Auxerre 3-0 OM : l'arbitrage au cœur des débats

L'OM furieux contre l'arbitrage

Toujours furieux depuis son départ précipité de la tribune d’honneur, Pablo Longoria s’est exprimé dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps en dénonçant « la corruption, la vraie corruption », affirmant que tout avait été orchestré dès le carton jaune infligé à Balerdi lors d’un match contre Angers, décision ayant conduit à la suspension du capitaine marseillais. Ces propos interviennent dans un contexte où l’arbitrage est depuis longtemps critiqué par les supporters et les responsables du club, créant un climat de mécontentement qui entache la saison. D’autres figures du club, comme Fabrizio Ravanelli et Adrien Rabiot, ont également évoqué un arbitrage particulièrement controversé, sans toutefois utiliser des termes aussi forts que ceux de leur président. Le conseiller institutionnel et sportif a souligné que l’arbitrage honteux était visible par tous, rappelant l’incident marquant de la suspension de Medhi Benatia, décision déjà contestée par l’OM dans un courrier adressé à la direction de l’arbitrage. L’arbitre M. Stinat, pointé du doigt pour son manque de neutralité, a ainsi une nouvelle fois suscité l’indignation. Roberto De Zerbi estime que le match a été fortement conditionné par des décisions arbitrales contestables, telles qu’un penalty clair pour Merlin et l’expulsion décidée en fin de rencontre, dénonçant ces faits pour préserver l’image du football français. 

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Après leur humiliation au Vel’ en novembre, l’OM subit une lourde défaite (3-0) à l’Abbé-Deschamps en février, concluant un parcours décevant contre une équipe qui n’avait plus gagné depuis dix matchs. La première mi-temps a été particulièrement lente et désorganisée pour l’OM, qui a peiné à déstabiliser la défense d’Auxerre, bien que des joueurs comme Amine Gouiri, Mason Greenwood et Luis Henrique aient tenté de dynamiser le jeu. L’expulsion de Derek Cornelius à la 63e minute de jeu a été un moment clé, soulignant la révolte du président marseillais Pablo Longoria, qui a dénoncé ce qu'il a qualifié de « corruption » après le match. Selon lui, l'arbitrage, notamment la décision de la VAR et l'expulsion de Cornelius, a été injuste et scandaleuse. La contestation du président olympien a été partagée par Roberto De Zerbi, même si ce dernier s’est montré moins véhément dans ses accusations.