OM : Rongier, un compétiteur frustré mais déterminé
Sur les traces de Roberto De Zerbi
Né à Brescia, Roberto De Zerbi a grandi immergé dans le football, entre le terrain de la paroisse de Mompiano et le stade Mario-Rigamonti. Dès son plus jeune âge, il se distingue par son caractère fort et son obsession du jeu, un trait qui ne le quittera jamais. Après des débuts à l’USO Mompiano, il rejoint le centre de formation de Lumezzane, puis l’AC Milan en 1995. Là-bas, il affine son style en observant des joueurs comme Chris Waddle, Dejan Savicevic et Roberto Baggio. Il y côtoie également Massimo Maccarone, avec qui il partage une amitié indéfectible. Bien que talentueux, De Zerbi ne perce jamais véritablement en Serie A, jouant principalement en Serie B et C. Conscient de ses limites en tant que joueur, il confie dès 2013 à son ami Alessio Baresi : "Je dois devenir entraîneur, parce que c'est la seule chose que je sais faire." Il commence alors sa carrière de coach en Serie D, à Darfo Boario, où il impose déjà un style de jeu offensif et exigeant. Il entraîne gratuitement, convaincu que seule la passion du jeu compte. Il veut que ses équipes jouent "balle au sol, sans jamais gâcher un ballon", une philosophie qui deviendra sa marque de fabrique. Homme de caractère, De Zerbi ne transige pas avec ses valeurs, ni dans le football ni en dehors. Fidèle à Brescia, il continue de soutenir les ultras du club, même lorsqu’il entraîne en Angleterre ou en France. Son parcours l’a mené de Foggia à Sassuolo, puis Brighton et maintenant l’OM, mais son exigence et son amour du jeu restent intacts. Aujourd’hui, sur le banc de l’OM, il applique toujours les mêmes principes : un jeu ambitieux, du respect pour ceux qui l’ont accompagné et une exigence de tous les instants.
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Rongier, un compétiteur frustré mais déterminé
Depuis l’arrivée d’Ismaël Bennacer à l’OM en toute fin de mercato hivernal, Valentin Rongier a dû se contenter d’un rôle de remplaçant. Une situation difficile à accepter pour l’ancien capitaine marseillais, qui avait pourtant réussi à s’imposer dans l’équipe de Roberto De Zerbi avant la trêve hivernale. Déçu et vexé, Rongier reconnaît que la concurrence fait partie du football, mais il aurait préféré avoir sa chance pour prouver sa valeur. Depuis l’arrivée du milieu algérien, il n’a été titularisé qu’une seule fois, et c’était dans un rôle inhabituel de défenseur central contre Lens. "Si cela ne m’avait pas vexé, il y aurait un gros problème", confie-t-il sans détour. Le destin semble lui offrir une occasion en or avec le forfait de Pierre-Emile Hojbjerg, blessé au mollet et indisponible pour au moins trois semaines. Lors de sa conférence de presse, Roberto De Zerbi a mentionné trois options pour remplacer le Danois : Nadir, Kondogbia et Rongier. Mais lors de la dernière mise en place tactique, un détail a attiré l’attention : Rongier a été aligné aux côtés de Bennacer tout au long de la séance, un signe fort quant à son probable retour dans le onze de départ. Convaincu de pouvoir s’entendre avec Bennacer, Rongier affiche sa confiance : "On a travaillé notre association cette semaine. Ismaël est un beau joueur, avec un gros QI foot. Je ne me fais aucun souci." Le milieu de terrain aura donc une carte à jouer dimanche soir au Parc des Princes (20h45). Face au PSG, il devra prouver qu’il peut encore être un élément clé de l’entrejeu marseillais et regagner la confiance de De Zerbi pour la suite de la saison.
