PSG 3-1 OM : insultes pour Rabiot, homophobie, racisme… une enquete va s'ouvrir suite aux agissements des supporters parisiens
Comme redouté, Adrien Rabiot et l’OM ont été la cible d’un accueil particulièrement hostile au Parc des Princes lors du Classico contre le PSG (3-1). L’ancien Parisien, formé au club avant un départ houleux, a essuyé une pluie de sifflets, d’insultes et de banderoles insultantes tout au long de la rencontre.
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Dès le coup d’envoi, le Collectif Ultras Paris a multiplié les attaques verbales à son encontre, mêlant insultes homophobes et chants discriminatoires. À l’heure de jeu, des banderoles ignobles visant Rabiot et sa mère, Véronique, ont été déployées, ajoutant une dimension nauséabonde à l’ambiance du soir. Malgré deux interventions du speaker appelant à l’arrêt des chants discriminatoires, aucune sanction n’a été prise contre le club parisien.
Face à cette atmosphère délétère, Rabiot a répondu de la meilleure des manières : sur le terrain. Auteur d’une prestation solide et impliqué sur le but marseillais, il a montré un sang-froid exemplaire en ignorant les provocations. Malgré la défaite de son équipe, le milieu de terrain a incarné une certaine noblesse dans l’adversité, tandis que l’OM, pris pour cible par une partie du public parisien, a dû faire face à un climat pesant tout au long du match.
De Zerbi : "Le brassard pour Rabiot, c'est l'esprit footballistique que j'aime"
Petit pied de nez volontaire, Adrien Rabiot s'était vu propulsé capitaine par Roberto De Zerbi et l'ensemble du groupe. Une réponse d'unité avant l'heure, justifiée ensuite par le technicien italien en conférence de presse : "Quand quelqu'un est en difficulté, surtout dans mon équipe, dans ma famille, les autres doivent vraiment se serrer autour de cette personne, s'unir. J'ai parlé avec Balerdi et je lui ai dit que j'avais pensé à cette solution, et Balerdi m'a absolument dit qu'il était partant pour le faire. J'ai parlé avec les autres joueurs d'expérience de l'équipe : Rongier, Kondogbia, Rulli, Maupay, Bennacer, et tout le monde était d'accord. Et comme il a été sifflé par tout le stade, je pense que c'était juste, au final, qu'il rentre au Parc des Princes avec le maillot de l'OM et le brassard. Je pense que c'était quelque chose de très beau au final. Et c'est quelque chose qui te pousse aussi, c'est quelque chose qui aide l'esprit footballistique que j'aime."
Le coach marseillais a toutefois semblé comprendre cet accueil et cette hostilité : "Ce qu'il y a eu pour Rabiot, évidemment, c'est un accueil auquel on pouvait s'attendre, quelque chose qui arrive souvent quand un joueur va dans l'équipe rivale."
Dans le viseur de la commission de discipline
Selon L'Équipe, et sans surprise, la commission de discipline de la LFP devrait ouvrir, mercredi, une procédure visant le PSG et ses ultras en raison des chants injurieux et homophobes entendus, ainsi que des banderoles déployées lors du match contre l'OM (3-1). Comme à son habitude, le club plaidera l’ignorance quant aux messages diffusés dans les tribunes et sera convoqué ultérieurement. Conformément au règlement, un délai de sept jours est requis avant toute audience, sauf en cas d’urgence. Le PSG risque une amende ainsi qu’une fermeture partielle ou totale de tribunes, en particulier du virage Auteuil, où est situé le Collectif Ultras Paris, à l’origine des chants incriminés.
