Mercato OM : un ancien Lyonnais dans le viseur marseillais ?
Alors que le journaliste de France Football, Nabil Djellit, avait récemment expliqué que l'OM avait, selon lui, tenté de recruter Houssem Aouar l'été dernier, voici que le nom de l'international algérien refait surface dans la rubrique des rumeurs autour de l'OM.
Débarqué en Arabie saoudite cette saison, le milieu offensif de 26 ans n’y fait pas de la figuration, avec 11 buts marqués et 4 passes décisives sous les couleurs d'Al-Ittihad. Son club se dirige vers le titre de champion, et Houssem Aouar est un titulaire indiscutable dans l’équipe de Karim Benzema et N'Golo Kanté.
L'OM dans la course, au cas où ?
Malgré tout, il se dit qu’il pourrait être tenté par un retour en Europe. D’après Africa Foot, trois clubs seraient potentiellement intéressés par une signature de l’ancien Lyonnais cet été : Bournemouth en Premier League, Lille et l’OM. Un retour en Europe serait un vrai pari pour celui qui n'est pas parvenu à s'imposer sur la durée à Lyon et qui a connu un échec relatif du côté de la Roma.
Avec un fort passé lyonnais, celui qui a déjà porté le maillot de l’équipe de France en match amical en 2020 avant de changer de nationalité sportive pourra-t-il s’imposer dans un autre club français ? Et surtout, l'OM est-il vraiment intéressé ?
OM : Riolo critique le "ritiro", tout en constatant son effet
Dans l'After Foot sur RMC, Daniel Riolo a livré son sentiment partagé sur la mise au vert prolongée de l’OM en Italie et sur la prestation réussie contre Brest. Il a salué la réaction attendue des Marseillais, estimant que les efforts fournis par certains joueurs montraient que le stage avait eu un effet positif immédiat. Il a notamment relevé la montée en intensité de Luis Henrique et Mason Greenwood, jusqu’ici souvent décevants dans l’investissement, ainsi que le retour déterminant de Leonardo Balerdi.
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"Si pour voir ça il faut aller faire un stage dans le nord de Rome…"
Cependant, derrière cette satisfaction ponctuelle, Riolo exprime un vrai scepticisme. Il questionne la nécessité d'un tel stage pour obtenir simplement le niveau d'engagement qui devrait être normal à ce stade de la saison, surtout avec la pression énorme liée à l’enjeu d'une qualification pour la Ligue des champions. À ses yeux, la dramaturgie autour du déplacement à Rome révèle surtout un problème plus large de professionnalisme chez certains joueurs, qui n'auraient pas dû attendre un tel électrochoc pour se mettre au niveau. "Si pour voir ça il faut aller faire un stage dans le nord de Rome, dans un resort-piscine, jouer au ping-pong, réfléchir et se parler, moi je vois bien mais qu'est-ce que ça veut dire le professionnalisme dans le football quoi ? Si t'es obligé de faire tout ça…", a-t-il notamment expliqué.
L’éditorialiste souligne également que la simplicité tactique adoptée par Roberto De Zerbi, avec un retour à un schéma plus basique, a probablement contribué autant que la mise au vert au regain de performance de l’équipe. Il insiste sur l’idée qu’en football, l’humilité, l’effort quotidien et la rigueur doivent primer sans artifices. Et si la réussite de cette semaine italienne est bienvenue, il regrette qu’un club comme l’OM en soit réduit à devoir organiser de tels dispositifs pour relancer son groupe.
Rabiot insiste : "Peut-être que certains n'ont pas compris que c'était aussi important pour eux, la Ligue des champions"
Je voulais rebondir sur tes propos après le match de Reims. C’est vrai qu’à froid, il n’y a rien de plus logique par rapport à ce que tu as dit. Il y a quand même cette phrase : « Moi, j’ai envie d’aller en Ligue des champions. » Est-ce que, par rapport à ton avenir aussi, c’est une condition importante ? On sait que tu avais des lignes directrices, tu l’avais expliqué. Tu voulais prendre un peu de temps la saison dernière, alors que tu étais en fin de contrat, pour te régénérer, tout ça. Est-ce que là, l’objectif pour la suite, c’est la Ligue des champions dans ta tête ? Est-ce que c’est ce qui va déterminer ton avenir ?
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Adrien Rabiot : Oui, bien sûr. J’en ai déjà parlé après, avec les joueurs. Ils savent très bien quelles sont mes envies, et je le redis : je suis venu ici avec des objectifs bien clairs. Ceux qui sont là doivent comprendre qu’ils doivent avoir les mêmes objectifs que tout le monde : que le club, que les dirigeants, que le coach, que les joueurs. On est aussi là, avec notre expérience, nous les plus anciens, avec notre vécu, pour leur faire prendre conscience de ces choses-là. C’est une réalité : c’est important pour le club. Mais peut-être qu’ils n’ont pas compris que le fait d’aller en Ligue des champions, ça pourrait aussi être important pour eux, pour leur avenir. Parce que la plupart sont très jeunes, et ça change beaucoup de choses. Peut-être qu’en raison de leur jeunesse, certains ne voient pas forcément tout ce que ça représente. Parfois, il faut donner un petit coup pour relancer, pour qu’ils prennent conscience. Après, en privé, vous savez, on discute beaucoup, il n’y a aucun problème. Mais ça fait aussi partie de notre rôle. Et puis voilà, je pense que les autres l’ont bien compris, petit à petit. Je sais que ce n’est pas simple, il peut y avoir des hauts et des bas, mais il faut qu’on pousse tous dans le même sens. Sur cette fin de saison, il ne faut pas qu’il y en ait qui soient à 20 ou 30 % en dessous, parce que ça ne va pas le faire. Il faut que tout le monde soit mobilisé, qu’on aille tous dans le même sens, qu’on vise le même objectif.
Après tes propos forts à Reims, comme on dit, tu as « ouvert ta bouche » et tu as assumé derrière avec ton match face à Toulouse. Il y a eu également les décisions du coach la semaine dernière, notamment. Est-ce que tu penses que cette période-là a changé quelque chose dans le groupe ? Est-ce que tu sens un groupe qui a compris qu’il faut que ça aille encore un peu plus vite, que ça reparte après les quatre défaites en cinq matchs ?
A.R : Plus vite, je ne sais pas. On a gagné ce week-end. Difficile de dire qu’on espérait mieux : on a gagné, c’était ce qu’il fallait. Après, il y a un moment où il était important de taper du poing sur la table. Le coach l’a fait, parce qu’après les prestations qu’on a fournies, les résultats qui n’étaient pas bons, on ne pouvait pas se permettre de continuer comme ça, de gâcher toute une saison où on est restés pratiquement deuxièmes tout le long, et risquer de sortir de la zone Ligue des champions. Donc le coach a fait ce qu’il devait faire. Je pense que ça a aussi servi à remobiliser tout le monde. On a vu qu’il y avait une très bonne attitude sur le match contre Toulouse. Même si, techniquement, c’était un peu moins bien que certaines fois, ce qu’on voulait voir surtout, c’était une autre attitude, un autre état d’esprit. Et ça a été le cas. Et tant qu’on aura ça, tant qu’on peut se fier à ça, c’est déjà beaucoup. Des erreurs, bien sûr qu’il y en a, des erreurs techniques, il y a aussi plus de pression. On arrive sur la fin de saison. La plupart n’ont pas l’habitude de jouer avec ces objectifs-là, de se retrouver dans cette situation. Donc bien sûr que je peux comprendre qu’il y ait de la pression, mais il faut essayer de garder tout le monde concerné, mobilisé. C’était le rôle du coach. Comme je disais, on a fait une très bonne semaine avant Toulouse, et là encore, une très bonne semaine. Je ne peux pas vous dire que demain, on va gagner 3-0. Mais en tout cas, si on affiche déjà l’attitude qu’on a eue contre Toulouse, ce sera déjà bien.
Déjà, qu’est-ce que tes expériences t’ont appris personnellement ? Et toi, qu’est-ce que tu essayes d’apporter au club au quotidien pour faire progresser l’OM sur cet aspect-là ?
Adrien Rabiot : J’essaye tout simplement de transmettre ce qu’on m’a transmis à moi quand je suis arrivé à la Juventus. J’ai beaucoup parlé avec des joueurs comme Cristiano, Chiellini, Bonucci, Buffon — que j’avais déjà côtoyé au PSG et qui est venu aussi avec moi à la Juve. Il y en a eu beaucoup : Higuain, Dybala, Blaise (Matuidi), Khedira, Pjanic… Des top joueurs qui m’ont transmis énormément de choses, notamment cette mentalité d’être toujours à 100 %, de tout donner, y compris à l’entraînement. Parce qu’au final, on joue comme on s’entraîne. C’est ça que j’essaye de transmettre aux autres, notamment aux plus jeunes, qui ont encore leur avenir devant eux. S’ils se mettent ça en tête le plus tôt possible, ils auront certainement toutes les chances de faire la plus grande carrière possible. Donc voilà, c’est simplement rendre ce qu’on m’a donné, et transmettre à mon tour pour que d’autres puissent en bénéficier et réussir. Parce que ce sont des choses qu’on apprend jeune, qu’on assimile, et qu’on garde ensuite toute sa carrière. Ça ne peut que faire progresser. Tant qu’on aura des joueurs capables de transmettre ces choses-là, ça continuera. C’est mon rôle aussi dans cette équipe — comme d’autres l’ont — peut-être à un degré différent, mais je pense que chaque conseil compte. Et parfois, un simple mot peut faire la différence.
Le Talk Show de ce lundi est en direct à partir de 18h, présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Maxence Volpe et Antonin Portal.
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Voici le programme :
Partie 1 : OM 3-2 Toulouse : une victoire essentielle, plus que rassurante ?
Partie 2 : Peut-on aller à Monaco avec cette défense ?
Partie 3 : Doit-on plus voir Rowe ?
Partie 4 :Questions/Réponses
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OM : comment justifier une vente de 45 millions d'euros pour Balerdi ?
La rumeur a surgi en milieu de semaine : l’AS Roma s’apprêterait à formuler une offre de 20 millions d’euros pour Leonardo Balerdi. De quoi faire lever quelques sourcils à Marseille, tant pour le fond que pour la forme. L’info, d’abord, demande à être prise avec des pincettes : si la Roma revient bien ces dernières semaines, le début de saison a été chaotique dans la capitale italienne. Claudio Ranieri, le troisième coach de la saison après Daniele De Rossi et Ivan Juric, a d’ores et déjà annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de l’exercice. L’incertitude règne donc, autant sur l’identité du futur entraîneur que sur le projet sportif, la qualification européenne ou même la direction sportive, où Florent Ghisolfi pourrait faire ses valises.
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Malgré cette instabilité côté romain, l’état-major olympien a réagi de façon claire : pour Leonardo Balerdi, c’est 45 millions d’euros. Pas moins. Un message fort qui mérite d’être analysé. Sans souhaiter son départ, l’OM peut-il vraiment espérer vendre l’Argentin à ce prix-là ? Et surtout, comment réussir une première très grosse vente sous l’ère Longoria ? Car jusqu’ici, le président espagnol s’est illustré dans l’art de flairer les bons coups à l’achat… mais pas encore dans celui de vendre cher.
Avant de juger si la Roma peut mettre 45 millions sur un défenseur, il faut observer ses habitudes sur le marché sur les dernières saisons. Historiquement, le club a su dépenser — souvent sur des profils offensifs. Tammy Abraham a coûté 41 millions d’euros, Andrea Belotti n’a pas été gratuit non plus. Pour les défenseurs, les montants sont plus modérés mais pas négligeables : Leonardo Spinazzola a été recruté pour 30 millions d’euros à la Juventus, Marash Kumbulla pour 26,5 millions en provenance de Vérone, et Gianluca Mancini pour 25 millions d’euros. Rien ne dit donc que la Roma soit allergique à ce type d’investissement. Mais tout dépend du contexte : Balerdi n’a pas le profil "star" d’un défenseur connu du grand public en Serie A, et la Roma est à un tournant. Sans entraîneur désigné, sans directeur sportif assuré, sans qualification européenne garantie, la Louve va-t-elle mettre autant sur un défenseur alors qu'elle possède déjà Hummels, Ndicka ou encore Mancini ?
Depuis peu, Leonardo Balerdi est devenu international avec l’Argentine. Un détail qui change tout. L’étiquette "international argentin" ouvre certaines portes… et ajoute quelques millions à l’estimation. Pour juger de sa valeur, un petit tour d’horizon s’impose. Nahuel Molina, recruté par l’Atlético Madrid en 2022 pour 20 millions d’euros, venait de l’Udinese, sans coupe d’Europe à proposer. Cristian Romero, lui, a été acheté 50 millions par Tottenham, tandis que Lisandro Martinez, en provenance de l’Ajax, a coûté 57 millions à Manchester United. Juan Foyth, champion du monde en 2022 mais en fin de contrat, été annoncé cet hiver à Aston Villa pour 7,5 millions seulement.
Balerdi a de son côté prolongé l’été dernier jusqu’en 2028, avec un salaire estimé à 350 000 euros mensuels selon L'Equipe. Il n’est donc ni en fin de contrat, ni sur le déclin. Mieux encore : il sort de sa saison la plus constante depuis son arrivée à l’OM. Même si son image reste clivante chez les supporters, les recruteurs européens ne s’arrêtent pas aux sifflets du Vélodrome. Et les données montrent un joueur qui a progressé dans les duels, dans la relance et dans sa régularité. De Zerbi le voit comme un pion majeur, ce qui n’est pas anodin. En Ligue 1, les défenseurs centraux ne se vendent pas au rabais. Ces dernières saisons, le marché a montré une certaine homogénéité : Jean-Clair Todibo est parti pour 35 millions d’euros à West Ham, Axel Disasi pour la même somme à Chelsea, tout comme Nayef Aguerd à West Ham. Sven Botman, l’un des transferts les plus réussis dans ce registre, a quitté Lille pour 37 millions vers Newcastle.
Mais une constante apparaît : tous ces transferts ont eu lieu avec des clubs anglais. Et c’est là que réside toute la subtilité du cas Balerdi. Si l’OM vend en Premier League, les prix s’envolent. Si c’est vers la Serie A ou la Bundesliga, les marges sont plus fines. Les clubs italiens, en particulier, négocient sec et n’aiment pas surpayer. L’espoir olympien de toucher 45 millions repose donc en partie sur la nationalité du chèque. Si la Roma est seule sur le coup, difficile d’imaginer une telle somme. Si un club anglais entre dans la danse, alors tout peut changer.
Le marché des transferts est gouverné par des règles simples : rareté du profil, durée de contrat, concurrence sur le dossier. Sur ces trois points, l’OM est plutôt bien armé. D’abord, le profil de Balerdi — défenseur axial technique, formé à Boca Juniors, passé par Dortmund, avec une grosse expérience en Ligue 1 — reste rare. Il n’a que 26 ans. Son contrat long lui donne une valeur comptable élevée dans les livres marseillais, ce qui offre une marge de manœuvre dans la négociation. Ensuite, l’OM n’a pas un besoin urgent de vendre. Contrairement à Lens, par exemple, qui pourrait devoir sacrifier Facundo Medina pour renflouer les caisses. Ce qui fait la force d’un vendeur, c’est aussi sa capacité à dire non. Et Longoria, quoi qu’on en dise, sait être dur en affaires. Enfin, Balerdi est devenu un joueur sur lequel De Zerbi veut construire. Ce genre d’argument, sportif autant qu’économique, a son poids dans la balance. Si un club veut l’arracher, il devra y mettre le prix.
Avec Balerdi, l’OM tient peut-être enfin un joueur capable de rapporter le double, voire le triple de sa mise. Recruté pour environ 11 millions d’euros au Borussia Dortmund, il pourrait en rapporter quatre fois plus. Ce serait un tournant. Car au-delà du cas Balerdi, c’est toute la politique sportive du club qui gagnerait en crédibilité : former ou relancer des joueurs, les faire briller, puis les vendre à prix fort.
Roberto De Zerbi : "Je pense que c'est une partie difficile à analyser, parce que je crois qu'on a fait une très bonne première mi-temps. On n'a pas créé de grandes occasions de but, mais on a fait mieux que Monaco. Nous n'avons pas souffert, nous n'avons pas créé beaucoup d'occasions, mais nous avons eu celle pour marquer, je n'arrive pas à l'expliquer. Le but encaissé, c'est un but stupide. Ça se passe un peu trop souvent. C'est clair que, dans ces matchs, les épisodes déterminent le résultat. Pour moi, le 3-0 n'est pas le bon résultat. Dans le second acte, la partie a tourné à leur avantage, ils ont pu jouer dans les espaces. Mais je vous dis toujours la vérité. Comme je l'ai dit à Reims, comme je le dis aux joueurs, ce n'est pas la vérité absolue, mais c'est la vérité que je pense. Je pense que nous sommes vivants, très vivants, et que nous avons encore de grandes possibilités de nous qualifier pour la Champions League. Je suis positif, car j'ai vu l'équipe s'entraîner cette semaine et jouer aujourd'hui. Si nous devons analyser le résultat, je viens ici, je vous dis le 3-0 et je m'en vais. Si vous me demandez ce que je pense de la partie, le résultat n'est pas bon. Si nous avions marqué avant eux ou à 1-0, avec l'occasion de Luis Henrique… ce n'est pas une occasion, c'est plus que ça. Je crois qu'on aurait vu un autre match. Je n'ai rien à dire aux joueurs. Quand je dois dire quelque chose, je le dis, fortement. Je ne dois pas ne rien dire, nous devons rester unis. Je suis optimiste. Je suis désolé pour les joueurs, car je sais comment ils avaient préparé cette partie. Je suis désolé pour toutes les personnes qui sont venues de Marseille. Mais je suis optimiste aujourd'hui, beaucoup plus que lors de certaines victoires."
Coach, vous dites être optimiste, mais votre équipe a eu des matchs difficiles ces derniers temps avec beaucoup de buts encaissés. Est-ce que vous avez des préoccupations pour les prochains matchs ?
R.D.Z. : "Comme vous le savez, je vis pour le football, donc je suis toujours inquiet. Il y a toujours une inquiétude si ça ne change pas. Je ne change pas si nous perdons un match. Quand je gagne, je suis la même personne. Je ne change jamais. Je suis optimiste quand je vois l'équipe de la première mi-temps. Bien sûr, on cherche, comme on l'a vu avec Ulysse Garcia, parce qu'il est peut-être un peu plus rapide que Cornelius. Nous pensons, moi et mes adjoints, à beaucoup de choses, mais certaines fois, changer fait plus de mal qu'autre chose. Nous attendons que Leo Balerdi revienne, car il est un joueur irremplaçable pour nous, mais nous avons des matchs à jouer sans lui. Il ne faut pas pleurer, il faut lever les mains. Qui veut le plus jouer, va jouer. Et je crois qu'aujourd'hui, à voir la première période, mes joueurs l'ont voulu. Et quand je dois dire quelque chose de mauvais, je le dis, mais quand je dois être le premier à maintenir l'unité, je le fais. Nous voulons tous cette qualification en Ligue des Champions, nous ne devons pas regarder qui est absent, qui est là, combien de défenseurs il y a, nous ne pouvons pas voir qui manque, qui est là, combien de défenseurs il y a, si Luiz Felipe est là ou pas."
Selon vous, votre équipe n'a pas manqué d'agressivité et qu'avez-vous pensé des remplaçants qui sont entrés en jeu ?
R.D.Z. : "Je pense que les entrants ont eu la bonne attitude. Il y a eu une différence entre le premier et le second acte. Le but en première mi-temps a lancé parfaitement la partie, dans les bonnes conditions pour Monaco. Ensuite, nous avons eu du mal. Mais je pense que Bennacer, Amine Gouiri, qui aurait pu marquer sans le miracle du gardien, Dedic, malgré des erreurs techniques, a fait une bonne entrée. Je crois qu'aujourd'hui, ce n'est pas le moment de chercher le coupable. Il reste quelques matchs, je veux toujours l'attitude de la première mi-temps, l'attitude de Toulouse. Et on verra. Les autres équipes ont aussi des confrontations directes, ce n'est pas fini."
Qu'est-ce qui a changé le match pour vous ce soir ?
R.D.Z. : "Un but, un but. Les buts mettent les matchs dans une direction ou dans une autre. On a eu l'occasion de Luis Henrique, une autre situation avec Rabiot à 1-0. Et enfin une autre occasion avec Gouiri, où on aurait pu relancer la partie."
OM : Dedić-Merlin, qui sera l'heureux élu à gauche ?
Le choix du piston gauche occupe actuellement l'esprit de Roberto De Zerbi. Deux profils s'affrontent : Amar Dedić, fraîchement débarqué cet hiver, et Quentin Merlin, auteur d'un début de saison prometteur mais perturbé par les blessures. Chacun présente des atouts distincts, ce qui rend la décision complexe pour l'entraîneur italien.
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Dedić, des premiers pas encore timides
Amar Dedić, international bosnien de 22 ans, doit encore se fondre dans le collectif marseillais. Habitué aux changements fréquents de système au RB Salzbourg, comme l'explique Pierre Gorce, journaliste spécialiste du club autrichien, Dedić évoluait principalement dans un 4-4-2 en losange ces derniers mois. À Marseille, il doit composer avec un dispositif différent et de nouveaux coéquipiers. "Je m’attends à ce qu’il fasse ce qu’il a fait à Salzbourg. Il est important face aux blocs fermés, il possède une vitesse et un changement de rythme intéressants. Il faut qu’il s’adapte, car le championnat autrichien est différent. L’idée de jeu du Red Bull est différente de la mienne. Quand il sera à 100 %, ce sera un joueur important", confiait Roberto De Zerbi en conférence de presse. De son côté, Quentin Merlin n'a pas caché sa joie quant à l'arrivée de son nouveau concurrent au poste de piston gauche : "J’étais content de sa venue. Il peut jouer des deux côtés, mais il se sent plus à l’aise à gauche. Il va nous tirer vers le haut. Je suis très content de le voir décisif, j’espère qu’il va continuer ainsi".
Aligné à droite contre Lens en remplacement de Luis Henrique sanctionné par son entraîneur, Dedić avait pourtant livré une prestation prometteuse avant de sortir sur blessure à la pause. Titulaire à gauche, sa position favorite, face au PSG, il a affiché un visage volontaire, multipliant les courses et les appels. Toutefois, malgré son activité, sa performance a été ternie par une imprécision dans le dernier geste, symbolisée par une remise approximative dans la surface parisienne, gâchant une opportunité cruciale de revenir au score pour l'OM. Ses qualités offensives restent néanmoins visibles : rapide, excellent dribbleur, il est capable d'éliminer facilement ses adversaires directs, comme lors de son entrée remarquée contre Saint-Étienne. En revanche, ses failles défensives inquiètent davantage. Face aux Verts, il s'est fait trop facilement effacer par Irvin Cardona, action qui a mené au seul but adverse ce jour-là au Vélodrome.
Merlin, un départ canon qui s'est essoufflé
De l'autre côté, Quentin Merlin dispose d'un crédit solide auprès de De Zerbi, mais ses récentes blessures ont freiné son élan. Latéral polyvalent, il peut évoluer tantôt en position intérieure, participant activement au milieu de terrain, tantôt en pur ailier, collé à la ligne de touche. Auteur d'une première partie de saison très encourageante, il a vu sa progression interrompue par une blessure contractée lors d'un rassemblement avec l'équipe de France Espoirs en novembre dernier. Depuis son retour, Merlin peine à retrouver son meilleur niveau, obligeant son entraîneur à titulariser ponctuellement Ulisses Garcia à sa place. Lucide sur ses difficultés défensives, Merlin travaille intensément pour gommer ces imperfections. "Je sais que j’ai des lacunes défensives, explique-t-il en conférence de presse, j’essaye de progresser en étant plus proche de l’adversaire et en gagnant davantage mes duels." En phase offensive, son rendement reste insuffisant, notamment dans les derniers mètres. Plusieurs occasions nettes, comme à Angers ou Nice, illustrent ses limites actuelles dans l'exécution du geste décisif. Roberto De Zerbi tempère toutefois ces critiques, soulignant ses qualités techniques et son apport considérable sur les 70 premiers mètres du terrain. "Dans cette partie du jeu, Quentin est extraordinaire. Il a la technique d'un milieu de terrain et il a beaucoup progressé en phase défensive, notamment en termes de concentration et de participation dans les duels individuels. Certes, il doit encore s'améliorer dans les 20 derniers mètres, notamment en termes de passes décisives et de concrétisation des actions. Mais il réalise de bonnes choses et il a toute ma confiance ainsi que celle de ses coéquipiers", affirme l’entraîneur italien, mettant en avant sa technique digne d’un milieu de terrain et ses progrès notables en matière de concentration défensive.
Face à ces profils complémentaires mais encore imparfaits, De Zerbi devra rapidement trancher, surtout avec les échéances cruciales à venir pour l’OM. Le choix entre la fraîcheur dynamique mais encore incertaine de Dedić, et la polyvalence expérimentée mais convalescente de Merlin, pourrait conditionner en grande partie l'équilibre tactique du onze marseillais pour les semaines décisives à venir
La parenthèse enchantée semble s’éloigner pour Mason Greenwood. Arrivé l’été dernier à l’Olympique de Marseille en provenance de Manchester United via un prêt à Getafe, l’attaquant anglais a brillé par ses statistiques en Ligue 1 avec 15 buts en 27 matchs. Pourtant, derrière les chiffres flatteurs, des voix commencent à s’élever, et non des moindres. Éric Di Meco, ancien joueur de l’OM et consultant RMC, a livré une analyse sans concession ce mardi dans le Super Moscato Show.
Pour Di Meco, Greenwood traverse une période difficile, mais le problème est plus profond que la simple méforme : " Il doit avoir un gros problème de comportement et d’état d’esprit ", a-t-il lancé, pointant du doigt une attitude " décevante " et un joueur installé dans un " confort " grâce à ses statistiques.
Remplaçant lors des deux derniers matchs avant la trêve, Greenwood a retrouvé une place de titulaire à Reims. Mais sa prestation n’a pas convaincu, et Roberto De Zerbi lui-même a reconnu qu’il avait manqué des occasions " qu’il ne loupe jamais d’habitude ".
Di Meco, lui, va plus loin : " On lui passe tout. Il a été remis dans la lumière après Getafe, mais s’il est sorti du onze sur des matchs importants, c’est qu’il doit être en dessous de tout à l’entraînement. " Il en a profité pour souligner que selon lui, seuls Balerdi et Rongier montrent un vrai investissement dans le club.
OM-Brest : l’arbitre de la rencontre a été désignée
La Ligue de Football Professionnel a désigné Stéphanie Frappart comme arbitre centrale pour le match entre l’Olympique de Marseille et le Stade Brestois, prévu ce dimanche soir au Vélodrome. Après leur large victoire 5-1 contre Montpellier, les hommes de Roberto De Zerbi devront enchaîner face aux Bretons afin de conserver leur deuxième place au classement. En amont de cette rencontre, les Phocéens s’envoleront ce mardi après-midi pour l’Italie, plus précisément dans le nord de Rome, où ils effectueront une mise au vert. L’objectif de ce séjour est de renforcer l’unité du groupe à quatre journées de la fin du championnat.
Madame Frappart sera accompagnée par Nicolas Rainville et Wilfried Bien, chargés de l’assistance vidéo. Cette saison, elle a plutôt porté chance aux Marseillais, puisqu’elle a officié lors des victoires 2-1 à Nantes et 3-2 contre Toulouse. Plus globalement, l’arbitre de 41 ans a dirigé 13 rencontres officielles de l’Olympique de Marseille, pour un bilan de 9 victoires, 3 nuls et 1 seule défaite. Ce revers remonte au 27 mai 2023, lors d’un match… face à Brest. Ce soir-là, les hommes d’Éric Roy s’étaient imposés 2-1 au stade Vélodrome, alors que le club olympien célébrait les 30 ans de sa victoire en Ligue des champions. Hugo Magnetti avait ouvert le score à la 57e minute, Chancel Mbemba avait égalisé à un quart d’heure de la fin, avant que Mahdi Camara, natif de Martigues, ne donne la victoire à son équipe à la 81e minute.
