OM : la goutte qui a fait déborder le vase !

Dans la foulée de la défaite à Auxerre, Pablo Longoria n’a pas hésité à prendre position et à dénoncer haut et fort ce qu’il considère comme une véritable injustice arbitrale. Le président de l’OM, fidèle à sa réputation de meneur passionné, a lancé des accusations virulentes, évoquant corruption et championnat « de merde ». Ces propos, loin d’être de simples éclats de colère, résonnent comme un appel légitime à la justice pour un club emblématique trop souvent lésé par un système biaisé. Dès le coup d’envoi, l’OM s’est retrouvé confronté à des décisions arbitraires incompréhensibles. Un penalty évident, sanctionnant une faute sur Quentin Merlin, a été ignoré peu avant la mi-temps. Puis, en deuxième période, Derek Cornelius  a été injustement expulsé par l’arbitre Monsieur Stinat à la 63e minute, après un second carton jaune manifestement contestable. Ces décisions, loin d’être isolées, s’inscrivent dans une série d’erreurs qui semblent s’acharner sur le club marseillais.

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Ce n’est pas le premier coup dur subi par l’OM cette saison. À Lyon, l’expulsion précoce de Balerdi – survenue dès les cinq premières minutes malgré une victoire 3-2 au Groupama Stadium – a laissé un goût amer. Le carton rouge d’Amine Harit face au PSG, l’expulsion controversée de Cornelius lors de la réception contre Nice, le penalty refusé sur Rowe contre Strasbourg, ou encore la main sifflée sur Amir Murillo à Rennes, autant d’exemples qui illustrent un arbitrage défaillant et inégalitaire. Pour Pablo Longoria, ces décisions injustes nuisent gravement aux ambitions olympiennes et faussent la compétition dans un championnat où le mérite devrait primer. Les critiques de Pablo Longoria, souvent jugées trop véhémentes par ses détracteurs, s’inscrivent pourtant dans une réalité accablante. Le club phocéen subit depuis le début de la saison une série d’injustices qui ne peuvent être ignorées. Loin de vouloir simplement critiquer, Longoria tire la sonnette d’alarme sur un système qui, à trop de reprises, prive l’OM de la reconnaissance de ses efforts et de son talent. Il est temps que l’arbitrage soit réformé pour que chaque match se joue dans des conditions équitables, et non sous le joug de décisions partiales qui saccagent l’essence même du football.

Face à ces accusations, les institutions n’ont pas tardé à réagir. Philippe Diallo, président de la FFF, ainsi que Monsieur Brisard, intervenant sur DAZN, ont annoncé que les instances arbitrales envisageaient de porter plainte pour diffamation. La commission d’éthique s’est également saisie du dossier, le transmettant à la commission de discipline de la Ligue. Selon RMC Sport, Pablo Longoria pourrait même se voir infliger une suspension pouvant aller jusqu’à douze matchs – une sanction qui, si elle était appliquée, illustrerait parfaitement la volonté de faire taire toute remise en cause d’un système pour le moins critiquable. L’affaire ne se cantonne pas uniquement à l’OM. Depuis plusieurs saisons, d’autres voix se sont élevées pour dénoncer un arbitrage aux prises avec ses propres contradictions. Florian Maurice avait déjà laissé entendre que « Monsieur Dechepy portait un maillot blanc », sous-entendant une partialité en faveur de l’OL, tandis qu’Olivier Létang affirmait que « le championnat est déjà tronqué ». Pierre Dréossi lui-même clamait « ça fait beaucoup. Là il faut dire stop ». Ces prises de position, bien que parfois tranchées, n'ont pourtant pas été sanctionnés par les hautes instances du football français.

Les propos de Pablo Longoria ne sauraient être réduits à une simple invective. Ils témoignent d’un constat douloureux et d’une frustration légitime face à un système qui semble systématiquement défavoriser l’OM. Dans un championnat où chaque décision arbitrale peut changer le destin d’un match, le président olympien se fait le porte-voix d’une colère partagée par des milliers de supporters même si la manière reste à revoir. Il appelle à une remise en cause urgente d’un dispositif qui, trop souvent, s’illustre par ses erreurs. Au final, loin de sombrer dans la polémique gratuite, Pablo Longoria exprime une vérité que beaucoup refusent d’entendre : l’OM mérite d’évoluer dans un cadre où le mérite sportif prime sur des décisions controversées. Tant que l’arbitrage restera un facteur d’injustice, la passion des supporters et l’intégrité du football français seront irrémédiablement entachées. Et c’est bien pour cela que le président marseillais, en prenant fermement position, incarne aujourd’hui l’espoir d’un changement nécessaire pour redonner à ce sport toute sa beauté et sa justesse.