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De Zerbi : "La mentalité ne s'achète pas au supermarché"

De Zerbi : "La mentalité ne s'achète pas au supermarché"

Quelle est votre explication après cette défaite, la quatrième en cinq matches ?

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Roberto De Zerbi : "C’est un moment difficile. On n’a pas été chanceux aussi, les choses ne vont pas dans notre sens, les épisodes. On encaisse un but bête, alors qu’on avait notre défense alignée. Après, on génère encore des occasions, mais on encaisse un autre but bête, un peu comme celui à Auxerre. Et là, on a perdu l’ordre que l’on avait sur le terrain. On ne devrait pas jouer comme cela. Okay, on peut avoir envie d'attaquer, mais on ne peut pas perdre cet équilibre. On l'a perdu, et c'est comme ça qu'on a encaissé le deuxième but et le troisième. Et c’est comme ça que l’on a précipité notre chute. Sans Balerdi, on n’a pas de défenseur rapide. Il faut dire aussi que sans Balerdi, on n'a pas de défenseurs rapides, donc ça nous a coûté. Et après, il faut aussi être plus lucide dans les moments difficiles. C'est comme ça, ça arrive dans la vie comme dans le football. Maintenant, il faut réagir en tant qu'hommes, réussir à serrer les dents et continuer avec une attitude, une envie différente, pour réussir à atteindre notre objectif de qualification en Ligue des Champions, qui est encore pleinement atteignable."

Adrien Rabiot a pointé du doigt l’état d’esprit de certains de ses coéquipiers ce soir, partagez-vous son avis ?

R.D.Z. : "Rabiot est un joueur sensible, il veut se qualifier pour la Ligue des Champions, comme le veulent tous les joueurs. Il n'y en a pas un seul qui n'est pas motivé. Il n'y a absolument aucun doute. Il faut qu'on réussisse à comprendre pourquoi, à Paris, on était vraiment concentrés, avec les yeux rivés sur l'objectif. Ici, comme à Auxerre, comme dans d'autres situations, on n'arrive pas à avoir la même concentration, le même focus. Après, voilà, je l'ai déjà dit, même dans les moments où on était dans des phases positives, que la mentalité ne s'achète pas au supermarché. La mentalité que je veux pour mon équipe n'est pas celle qu'on a pour l'instant, et donc il faudra encore une fois que j'explique aux joueurs ce que j'attends d'eux au niveau de cette mentalité."

Le moment est difficile, faut-il s'inquiéter ? Votre équipe a-t-elle de quoi rebondir dès la semaine prochaine ?

R.D.Z. : "Évidemment qu’il faut être préoccupé par la série, quatre défaites en cinq matchs. C'est normal. Mais la voie à suivre, on la connaît. Je crois en mes joueurs, absolument. Mais c'est sûr que si on n’arrive pas à avoir la mentalité comme celle qu'on a pu voir contre Paris, et qu'on n'arrive pas à avoir cet esprit contre les équipes qui sont plus bas dans le classement, on ne sera jamais une grande équipe selon moi. Ce qui m'attriste ce soir, c'est d'avoir perdu Balerdi. Je pense que c'est quelque chose qui pèse encore plus que la défaite de ce soir, donc j'espère vraiment qu'on pourra l'avoir sur pied rapidement. Parce qu'avec Cornelius, c'est le seul défenseur central qu'on a à disposition, puisque Luis Felipe est également blessé."

Vous avez loué l'état d'esprit de Mason Greenwood, êtes-vous satisfait de son match ?

R.D.Z. : "Je pense que ce n’était pas son meilleur match, c’est sûr. Après, il a quand même eu l'occasion d'ouvrir le score en début de match, même s'il n'a pas réussi, alors que d'habitude, ce sont des buts qu'il ne rate jamais. Donc je pense que ça, c'est un des épisodes qui parle ce soir. C'est vrai que c'est toujours à moi de prendre mes responsabilités, mais on a aussi cette malchance : deux occasions qui sont créées par nous, comme ça avait été le cas contre Auxerre, contre Lens. Après, si c'est quelque chose qui arrive maintenant alors que ça ne se passait pas avant, ça veut dire aussi qu'on n'a pas ce feu intérieur pour réussir à remporter ces matchs. Et quand il te manque ce feu, c'est aussi la chance qui choisit un peu son côté."

Que pouvez-vous changer pour que l’OM se remette à gagner, que l'OM aille mieux ?

R.D.Z. : "Du point de vue tactique, je pense honnêtement qu'il n'y a rien à changer. Je pense que c'est autre chose, peut-être l'aspect mental, je ne sais pas honnêtement. Il y a aussi les joueurs internationaux qui sont peut-être un peu 'pleins' (sic). On a une seule occasion dans la vie de pouvoir jouer la Ligue des Champions au Vélodrome. Ce n'est pas quelque chose qui se présentera souvent. Donc, quand on a cette possibilité, je pense que même si on est fatigué, même si on n'en peut plus, il faut réussir à se dépasser. Et après, la seule chose du point de vue tactique que je peux dire, c'est que c'est vrai que quand Balerdi n'est pas là, l'équipe change. Souvent, on perd quand il n'est pas présent, et ça, c'est un fait. Pour le reste, je pense qu'on aurait pu faire mieux, que ce soit ici ou dans le match contre Auxerre. Après, Lens, c'est différent. Mais voilà, ce soir, c'est sûr que, comme contre Auxerre, je rentre fâché chez moi."

Que s'est-il passé autour de la blessure de Balerdi ? Fallait-il le sortir plus tôt ?

R.D.Z. : "Je ne suis pas sur le terrain. Je lui ai demandé, il m'a dit qu'il voulait tenter de jouer. C'est pour ça qu'il est resté. Sur le banc, il n'y avait pas beaucoup de défenseurs. Les docteurs m'avaient dit que c'était mieux si Murillo ne jouait pas. C'est pour ça que Kondogbia est passé derrière, et Cornelius dans l'axe."