OM : Murillo parle de sa concurrence avec Luiz Felipe

Tout le monde est assez unanime pour dire que tu fais une bonne saison. Comment expliques-tu cela tout simplement ? Est-ce une question de confiance avec le coach ? Un changement de position sur le terrain ?

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A.M : Honnêtement, je pense que c’est tout ce que vous avez dit : l’entraîneur, le changement de position un petit peu, et surtout l’équipe, mes partenaires, qui m’aident beaucoup chaque jour et me donnent beaucoup de confiance. Et puis, on le voit, cela se reflète sur le terrain.

Tu es arrivé un peu comme une doublure, et aujourd’hui, tu es devenu un titulaire indiscutable dans cet Olympique. Comment vis-tu ce changement de statut ? Est-ce que, par rapport aux supporters, tu ressens plus d’amour envers toi ?

A.M : Concernant ce sujet, je pense que c’est le travail, le travail au quotidien, et la confiance que me donnent tous mes partenaires et l’entraîneur. Aujourd’hui, grâce à Dieu, les choses vont très bien pour moi, je suis meilleur sur le terrain. Mais je pense que le terme "titulaire indiscutable" est un peu fort pour moi, car il y a toujours de la concurrence au sein de l’effectif. C’est une concurrence saine, et je pense qu’aujourd’hui, je gagne ma place. Mais il faut que je continue de bien faire les choses pour que l’amour des supporters marseillais continue de nous porter.

J’avais une question justement sur ton placement en tant qu’axial droit dans une défense centrale à trois éléments. Tu t’épanouis bien à ce poste depuis maintenant trois mois. Quelles sont les consignes du coach ?

A.M : En plus de tout ce qui est tactique, ce que lui nous montre chaque jour, c’est qu’on reste nous-mêmes sur le terrain, avec les outils qu’il nous donne. Il nous demande de continuer à être nous-mêmes et de donner le maximum. Je pense que c’est pour ça qu’aujourd’hui, j’ai plus de confiance et que je profite pleinement des opportunités que me donnent mes entraîneurs.

Je poursuis un peu là-dessus. Tu démarres effectivement axial droit, mais on te voit souvent prendre le couloir et redevenir un latéral offensif. On t’a vu marquer des buts, donner des passes décisives. Comment cela se passe-t-il sur le terrain ? Quelle est la lecture du jeu qui te fait basculer d’une position à une autre ? Est-ce calé en amont ? Ou est-ce une adaptation en fonction du jeu ?

A.M : Alors oui, c’est un peu ça, le football : savoir toujours interpréter le jeu, identifier le bon moment pour attaquer et celui où il faut rester en place. Jusqu’ici, l’alchimie que j’ai avec Luis Henrique et Mason sur le côté droit est visible sur le terrain. C’est pour cela qu’on me voit beaucoup en attaque, mais aussi en défense. C’est un jeu de position, et nous savons tous les trois comment lire les espaces et les utiliser au bon moment.

Tu parlais de concurrence saine. Un nouveau joueur est arrivé dans ce secteur en janvier : Luiz Felipe. Peux-tu nous dire quel joueur et quel homme tu as découvert ?

A.M : Luiz Felipe, en plus d’être un très grand joueur – je pense que tout le monde connaît la carrière qu’il a eue –, est aussi une excellente personne en dehors du terrain. C’est un très bon coéquipier. Comme je l’ai dit tout à l’heure, il y a toujours une concurrence, mais hors du terrain, nous sommes très bons amis. Nous prenons beaucoup de plaisir ensemble et partageons beaucoup de choses.