Merlin : " On prend beaucoup de plaisir à voir nos adversaires perdus "
J'imagine qu'il y a un sentiment de plénitude après une victoire comme ça, où 5 ans le public était là, il y a des actions construites, il y a tout. Quand on est footballeur, on doit se régaler d'être dans une équipe capable de proposer ça sur 90 minutes.
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Quentin Merlin :Oui, je pense qu'aujourd'hui chaque joueur a pris du plaisir, les supporters aussi en ont pris, je pense, donc c'est un match qui, dans l'ensemble, a été plutôt très bien. On a posé notre jeu, on a mis beaucoup de buts, hormis ce petit but qu'on a pris, mais dans le jeu, dans la construction, dans l'intensité qu'on a mise, c'est plutôt très bien et ça représente bien les semaines d'entraînement qu'on fait.
On a vu une entame de match très agressive, peut-être un petit peu plus que dernièrement. Qu'est-ce qui avait été mis en place ? Parce que l'équipe de Saint-Étienne n'était pas venue, j'ai l'impression, pour défendre véritablement, mais vous les avez asphyxiés, même s'il n'y avait que 1-0 en première mi-temps. Vous saviez que la sentence allait arriver un peu plus tard ?
Q.M : Ça fait partie de notre jeu : à la perte du ballon, aller les chercher directement pour qu'ils touchent le moins de ballons possible. C'est notre jeu d'avoir la possession, pas à eux. Donc, c'est un travail qu'on fait à l'entraînement : dès la perte, les agresser pour qu'ils ne puissent pas jouer et que nous, on récupère le ballon haut, pour continuer à sécuriser et à trouver les failles.
Vous étiez parfois frustré parce qu'il y avait énormément de boulevards sur votre couloir, mais on ne vous servait pas. C'était quoi la raison ? Frustration de ne pas en mettre plus, de ne pas être servi plus tôt, ou ce jeu en triangle à l'intérieur qui compliquait les transmissions ? Qu'est-ce qui vous passait par la tête à ce moment-là ?
Q.M : Non, après, quand tu es joueur de foot et que tu es sur le terrain, t'as envie de toucher un maximum de ballons. Je pense que chaque joueur réclame le ballon, peut-être que je le fais plus avec la gestuelle, parce que j'aime toucher le ballon. Mais le principal, c'est que la victoire est là, que le jeu est bien fourni, avec beaucoup d'options. C'est ça qui est important, et c'est ça qu'il faut continuer.
Tu étais là dès le premier jour du coach, dès le premier entraînement. Est-ce que tu as la sensation que, même si le jeu tardait un peu à se mettre en place au début, vous avez réussi à appliquer exactement ce que vous annonçait le coach cet été ?
Q.M : Oui, le principe du coach, c'était d'avoir le ballon. On devait avoir la possession, les faire bouger, créer des triangles et c'est ce qu'on a réussi à faire aujourd'hui. Le coach utilise différents schémas et dispositifs, en analysant l'équipe adverse pour s'adapter au mieux. C'est notre force : on peut jouer de plusieurs façons, ce qui complique l'analyse pour les adversaires. On prend du plaisir à les voir perdus, à les voir s'embrouiller entre eux, parce que c'est signe qu'on a réussi à imposer notre jeu.
Justement, par rapport à ça, on vous a vu combiner beaucoup plus avec Derek Cornelius. Ton rendement offensif demande de l'application, des stats. Comment juges-tu tes récentes performances ? Est-ce que tu penses pouvoir faire mieux ?
Q.M : On peut toujours faire mieux. J'ai le sentiment que, sur les derniers matchs, je ne suis pas encore totalement juste dans le dernier geste. Je travaille ça à l'entraînement avec des séries de centres. Avec le travail et la confiance, ça viendra. Ce soir, je n'ai pas été décisif, mais j'ai pris du plaisir et les supporters aussi, surtout avec ce record d'affluence. On voulait leur offrir un beau football et je pense qu'on a réussi.
Un mot sur Amine, son intégration express à l'OM. Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Q.M : Je le connaissais déjà en sélection. Je savais qu'il avait du potentiel et des qualités. Son intégration a été rapide, on l'a bien accueilli, et il est déjà performant et décisif. Il apporte beaucoup et sa concurrence avec Maupay est saine : ils se tirent vers le haut et bossent dur ensemble.
Et Amar ? Comment tu l'as trouvé ?
Q.M : Amar a un gros potentiel, notamment dans le un-contre-un. C'est un joueur qui, comme moi, aime demander le ballon et aller de l'avant. Sa polyvalence et la concurrence avec Ulisses Garcia sont positives : on se donne des conseils, on regarde ensemble des vidéos de nos adversaires. C'est motivant d'avoir ce niveau de concurrence.
Après un petit creux post-Lille, vous avez enchaîné trois victoires avec du contenu. Comment vois-tu la suite ?
Q.M : On veut prendre le maximum de points et enchaîner les victoires. On est compétiteurs, on veut aller le plus haut possible. Pour ça, il faut garder cette intensité et continuer à prendre du plaisir ensemble.