Reims-OM : on repart sur du classique ?
Deux semaines après avoir perdu au Parc des Princes contre le PSG (3-1), l'OM est de retour ce samedi à 17 heures contre le Stade de Reims. Un match qui va lancer le sprint final des Marseillais et qui doit à tout prix être réussi, face à un adversaire en plein doute.
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Le match à Paris pour les valeurs
Après la défaite à domicile contre Lens et la démonstration du PSG contre Liverpool, on imaginait un match difficile au Parc des Princes pour l'OM. Si le résultat a confirmé les craintes, dans le jeu, ce fut tout autre chose. En manque d'occasions franches, l'OM a tout de même regardé le PSG dans les yeux, évoluant très haut et ne souffrant pas d'une trop faible possession de balle. Dans l'impact, les coéquipiers d'Adrien Rabiot ont été à la hauteur et ont montré des valeurs qui peuvent porter l'OM dans le sprint final. Un message que Roberto De Zerbi a voulu faire passer à son groupe en conférence de presse : "J’espère que notre bon match à Paris ne va pas faire qu’on se contente de ça. On a bien joué selon vous ? Oui ? Eh bien, on a pris trois buts. Ça m’énerve. Si on avait eu cette qualité contre Lens ou Auxerre, on serait plus haut. Il faut jouer contre le dernier de la même manière qu’au Parc des Princes".
Les certitudes pour boussole
Depuis deux matchs, Roberto De Zerbi constate que son équipe a le plus grand mal du monde à marquer des buts. Celui inscrit contre Paris ne vient d’ailleurs pas d’une séquence collective, mais d’un coup bien senti par Adrien Rabiot. C’est peut-être aussi parce que l’Italien avait, contre Lens et Paris, choisi de se passer de son meilleur buteur, Mason Greenwood. Puni pour son manque d’investissement à l’entraînement et son coup de pompe physique, l’Anglais a regagné les faveurs de son entraîneur, comme De Zerbi l’a expliqué hier : "Si un joueur ne pousse pas à 100 % à l’entraînement, il ne pourra pas le faire en match. Greenwood a accepté de s’entraîner avec un de mes collaborateurs alors que les autres n’étaient pas là. Cette semaine, il s’est très bien entraîné. Quand Greenwood s’engage physiquement comme on le lui demande, dans mon équipe, c’est lui qui joue en premier, et après, il y a dix autres joueurs. Mais s’il ne le fait pas, non pas parce qu’il est un mauvais garçon, mais simplement parce qu’il ne le fait pas, alors je fais mes choix et il doit rester sur le banc. C’est aussi simple que ça. Donc, demain, il jouera". On retrouvera sans aucun doute l’OM dans son 3-4-2-1 habituel. Ismaël Bennacer est de retour pour composer une paire inédite au milieu de terrain avec Valentin Rongier. Devant, Amine Gouiri et Adrien Rabiot entoureront Greenwood. Le seul vrai choix concernera le côté gauche, où De Zerbi tranchera entre Amar Dedić et Quentin Merlin. En défense, Geoffrey Kondogbia et Leonardo Balerdi seront peut-être aidés par le retour d’Amir Murillo. À moins que le coach italien ne choisisse la sagesse en prenant son temps pour le retour du Panaméen.
Un déplacement pour relancer la machine
La machine infernale de l’Olympique de Marseille est grippée. Le rouleau compresseur qui avait permis à l’OM de devenir la meilleure équipe d’Europe hors de ses bases a faibli, mais les Olympiens restent des valeurs sûres en matière de déplacements. Pour preuve, ils sont nettement deuxièmes au classement à l’extérieur. Avec 9 victoires pour 4 défaites loin du Vélodrome, les hommes de Roberto De Zerbi ont acquis des certitudes. Qu’ils soient en démonstration comme à Saint-Étienne ou en contrôle comme à Angers, les Phocéens sont capables de maîtriser un match de bout en bout à l’extérieur contre une équipe de bas de tableau. Reims en est devenue une. Les Champenois n’ont plus marqué en Ligue 1 depuis six matchs, sont sur une série de 16 matchs sans victoire et n’ont pris que 12 points lors des 20 dernières journées. Le changement d’entraîneur n’a eu aucun effet et le club s’est grandement affaibli au mercato en vendant ses deux joueurs les plus impactants, Marshall Munetsi et Emmanuel Agbadou. Tout autre résultat qu’une victoire serait une immense contre-performance. Il faudra tout de même aller la chercher en fin d’après-midi à Auguste-Delaune.
