OM – Medhi Benatia a joué un rôle clé dans la venue de Pavard

Benjamin Pavard prêt à relever le défi défensif de l’OM

Benjamin Pavard est arrivé hier midi à l’aéroport de Marignane pour rejoindre l’Olympique de Marseille. Prêté par l’Inter Milan dans le cadre d’un prêt payant de 2,5 M€ assorti d’une option d’achat à 15 M€, l’international français de 29 ans doit renforcer une défense marseillaise en difficulté. Son arrivée a été officialisée par le club peu avant 19 heures, mercredi 10 septembre.

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Après quatre saisons au Bayern Munich puis deux à l’Inter, Pavard débarque sans appréhension et plutôt en forme, n’ayant pas joué avec les Bleus lors de la trêve internationale. À son arrivée, il a affirmé : « Il n’y avait que l’OM dans ma tête, je ne voulais que l’Olympique de Marseille. Je suis très fier de rejoindre un club aussi prestigieux. » Accueilli par une cinquantaine de supporters, il a ajouté : « J’ai déjà hâte d’être vendredi au Vélodrome et de sentir la ferveur des supporters. J’espère vivre de belles émotions ici. »

Pavard connaît déjà l’ambiance du stade marseillais, qu’il avait qualifiée d’« incroyable » en 2016 avec le LOSC. Il pourrait faire ses débuts dès demain face à Lorient, profitant de l’absence de CJ Egan-Riley, suspendu, et du retour tardif de Leo Balerdi. Le défenseur a joué son dernier match le 25 août avec l’Inter contre le Torino (5-0), à son poste préféré de défenseur axial droit.

Le coach Robert De Zerbi pourrait rapidement l’intégrer dans une charnière remaniée, aux côtés de Nayef Aguerd, autre recrue estivale. Les deux joueurs devront corriger une animation défensive marseillaise encore fragile, mise en difficulté face à Rennes (0-1) et au Paris FC (5-2). Pablo Longoria avait rappelé en mai : « Comme on défend très haut, on doit avoir des joueurs très forts dans l’anticipation et intelligents dans la lecture du jeu, mais aussi un niveau de vitesse extraordinaire. »

L’international tricolore sait l’importance de sa mission, à commencer par le choc contre Lorient, puis en Ligue des champions mardi prochain face au Real Madrid, où il devra notamment contenir Kylian Mbappé.

Benjamin Pavard impatient de débuter avec l’OM au Vélodrome

Benjamin Pavard a atterri hier midi à Marignane dans une ambiance relativement calme, avant d’être accueilli par une cinquantaine de supporters. Prêté par l’Inter Milan avec option d’achat estimée à 16 M€, le champion du monde 2018 arrive pour incarner l’ambition d’un OM orphelin d’un grand nom. Malgré un palmarès riche, avec notamment une Ligue des champions remportée au Bayern Munich en 2020 et une finale disputée l’an dernier avec l’Inter, son arrivée n’a pas déclenché l’effervescence connue pour d’autres recrues marseillaises.

Vêtu d’un t-shirt blanc et d’une écharpe olympienne, le défenseur a pris le temps de signer des autographes et de poser avec ses fans, certains ayant fait le déplacement depuis son Nord natal. Présent la veille sur le banc des Bleus au Parc des Princes après avoir été convoqué en renfort par Didier Deschamps, Pavard s’est rapidement plongé dans l’univers marseillais en participant dès l’après-midi à une première séance dirigée par Roberto De Zerbi.

L’international aux 55 sélections n’a pas caché son impatience : « Je suis très fier de rejoindre l’Olympique de Marseille, un club prestigieux. J’ai hâte d’être au Vélodrome, pour y sentir la ferveur des supporters. J’espère vivre de belles émotions ici. J’ai déjà joué avec Lille dans ce stade, c’était déjà une ambiance incroyable. Je suis impatient de vivre de grands moments avec l’OM, et j’ai hâte de débuter vendredi face à Lorient. »

Au sujet de son choix, il a précisé : « Il n’y avait que l’OM dans ma tête, je ne voulais que l’Olympique de Marseille. Avec Medhi Benatia, on a eu une grande discussion, et en parlant ce matin encore avec le coach, je suis très heureux de rejoindre ce groupe de qualité. J’espère que l’on va faire de belles choses tous ensemble. » Pavard, attendu en charnière centrale, se concentre sur la réception de Lorient avant les rendez-vous de Ligue des champions, dont le premier face au Real Madrid.

OM féminin: coup de tonnerre, l'entraîneur écarté après le stage en Espagne

Un communiqué surprise du club marseillais

L’Olympique de Marseille a officialisé ce mercredi soir la mise à pied de son entraîneur de l’équipe féminine Frédéric Gonçalves. L’annonce a pris de court les observateurs, d’autant qu’elle survient seulement une semaine après un incident survenu lors d’un match amical en Espagne. Dans l’attente de précisions, le club a désigné l’adjoint Dalin Anrifani pour assurer l’intérim à la tête du groupe.

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Le contexte d’un stage mouvementé en Espagne

Les joueuses olympiennes étaient en préparation de pré-saison à Gérone, où elles ont affronté plusieurs clubs locaux. La rencontre face au Club Esportiu Europa avait été interrompue à la suite d’une altercation entre les deux équipes. Quelques jours plus tard, les Marseillaises se sont inclinées 1-0 contre le FC Badalona, clôturant un stage déjà marqué par les tensions.

Un entraîneur qui avait ramené l’OM dans l’élite

Arrivé en 2024, Frédéric Gonçalves avait réussi à relancer l’OM féminin en les ramenant en Première Ligue à l’issue de la saison 2024-2025. Après cinq ans passés en deuxième division, le club avait retrouvé un niveau conforme à ses ambitions. Sa mise à pied, au-delà de la dimension sportive, semble donc davantage liée au climat disciplinaire entourant le vestiaire qu’aux résultats récents.

Des répercussions possibles sur le groupe

Selon plusieurs échos, l’arrivée récente de recrues internationales n’a pas suffi à apaiser la situation. La Norvégienne Maria Thorisdottir aurait même envisagé de quitter le stage prématurément. Ces signaux illustrent un malaise que le club souhaite manifestement résoudre en changeant de direction technique. Reste à savoir si cette décision apportera la sérénité nécessaire avant le début de la saison 2025-2026.

Mercato OM – le Bayern a-t-il vraiment pensé à Amine Gouiri cet été ?

L’attaquant international algérien de l'OM a vu son nom figurer sur la short-list du Bayern Munich à la fin du mois d'août, selon Foot Mercato. Pour l’OM et son directeur sportif Medhi Benatia, un tel intérêt constituait une vraie menace. Mais le joueur a rapidement dissipé les doutes : Gouiri voulait rester à Marseille, où il s’est imposé comme un cadre offensif. Le Bayern, de son côté, a finalement tourné son regard vers Nicolas Jackson, l’attaquant sénégalais de Chelsea. Sauf qu'il faut rentrer un peu plus dans les détails, avoir le contexte, pour comprendre dans quelle mesure les contacts ont eu lieu. 

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Un plan B au cas où il y ait un problème avec Nicolas Jackson

Après les départs de Thomas Müller et Leroy Sané programmés en fin de saison dernière, le Bayern Munich avait envie de se renouveler avec des profils offensifs différents : un ailier et un attaquant pour seconder Harry Kane. Pour le premier poste, c'est Luis Diaz qui a signé en provenance de Liverpool (et pour 70 millions d'euros). Pour ce qui est de l'attaquant, le club bavarois avait dans le viseur l'espoir national, Nick Woltemade. Mais l'attaquant international espoir allemand a finalement pris la route en fin de mercato de Newcastle, qui a posé 85 millions d'euros sur la table. Le Bayern a donc misé sur un prêt de Nicolas Jackson de Chelsea. L'attaquant sénégalais est d'accord et fait le voyage en Bavière. Problème, Liam Delap, sur qui les Blues ont misé 35 millions d'euros à ce mercato, apprend dans le même temps que la blessure qu'il a contracté au dernier match est sérieuse. Le club londonien veut annuler le prêt de Jackson pour le garder en doublure de Joao Pedro. L'attaquant passé par Villarreal est furieux. C'est à ce moment-là que les dirigeants du Bayern commencent à anticiper des plans B si jamais Chelsea parvenait à ses fins, et envisagent la possibilité de se tourner vers Amine Gouiri. Mais rien de vraiment sérieux puisque Chelsea parviendra à casser le prêt de Marc Guiu à Sunderland, et Nicolas Jackson pourra signer en Bavière.

Des offensifs de Ligue 1 très convoités

Le cas Gouiri n’est pas isolé. Cet été, plusieurs clubs étrangers ont scruté avec attention le marché français, souvent à la recherche d’attaquants au rapport qualité/prix attractif. Dans l’ombre des gros transferts médiatisés, des discussions plus discrètes ont eu lieu autour de certains profils, preuve que la Ligue 1 reste un vivier très suivi par les recruteurs européens. Si tous ces dossiers n’ont pas abouti, ils confirment néanmoins une tendance, les attaquants issus du championnat de France attirent toujours l’œil des clubs du top 10 européen. Pour les joueurs, c’est une reconnaissance internationale. Pour les clubs français, en revanche, cela représente autant une opportunité financière qu’une menace sportive en pleine saison.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Mercato OM – Harit, Lirola et Maupay bel et bien toujours sur le départ !

Si la France et les principaux championnats européens ont bouclé leur marché des transferts, certaines ligues restent encore accessibles. C’est le cas de la Turquie, de l’Arabie Saoudite ou encore du Qatar, où les clubs disposent d’une semaine supplémentaire pour recruter. Un délai précieux pour plusieurs clubs français désireux d’alléger leur effectif, dont l’OM.

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Trois joueurs hors des plans

À Marseille, trois noms reviennent avec insistance : Neil Maupay, Pol Lirola et Amine Harit. Tous trois ne figurent pas dans la liste transmise à l’UEFA pour les compétitions européennes, signe clair qu’ils n’entrent pas dans les plans sportifs. La direction phocéenne, en lien avec les agents des joueurs concernés, explore donc toutes les pistes possibles pour leur offrir un rebond selon Foot Mercato. Une information qui confirme ce qui a pu être dit sur le plateau du Phocéen ce lundi soir, lors de l'émission spéciale sur la dernière heure du mercato.

Des dossiers compliqués à gérer

La difficulté réside dans la combinaison entre le statut contractuel, les attentes salariales et le niveau de compétition recherché. Pour des clubs étrangers, il s’agit souvent de compromis financiers lourds. L’OM, qui ne souhaite pas alourdir sa masse salariale avec des éléments sans temps de jeu, pousse activement mais sait que ces opérations relèvent du parcours du combattant. Ce type de situation n’est pas nouveau du côté marseillais. Ces dernières saisons déjà, plusieurs éléments avaient prolongé leur présence malgré une mise à l’écart sportive, avant de trouver une porte de sortie tardive. Cette gestion des indésirables illustre les difficultés structurelles rencontrées par le club lorsqu’il s’agit d’alléger son effectif à la clôture du mercato.

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OM 4/0 Lorient – les notes des Olympiens !

LES TOPS

Murillo Amir 8.0

On retrouve l'excellent Murillo de la saison dernière. En confiance derrière pour faire la différence techniquement sur ses relances, décisif et précieux dans son apport du surnombre devant.

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Aguerd Nayef 7.5

Un match de patron derrière, totalement serein dans les airs et ses interventions, récompensé par un but en fin de match. Les débuts de rêve.

Greenwood Mason 7.5

Buteur sur penalty, passeur sur corner comme contre le Paris FC. Mais cette fois-ci match complet car pendant 90 minutes il a été dangereux.

Pavard Benjamin 7.5

Lui aussi, ce sont les débuts rêvés. Avec un but sur corner sur une superbe tête et déjà une attitude de cadre avec ses partenaires.

Gomes Angel 7.0

Son meilleur match à l'OM. En confiance pour multiplier les passes au milieu, trouver Greenwood le plus possible, et puis il y a ce but, parfaitement maitrisé.

SATISFAISANT

Kondogbia Geoffrey 6.5

Il se devait de répondre présent. Mission accomplie dès la dixième minute avec cette ouverture en profondeur parfaite pour Murillo qui amène le penalty et l'expulsion.

Medina Facundo 6.5

Dès ses débuts on trouve un Medina qui fait du Medina, bien déterminé, bien méchant, même s'il n'y avait pas forcément de quoi en face.

De Lange Jeffrey 6.0

Il n'a rien eu à faire jusqu'à une frappe de Laurent Abergel dans le dernier quart d'heure. Il aura d'autres occasions de se montrer.

Højbjerg Pierre-Emile 6.0

Une bonne entrée du Danois, avec notamment une talonnade pour Greenwood dans la surface qui fait dire qu'il est sur le retour

Nadir Bilal 6.0

Bien en fin de première période, dans ses pressings notamment, il a manqué de justesse technique sur ses contrôles et ses passes en seconde période.

Paixão Igor 6.0

Le public, excité au moment de son entrée, ne s'y est pas trompé. Sur ses prises de balle, on sent le potentiel du pendant de Greenwood.

Vermeeren Arthur Non noté

Une entrée sur la fin pour la forme alors qu'il n'y avait plus trop match et… déjà une passe décisive à son actif puisque c'est lui qui décale Aguerd.

MOYEN

Gouiri Amine 5.5

En 90 minutes sur le terrain, il aurait sûrement trouvé le chemin des filets. Mais Bamo Méïté en a décidé autrement en s'attaquant bêtement à son épaule en voulant l'empêcher de marquer. Frustrant.

O'Riley Matt 5.5

On sent qu'il connaît le football et le football collectif. C'est juste qu'il a besoin de temps pour bien se comprendre avec ceux qui l'entourent.

Weah Timothy 5.5

Il a proposé sur son côté et a su être autoritaire sur ses duels défensifs.

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Pour plus de lisibilité, la rédaction du Phocéen vous fait découvrir sa nouvelle grille de notation :

De 0 à 3 – AFFLIGEANT

Le joueur a été nullissime. Tout est dit !

De 3.5 à 4 – LES FLOPS

Le joueur est passé à côté de son match, il est clairement dans les flops

De 4.5 – DECEVANT

Le match est considéré comme médiocre, c'est-à-dire qu'il est en dessous de la moyenne. Le joueur n'a pas donné satisfaction.

De 5 à 5.5 – MOYEN

Mais à ce niveau, les professionnels doivent apporter plus à leur équipe. La prestation n'est pas forcément satisfaisante…

De 6 à 6.5 – SATISFAISANT

Enfin ! Le match est considéré comme bon. Le joueur a effectué une bonne partie, même s’il peut mieux faire. Il a fait le boulot comme on dit dans le jargon.

De 7 à 8.5 – LES TOPS

Très bon match. Le joueur a apporté tout ce qu'il pouvait à son équipe et on ne peut pas lui demander beaucoup plus.

De 9 à 10 – EXCEPTIONNEL

Ne nous y trompons pas, ces notes ne seront pas souvent de sortie. Elles salueront une partie extraordinaire d'un de nos Olympiens.

Real 2/1 OM – défaite logique mais porteuse d'espoirs

Il y a des défaites qui pèsent lourd, qui marquent au fer rouge les esprits et nourrissent des décennies de désillusions. L’Olympique de Marseille en a connu plus que de raison en Ligue des champions. Le Santiago Bernabéu, en particulier, n’a jamais été un terrain fertile : 2003, 2009… à chaque fois, le Real Madrid avait surclassé une équipe marseillaise réduite au rôle de figurant. Mais ce mercredi soir, le scénario a été différent. Certes, l’OM s’est incliné (2-1). Mais celle-ci a une saveur particulière, parce qu’elle raconte une équipe qui a joué au football, qui a osé, et qui a prouvé qu’elle pouvait regarder le monstre madrilène dans les yeux. 

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Dès l’entame, l’OM a refusé de reculer. Loin du bloc bas et des longs dégagements qui caractérisaient trop souvent les campagnes passées, les Olympiens ont posé le ballon. À la pause, ils affichaient même 54 % de possession et plus de passes réussies que leurs prestigieux hôtes. Face à une armada menée par Kylian Mbappé, Rodrygo ou encore Arda Güler, cette audace relevait presque de la provocation. Mais elle fut payante. Sur un pressing intelligent, Mason Greenwood a subtilisé un ballon avant de lancer Timothy Weah, qui a conclu avec sang-froid (22e).

La suite fut un bras de fer. Portés par un Geronimo Rulli héroïque – dix arrêts en une mi-temps, une statistique hors normes – les Marseillais ont longtemps cru pouvoir repousser la vague blanche. L’Argentin a sorti l’arsenal complet : réflexes, plongeons, parades réflexes au sol ou sous la barre. L’ancien de Villarreal et de la Real Sociedad a offert un récital, au point de frustrer le public madrilène. Mais la soirée a basculé. À la 72e minute, Dani Carvajal est expulsé après une faute grossière. Le score est de 1-1, l’OM est en supériorité numérique, tout devient possible. Le Bernabéu gronde, le Real doute. Mais à ce moment précis, les Marseillais hésitent. Faut-il pousser, mettre le pied sur l’accélérateur, profiter de la faille ? Ou au contraire rester prudents, de peur de se découvrir face à des flèches comme Mbappé ou Vinicius ? L’équipe reste dans un entre-deux, sans trancher. Huit minutes plus tard, sur une accélération du Brésilien fraichement entré, Facundo Medina contre le ballon au sol, qui effleure sa main. L’arbitre désigne le point de penalty. Une décision sévère selon de nombreux observateurs, mais Mbappé ne se fait pas prier. 2-1, rideau. C’est ce flottement, ce moment d’indécision, ces huit minutes qui coûtent le match à l’OM. Car une équipe sûre de son plan, qui aurait poussé 30 mètres plus haut, aurait sans doute évité d’être acculée sur cette action. Et qui sait…

On en est venu à pester de ne pas avoir vu l’OM pousser davantage en fin de match, comme si l’adversaire avait été Nantes ou Angers. C’est dire le chemin parcouru. Cette impression est nouvelle, et elle compte. Elle signifie que l’OM a enfin joué au football à ce niveau, qu’il a proposé une identité claire, qu’il a affiché de la personnalité. Oui, le Real a tiré 28 fois, oui, il s’est créé 3,65 xG, mais Marseille a répondu, Marseille a joué. L’OM a montré qu’il pouvait se tenir debout dans la plus prestigieuse des compétitions. En capitalisant sur ce match, les victoires viendront, en Ligue 1 comme en Ligue des champions. Cette audace a un coût : elle expose à des risques, elle rend chaque erreur plus punitive. Mais elle donne aussi un cap, une identité. C’est peut-être cela, le plus grand enseignement de cette soirée madrilène : l’OM a perdu, mais il a gagné une crédibilité. 

Lyon-OM : on connaît l'arbitre…

La LFP a désigné François Letexier pour diriger le choc entre Lyon et l’Olympique de Marseille ce week-end. Une annonce qui ne laisse pas insensibles les supporters marseillais, tant l’arbitre de 36 ans a marqué certains souvenirs, parfois amers, dans son rapport avec le club phocéen.

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Un bilan globalement positif avec l’OM

En chiffres, la présence de François Letexier n’a rien d’un mauvais présage pour l’Olympique. En vingt-sept rencontres arbitrées par le Breton, Marseille affiche un bilan plutôt flatteur : quinze victoires, cinq nuls et seulement sept défaites. 

Le précédent Harit face au PSG

Mais la mémoire collective retient surtout un épisode récent et douloureux : lors du Classique au Vélodrome face au PSG, en octobre dernier, François Letexier avait expulsé Amine Harit dès la 20ᵉ minute. Le Marocain avait vu rouge pour un geste jugé dangereux sur Marquinhos. L’arbitre avait justifié sa décision en évoquant une jambe tendue vers le torse et une trace de crampons visible sur le corps du défenseur parisien. Le VAR n’avait pas corrigé la sanction et la Direction Technique de l’Arbitrage avait publiquement validé son choix. Résultat : Marseille avait été réduit à dix et l'OM avait sombré, provoquant une vague de critiques à l’encontre du sifflet breton. 

La compo de l’OM bousculée avant Lorient : révélations de dernière minute

Un groupe presque au complet mais deux absents de poids

Le staff marseillais devrait convoquer l’ensemble de ses recrues pour la réception de Lorient, mais trois cadres débuteront certainement sur le banc. Pierre-Emerick Aubameyang et Leonardo Balerdi, tous deux en phase de récupération après être rentrés tardivement de sélection, ne seront pas alignés au coup d’envoi.

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La surprise Jeffrey De Lange dans les cages

Présent dans le groupe, Gerónimo Rulli ne devrait pas non plus être titularisé. C’est donc Jeffrey De Lange qui est pressenti pour débuter dans les buts. Le portier néerlandais s’apprête à connaître sa première titularisation de la saison, une opportunité pour lui de démontrer sa fiabilité et de gagner des points dans la hiérarchie des gardiens.

Des choix forts pour la gestion des jeunes

Alors que certains s’attendaient à voir des visages issus du centre de formation, deux des jeunes les plus prometteurs, Robinio Vaz et Darryl Bakola, ont finalement été orientés vers un entraînement avec leurs catégories respectives.

La réception de Lorient reste capitale pour les Marseillais, désireux de se relancer et d’installer une dynamique positive dès le début de ce mois de septembre. Privé de deux cadres, le vestiaire olympien comptera sur ses recrues et ses hommes forts pour affirmer ses ambitions, tout en surveillant les ajustements nécessaires sur le plan défensif et offensif.

OM – le milieu de terrain, ce gros chantier

À quelques jours de la fermeture du mercato estival, l’Olympique de Marseille se retrouve face à une évidence : le cœur du jeu est son talon d’Achille. Le milieu de terrain, secteur toujours considéré comme la clef de voûte d’une équipe ambitieuse, reste aujourd’hui trop fragile, trop incertain, et surtout trop incomplet. Le dossier Rabiot, resté en suspens, a mis en lumière des carences déjà bien présentes avant son éviction du groupe. Sans une réaction rapide, le club risque de payer cher cette impréparation.

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Car il faut le rappeler, même lorsque l’international français était encore intégré à l’effectif, l’équilibre n’était pas assuré. Geoffrey Kondogbia, souvent fragile physiquement, ne peut porter seul l’entrejeu. Derrière lui, Bilal Nadir ou Darryl Bakola incarnent des promesses intéressantes, mais insuffisantes pour une saison où l’OM vise les sommets nationaux et européens. La situation était déjà précaire, elle devient alarmante sans Rabiot. Et le timing n’arrange rien : la fenêtre des transferts se referme lundi 1er septembre à 20h. L’urgence est désormais palpable.

Le contraste avec la saison dernière est saisissant. En plus d'Hojbjerg toujours présent, l’OM avait alors pu s’appuyer sur Valentin Rongier, pilier de régularité désormais parti à Rennes, et sur Ismaël Bennacer, prêté en janvier par Milan, qui avait exprimé une réelle volonté de rester. Mais le retour du milieu algérien en Italie, associé à ses doutes physiques persistants, a fini par refroidir la direction phocéenne. Résultat : en l’espace de quelques semaines, De Zerbi a vu disparaître trois noms majeurs de son milieu – Rongier, Bennacer et Rabiot – sans qu’ils aient été réellement remplacés.

Ceballos le coup dur

Le coup le plus dur est venu récemment, avec le refus de Dani Ceballos. Alors que tout semblait ficelé avec le Real Madrid, l’Espagnol a changé d’avis dans les dernières heures, laissant la direction marseillaise avec une immense frustration. Un camouflet qui s’ajoute à une série de déconvenues dans ce secteur du jeu. Pourtant, malgré ce coup de massue, Pablo Longoria et Medhi Benatia ne baissent pas les bras. Ils savent que leur crédibilité, autant que les ambitions sportives du club, dépendent de leur capacité à livrer rapidement un renfort solide.

Pour l’instant, la seule recrue estivale au milieu s’appelle Angel Gomes. Arrivé libre au tout début du mercato, l’ancien Lillois représente une piste intéressante mais ne peut, seul, combler le vide laissé par les départs. Sa technique et sa polyvalence séduisent De Zerbi, mais il ne peut être considéré comme la pièce maîtresse d’un entrejeu destiné à rivaliser avec les meilleures équipes de Ligue 1 et d’Europe.

À ce stade, l’OM se retrouve donc dans une situation paradoxale : ambitieux dans son projet de jeu, exigeant dans ses objectifs, mais affaibli dans le secteur même qui doit garantir la fluidité et la solidité de son dispositif. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus le club d’un mercato inachevé, et chaque heure qui s’écoule accroît la pression sur la direction.

Longoria et Benatia l’ont compris : il est impensable de ne pas donner à Roberto De Zerbi les armes nécessaires pour développer son football. Le technicien italien a besoin d’un milieu robuste, capable d’articuler la relance et de protéger la défense, mais aussi de projeter le jeu vers l’avant. Pour l’instant, il manque ces profils, et le temps presse.

Il reste encore quelques jours, mais ils seront décisifs. Les supporters attendent des actes, pas des promesses. Le milieu de terrain marseillais est aujourd’hui un chantier à ciel ouvert. S’il n’est pas renforcé avant lundi soir, le risque est grand que l’OM entame la saison avec une faille majeure en plein cœur de son équipe. Et à ce niveau, la sanction est rarement indulgente.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM – pourquoi Kondogbia est encore dans les petits papiers de De Zerbi

Arrivé à l’été 2023, Geoffrey Kondogbia n'a pas eu un parcours paisible à Marseille. Sur sa première saison, il a failli dans l'entrejeu. Globalement décevant, il n'est pas parvenu à faire oublier Mattéo Guendouzi. Placé sur la liste des transferts en fin d'exercice, il voit sa direction lui soumettre l'idée d'une renégociation à la baisse. Surprise, le joueur ne se braque pas et comprend le raisonnement. Il parvient aussi à convaincre le nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi, qu'il peut être dans le projet. 

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Il démarre la saison, pas forcément dans la peau d'un titulaire puisqu'on imagine alors que la paire Pierre-Emile Hojbjerg – Ismaël Koné va régner sur l'entrejeu. Sauf que l'international canadien se blesse en fin de préparation. Kondogbia démarre aux côtés du Danois. Puis, pour la 5e journée, il se teste en défense centrale alors que Leonardo Balerdi se fait expulser après quelques minutes seulement à Lyon. Il va sortir un très gros match. Brassiet et Cornélius n'étant pas à la hauteur de ce qu'attend De Zerbi d'un défenseur avec le ballon, l'ancien de Valence et l'Inter Milan va prendre le rôle. Sur la saison, il sera le 8e joueur de champ le plus utilisé. 

Pour autant, certaines de ses prestations ont rappelé que ce n'est pas un vrai défenseur de métier, et l'OM s'est mis en quête de recruter des options plus sûres dans ce secteur. Facundo Medina, Nayef Aguerd, Benjamin Pavard et CJ Egan-Riley ont signé pour ce secteur de jeu. Un horizon bouché pour Kondogbia mais ce n'est pas un souci puisque le joueur s'attendait à retrouver sa place au milieu de terrain. En cinquième option derrière Rongier, Hojbjerg, Rabiot et Bennacer ? Le mercato et l'après-match à Rennes sont passés par là. L'OM a renoncé à l'international algérien, dont le retour en prêt au dernier moment était programmé, pour partir sur un profil plus jeune en la personne d'Arthur Vermeeren. Matt O'Riley a également signé. Kondogbia alors ? Contre Lorient vendredi, il était titulaire. Une option pas surprenante pour un dirigeant de l'OM qui nous glissait après la semaine d'entraînement : "Il y a beaucoup de nouveaux dans le onze, le coach doit pouvoir compter sur quelqu'un qui comprend déjà parfaitement son projet de jeu".

Dès la 10e minute de jeu, le milieu justifiera cette confiance avec une ouverture décisive pour Murillo qui obtient un penalty et le rouge pour un adversaire. Mission accomplie. Et cela pourrait ne pas s'arrêter là. Selon L’Equipe, son profil athlétique et sa sérénité dans la gestion des temps faibles séduisent particulièrement Roberto De Zerbi et son staff. De quoi imaginer une nouvelle titularisation contre le Real ?

Un choix stratégique face au Real Madrid

Dans ce match, la bataille du milieu de terrain sera déterminante, l’expérience et le volume de jeu de Kondogbia pourraient peser lourd. Sa capacité à casser les transitions adverses et à protéger sa défense centrale est un argument de poids pour son entraîneur. Mais, si RDZ aime installer le gaucher du côté droit de son milieu de terrain, il a un autre profil dans ce registre : Hojbjerg, qui était remplaçant contre les Merlus après ses deux matchs internationaux. La logique voudrait donc qu'ils soient tout de même deux pour ce poste-là.

Des retrouvailles avec le Real Madrid

Mais il ne faut peut-être pas enterrer trop vite "Kondo", qui a l'habitude des matchs contre le Real Madrid (c'est en carrière le club qu'il a le plus affronté que ce soit avec Séville au début de sa carrière, avec Valence ou encore avec l'ennemi voisin, l'Atlético Madrid).