OM : "Le crédit est épuisé", deux consultants se lâchent sur De Zerbi !
Larqué : "De Zerbi est responsable à 200%"
Sur RMC, Jean-Michel Larqué n’a pas mâché ses mots au lendemain de la lourde défaite de l’Olympique de Marseille à Reims (3-1). Pour lui, Roberto De Zerbi porte l’entière responsabilité du naufrage marseillais, dans un contexte où l’équipe accumule les revers — quatre défaites sur les cinq dernières journées. L’ancien joueur et consultant estime que l’entraîneur italien n’a ni insufflé d’âme à son groupe ni mis en place une dynamique de jeu cohérente. Il pointe une absence totale de réaction et d’idées, notamment lors de la première période à Reims, jugée catastrophique. "J’ai vu une équipe sans âme, sans enthousiasme. Il n’y a rien ! En première période, ils ont dû passer 30 minutes dans les 30 derniers mètres de Reims et ils n’ont eu qu’une seule occasion. Il ne se passe rien dans cette équipe."
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Larqué reproche aussi à De Zerbi des décisions incompréhensibles, comme le maintien trop long de Leonardo Balerdi sur le terrain malgré une blessure visible. Pour lui, un staff aussi étoffé ne peut pas se permettre une telle erreur d’appréciation, d’autant plus que le défenseur argentin semblait déjà diminué avant de concéder le premier but. Il critique également le choix d’aligner Adrien Rabiot à un poste qui n’est pas le sien, estimant qu’une équipe déjà fragile ne peut pas se permettre de déséquilibres tactiques supplémentaires.
Dans l’ensemble, Larqué déplore un OM sans caractère ni structure, incapable de proposer un jeu lisible et cohérent. Pour lui, même si certains éléments peuvent excuser De Zerbi, la responsabilité de l’entraîneur dans cette crise de résultats est totale.
Acherchour : "Le crédit est épuisé"
De son côté, sur DAZN, Walid Acherchour estime que le crédit accordé à Roberto De Zerbi est désormais épuisé. L’entraîneur italien est arrivé à l’OM avec un statut prestigieux, fort d’un parcours remarqué à Sassuolo et Brighton, mais il n’est plus à la hauteur des attentes. Selon Acherchour, De Zerbi a bénéficié de conditions idéales : un staff renforcé, un contrat important, un poids réel dans le recrutement. Pourtant, il ne parvient pas à résoudre les problèmes majeurs qui minent son équipe.
La récente défaite contre Reims, en grande difficulté depuis des mois, cristallise les critiques. Pour Acherchour, ce revers est inacceptable, tant sur le plan du jeu que de l’attitude. Il pointe également du doigt la communication de De Zerbi, qui multiplie les excuses (blessures, état physique, écarts de budget) sans réelle cohérence selon lui. Il rappelle que d’autres clubs français jouent bien plus de matchs sans se plaindre et que l’OM, à une rencontre par semaine, n’a pas d’alibi.
Il critique également la lisibilité du projet de jeu. Face à l’OM, les adversaires savent désormais comment faire : "C'est facile aujourd'hui de lire le De Zerbi. Tu mets un bus, tu fais une défense très très basse où ta ligne de 4 elle est sur le parking du stade, et après derrière dès qu'il y a une transition on essaye de leur mettre le feu une fois, juste une fois, et derrière dès qu'il y a un caillou dans la chaussure, tout se délite". Même lors des victoires contre Nantes ou Angers, le contenu était insuffisant. Pour Acherchour, l’OM manque de solidité mentale et n’a plus de certitudes dès qu’il est mis en difficulté.