OM : une défense toujours aussi perméable
Une défense toujours aussi perméable
Malgré la victoire précieuse face à Toulouse (3-2), la défense de l’OM continue de susciter de vives inquiétudes. Avec deux nouveaux buts encaissés, l’équipe marseillaise affiche désormais 38 buts concédés cette saison, un triste record depuis 1984-1985 à ce stade du championnat. Roberto De Zerbi, fidèle à sa ligne de conduite, a préféré retenir le positif et saluer l’état d’esprit de ses joueurs plutôt que de s’appesantir sur les failles défensives. L’entraîneur italien n’a pas varié de système, restant sur le 3-4-3 initié depuis la victoire à Lens en novembre. Si ce schéma colle selon lui aux qualités de l’effectif, il a aussi l’inconvénient d’être parfaitement identifié par les adversaires, qui exploitent sans difficulté la lenteur de la défense haute de l’OM en jouant systématiquement dans la profondeur. La blessure de Leonardo Balerdi n’a rien arrangé, privant l’OM de son patron défensif. Face à Toulouse, Derek Cornelius, titularisé pour combler l’absence de l’Argentin, n’a pas convaincu et a rapidement été remplacé. Une solution pourrait venir de Pierre-Emile Höjbjerg. Déjà utilisé dans ce rôle cette saison, le Danois, encore préservé face au Téfécé après une blessure au mollet, possède le profil pour stabiliser la charnière centrale grâce à sa personnalité et sa qualité de relance, essentielles dans le jeu voulu par De Zerbi. Autre élément clé, Amir Murillo. De retour de blessure, le Panaméen a été repositionné à gauche pour contenir la vivacité de Babicka. Ses qualités de vitesse sont précieuses pour couvrir les espaces dans le dos de la défense et apporter des solutions offensives par ses percées, même si leur efficacité reste perfectible. De Zerbi en a fait un maillon essentiel de son système et attend beaucoup de lui pour espérer atteindre le podium. Prochain test, face à Monaco, où la défense devra impérativement se montrer plus solide.
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Des progrès au classement mais des doutes persistants avant Monaco
En reprenant la deuxième place derrière le PSG, déjà champion de France, l’OM a réalisé une belle opération. Pourtant, malgré cette embellie au classement, les doutes restent nombreux à l’approche d’un déplacement périlleux à Monaco samedi. Face à un concurrent direct pour la Ligue des champions, qui n’accuse que deux points de retard, les Marseillais devront absolument afficher plus de solidité défensive que contre Toulouse. Car si la fébrilité persistante de la défense olympienne se reproduit, Maghnes Akliouche et Mika Biereth, les deux hommes forts de l’attaque monégasque, pourraient bien en profiter. Le jeune feu follet et le surprenant buteur danois, auteur de 12 buts en 11 matchs, seront des menaces constantes. Interrogé sur les lacunes défensives de son équipe, Roberto De Zerbi a préféré retenir les aspects positifs de la performance contre Toulouse, surtout après une semaine agitée. Pour lui, si des erreurs subsistent derrière, elles trouvent leur origine dans la perte de balles plus haut sur le terrain. "On est deuxième avec 52 points, on fait des choses bien aussi", a-t-il rappelé. Statistiquement, l’OM peut se targuer d’une belle efficacité offensive, avec 57 buts inscrits après 28 journées, du jamais vu depuis la saison 1989-1990. En revanche, les 38 buts concédés rappellent les difficultés défensives de l’équipe, atteignant un total inédit depuis 1984-1985. Geoffrey Kondogbia cristallise ces soucis. Reconverti en défenseur axial, l’ancien milieu peine à s’adapter, notamment face à des attaquants plus rapides. Manuel Amoros, ex-latéral de renom, estime que la solution passe par un repositionnement de la ligne défensive plus bas, pour limiter l’exposition. Il juge par ailleurs incompréhensible le maintien de Kondogbia dans le onze de départ, soulignant ses placements approximatifs et ses difficultés récurrentes. Pour Amoros, les erreurs individuelles sont aussi accentuées par des pertes de balle au milieu, qui fragilisent encore davantage l’arrière-garde olympienne.
