au sommet de sa forme, c’est un atout de taille pour espérer vivre une fin de saison pleine de promesses.

OM : l’agent de De Zerbi en contacts avancés avec le Milan AC ?

L’avenir de Roberto De Zerbi à l’Olympique de Marseille pourrait bien être remis en question par un intérêt grandissant venu de son pays natal. Selon plusieurs médias italiens, le Milan AC envisage sérieusement de confier les rênes de son équipe première au technicien marseillais à partir de la saison prochaine. Et ce ne sont plus de simples rumeurs : une réunion discrète a récemment eu lieu à Milan entre Edoardo Crnjar, agent de De Zerbi, et Fabio Paratici, pressenti pour occuper le poste de directeur sportif des Rossoneri.

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Ce rendez-vous survient dans un contexte de profonde réflexion au sein du club lombard, qui ne serait pas convaincu par Sérgio Conceição, en poste depuis la fin 2024. Le contrat du Portugais comporte une clause de rupture anticipée en cas de non-qualification pour la Ligue des Champions, ce qui fragilise sérieusement sa position actuelle. Résultat : la direction de Milan explore déjà activement d'autres pistes pour préparer la saison 2025/2026.

La tentative de rapprochement actuelle n’est d’ailleurs pas une première. L’été dernier, Milan avait déjà sondé De Zerbi avant d’opter finalement pour Paulo Fonseca. Cette fois, les contacts semblent plus concrets. Selon La Gazzetta dello Sport, les échanges entre l’agent du coach et la future direction milanaise vont bien au-delà d’une simple prise de renseignements.

À Marseille, cette situation pourrait rebattre les cartes. Arrivé cet été pour insuffler une nouvelle philosophie de jeu, De Zerbi dispose du soutien de Pablo Longoria et Medhi Benatia. Alors que la saison entre dans son sprint final et que l'OM traverse une crise de résultat (4 défaites sur les 5 derniers matchs), le dossier De Zerbi s’annonce comme un feuilleton à suivre de très près. Car entre Marseille et Milan, le cœur de Roberto De Zerbi pourrait bien balancer.