OM : Dedić-Merlin, qui sera l'heureux élu à gauche ?

Le choix du piston gauche occupe actuellement l'esprit de Roberto De Zerbi. Deux profils s'affrontent : Amar Dedić, fraîchement débarqué cet hiver, et Quentin Merlin, auteur d'un début de saison prometteur mais perturbé par les blessures. Chacun présente des atouts distincts, ce qui rend la décision complexe pour l'entraîneur italien.

casino sultan app – Vous êtes passionné de jeux de casino et vous souhaitez y jouer facilement depuis votre mobile ? Vous vous demandez comment télécharger et installer

Dedić, des premiers pas encore timides

Amar Dedić, international bosnien de 22 ans, doit encore se fondre dans le collectif marseillais. Habitué aux changements fréquents de système au RB Salzbourg, comme l'explique Pierre Gorce, journaliste spécialiste du club autrichien, Dedić évoluait principalement dans un 4-4-2 en losange ces derniers mois. À Marseille, il doit composer avec un dispositif différent et de nouveaux coéquipiers. "Je m’attends à ce qu’il fasse ce qu’il a fait à Salzbourg. Il est important face aux blocs fermés, il possède une vitesse et un changement de rythme intéressants. Il faut qu’il s’adapte, car le championnat autrichien est différent. L’idée de jeu du Red Bull est différente de la mienne. Quand il sera à 100 %, ce sera un joueur important", confiait Roberto De Zerbi en conférence de presse. De son côté, Quentin Merlin n'a pas caché sa joie quant à l'arrivée de son nouveau concurrent au poste de piston gauche : "J’étais content de sa venue. Il peut jouer des deux côtés, mais il se sent plus à l’aise à gauche. Il va nous tirer vers le haut. Je suis très content de le voir décisif, j’espère qu’il va continuer ainsi".

Aligné à droite contre Lens en remplacement de Luis Henrique sanctionné par son entraîneur, Dedić avait pourtant livré une prestation prometteuse avant de sortir sur blessure à la pause. Titulaire à gauche, sa position favorite, face au PSG, il a affiché un visage volontaire, multipliant les courses et les appels. Toutefois, malgré son activité, sa performance a été ternie par une imprécision dans le dernier geste, symbolisée par une remise approximative dans la surface parisienne, gâchant une opportunité cruciale de revenir au score pour l'OM. Ses qualités offensives restent néanmoins visibles : rapide, excellent dribbleur, il est capable d'éliminer facilement ses adversaires directs, comme lors de son entrée remarquée contre Saint-Étienne. En revanche, ses failles défensives inquiètent davantage. Face aux Verts, il s'est fait trop facilement effacer par Irvin Cardona, action qui a mené au seul but adverse ce jour-là au Vélodrome.

Merlin, un départ canon qui s'est essoufflé

De l'autre côté, Quentin Merlin dispose d'un crédit solide auprès de De Zerbi, mais ses récentes blessures ont freiné son élan. Latéral polyvalent, il peut évoluer tantôt en position intérieure, participant activement au milieu de terrain, tantôt en pur ailier, collé à la ligne de touche. Auteur d'une première partie de saison très encourageante, il a vu sa progression interrompue par une blessure contractée lors d'un rassemblement avec l'équipe de France Espoirs en novembre dernier. Depuis son retour, Merlin peine à retrouver son meilleur niveau, obligeant son entraîneur à titulariser ponctuellement Ulisses Garcia à sa place. Lucide sur ses difficultés défensives, Merlin travaille intensément pour gommer ces imperfections. "Je sais que j’ai des lacunes défensives, explique-t-il en conférence de presse, j’essaye de progresser en étant plus proche de l’adversaire et en gagnant davantage mes duels." En phase offensive, son rendement reste insuffisant, notamment dans les derniers mètres. Plusieurs occasions nettes, comme à Angers ou Nice, illustrent ses limites actuelles dans l'exécution du geste décisif. Roberto De Zerbi tempère toutefois ces critiques, soulignant ses qualités techniques et son apport considérable sur les 70 premiers mètres du terrain. "Dans cette partie du jeu, Quentin est extraordinaire. Il a la technique d'un milieu de terrain et il a beaucoup progressé en phase défensive, notamment en termes de concentration et de participation dans les duels individuels. Certes, il doit encore s'améliorer dans les 20 derniers mètres, notamment en termes de passes décisives et de concrétisation des actions. Mais il réalise de bonnes choses et il a toute ma confiance ainsi que celle de ses coéquipiers", affirme l’entraîneur italien, mettant en avant sa technique digne d’un milieu de terrain et ses progrès notables en matière de concentration défensive.

Face à ces profils complémentaires mais encore imparfaits, De Zerbi devra rapidement trancher, surtout avec les échéances cruciales à venir pour l’OM. Le choix entre la fraîcheur dynamique mais encore incertaine de Dedić, et la polyvalence expérimentée mais convalescente de Merlin, pourrait conditionner en grande partie l'équilibre tactique du onze marseillais pour les semaines décisives à venir