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OM : pas une question de système, vraiment ?

OM : pas une question de système, vraiment ?

Questionné depuis des semaines sur le système en 3-4-3 qui semblait avoir montré de grosses limites, notamment dans la créativité offensive, Roberto De Zerbi a fini par faire évoluer son schéma tactique, en évoluant dans un 4-3-3 pointe basse. La heatmap du match donne même un schéma avec un numéro six, un relayeur et un numéro dix, presque du tableau noir, si on excepte les très nombreuses variations hybrides dans la construction du jeu. Une réussite conclue sur le score de 4-1 contre Brest.

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De Zerbi a perdu confiance dans son 3-4-3

"Je ne pense pas qu'on remporte les matchs en fonction de l'animation et de la disposition sur le terrain, même si je suis un fou de tactique. Je ne pense pas que les matchs se gagnent si on joue à 3 ou 4 derrière, ce n'est pas ça qui fait la différence", a de nouveau martelé Roberto De Zerbi à l'issue de la rencontre. Et l'Italien de rappeler son triptyque favori : le cœur, le courage et les "attributs" (il utilise parfois un autre mot moins imagé). Pourtant, De Zerbi a lui aussi vu des limites dans le schéma mis en place après la déroute contre Auxerre en octobre. "J'ai décidé de changer après la première mi-temps contre Montpellier. C'est une mi-temps qui ne m'avait pas plu, j'avais vu peu d'énergie, peu de prise de responsabilités de la part des joueurs qui avaient été trop passifs."

Après avoir commencé la saison dans son schéma favori en 4-2-3-1, avec Amine Harit en numéro 10, après avoir utilisé avec succès le levier du changement de schéma lors du déplacement à Lens pour installer sur la durée un 3-4-3 avec Adrien Rabiot dans une position surprenante de milieu offensif gauche, voici que l'OM a joué en 4-3-3, avec une pointe basse, en l'occurrence Pierre-Emile Højbjerg. Un schéma classique sur le papier, mais très élaboré dans les sorties de balle et la construction du jeu, avec aussi un retour plaisant d'une certaine verticalité. Pour la deuxième fois, ce levier de changement du système de jeu a fonctionné.

Tous les joueurs jouent à leurs postes

Et cette fois-ci, aucun joueur ne semble devoir évoluer à un poste qui n'est pas le sien, hormis peut-être Geoffrey Kondogbia, sauf si on considère que c'est là qu'il est le plus intéressant désormais. Roberto De Zerbi a réussi à relancer ses deux ailiers du début de saison : "Je l'ai fait aussi par rapport à Luis Henrique, qui est toujours sur le côté droit, qui pouvait peut-être s'exténuer, à Greenwood, pour essayer de le sortir du trafic qu'il peut y avoir sur le terrain." Une décision validée par le capitaine de l'OM, auteur d'un très bon retour, Leonardo Balerdi : "On a compris, on était 100 % d'accord. Parce que je pensais aussi la même chose que lui. Je pense qu'il faut faire un peu plus attention, il faut être attentif. On l'a bien fait. Je pense qu'il a essayé de mettre les joueurs dans les meilleures positions."

L'OM s'est retrouvé, mais là où Roberto De Zerbi a sans doute raison, c'est que ce n'est pas seulement tactiquement qu'on a retrouvé les Marseillais. Comme deux symboles, Mason Greenwood a défendu comme un acharné, Luis Henrique a de nouveau pris des risques. S'il n'est pas encore certain que l'OM se présentera dimanche à Lille dans ce système de jeu, il faudra en tout cas y aller dans les mêmes dispositions mentales.