Angel Gomes : "Ce n’est pas normal, mais ça arrive dans un vestiaire"

C'est une victoire importante. Déjà, le résultat compte, mais surtout, est-ce que retrouver de la joie et de la sérénité vous rassure un peu après ce début de saison compliqué ?

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Angel Gomes : Oui, c'était dur pour tout le monde. C'était une semaine dure pour l'équipe, pour le club, pour tout le monde, mais pour nous le plus important c'était les trois points et la victoire.

C'était difficile lorsque le Paris FC est revenu à deux partout. Le public a commencé à vous siffler par moments. Comment avez-vous vécu cet épisode, même s'il n’a pas duré très longtemps ?

A.G. : Non, je comprends la frustration, c'est normal. Même nous, je sens la frustration. Mais le plus important c'est de gagner le match. C'est une saison longue et parfois tu vas jouer des matchs comme ça. Et pour moi, quand tu as un joueur qui entre du banc et qui fait un match comme ça, tu as besoin de tout le monde. Et pour moi, je pense que c'est important ça aussi.

Angel, d’un point de vue personnel, le match à Rennes a été compliqué pour toi. Là, on t’a vu plus à l’aise au milieu de terrain, dans le jeu long, les sorties de balle sous pression… Quelles sont tes sensations ? Est-ce que tu te sens en progrès ?

A.G. : Je me sens bien. Pour moi, c'est le deuxième match de la saison. C'est un nouveau club pour moi, avec un style de jeu différent et avec le temps, je vais mieux connaître les joueurs qui jouent avec moi, et le style. Et non, je me sens confortable. J'ai un très bon coach et de très bons joueurs avec moi. Comme ça, c'est plus facile.

Le coach a évoqué un possible retour d’Adrien Rabiot. Est-ce que tu étais au courant ? Qu’en penses-tu ? Serait-ce une bonne nouvelle ?

A.G. : Ça, ce n'est pas une question pour moi. Ça, c'est une question pour le coach. Je ne sais pas. Je suis un joueur. Mon job, c'est jouer. Je ne sais pas répondre à cette question.

Toi, personnellement, tu as été choqué par ce qui s’est passé dans le vestiaire la semaine dernière ? On a dit que le groupe avait été secoué. Tu as déjà vu ça dans un vestiaire ?

A.G. : Ce n'est pas normal, mais ça arrive dans un vestiaire. Et après, le plus important c'est que tout le monde soit ensemble. C'est une saison longue. C'est une saison longue. Le plus important c'est ça.

Talk Show : quelle fin de mercato pour l'OM ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce jeudi 18 août 2025 présenté par Slim Hanayen avec Romain Canuti, Christian Cataldo et Johan (Oh jeune).

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Partie 3 : Mercato : quel plan pour ce sprint final ?

Partie 4 : Questions / Réponses

OM : Weah et Zhegrova ont animé la soirée olympienne

Zhegrova, un profil qui intrigue l’OM et soulagerait Lille

Dans sa quête estivale de renforts offensifs, l’Olympique de Marseille garde un œil attentif sur Edon Zhegrova. L’ailier kosovar de 26 ans, écarté du groupe professionnel à Lille après avoir refusé une prolongation, est une cible suivie depuis longtemps par Medhi Benatia. Le directeur du football de l’OM a toujours salué le flair du LOSC sur ce dossier. Bien que Mason Greenwood soit aujourd’hui considéré comme « intransférable », ce n’était pas encore le cas en mars, lorsque son attitude suscitait des interrogations. C’est à ce moment-là que Zhegrova a été à nouveau envisagé comme possible alternative. Aujourd’hui, Lille cherche à se séparer d’un joueur blessé depuis décembre 2024, valorisé à 15 millions d’euros plus bonus, malgré un bilan en L1 mitigé (15 buts et 11 passes en 80 matches). L’intérêt de l’OM, bien que réel, se heurte à deux obstacles : l’absence de place pour un extra-communautaire et l’absence d’offre formelle. Le président Olivier Létang n’a pas encore discuté de ce dossier avec Pablo Longoria. Zhegrova, au tempérament volcanique mais au talent certain, pourrait incarner une doublure imprévisible à Greenwood, voire un éventuel successeur. Des agents explorent aussi la piste saoudienne pour l’Anglais, dont une vente serait complexe, Manchester United devant toucher une forte part de la revente. Zhegrova représente ainsi une opportunité typique de l’OM… mais pas sans contraintes.

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Timothy Weah accueilli en héros à Marseille

Mardi soir, Timothy Weah a débarqué à l’aéroport de Marignane dans une ambiance digne des grandes arrivées marseillaises. Entouré de son père George Weah, ancienne gloire du club, et de sa mère, l’international américain de 25 ans a été accueilli par près de 300 supporters, bruyants et enthousiastes malgré l’heure tardive. Acclamé, écharpe de l’OM autour du cou, le nouveau joueur n’a pas caché son émotion face à cet engouement inattendu. Weah, qui appartenait à la Juventus, s’apprête à s’engager officiellement avec l’OM via un prêt payant d’un million d’euros, assorti d’une obligation d’achat de 14 millions, auxquels pourraient s’ajouter 3 millions de bonus. L’accord entre les deux clubs a été trouvé dimanche, mais la Vieille Dame n’a donné son feu vert définitif que mardi matin. Le joueur s’est donc rapidement envolé vers Marseille après avoir quitté le camp d’entraînement de la Juve à Herzogenaurach, en Allemagne, où il s’entraînait à l’écart du groupe. Arrivé par un vol privé en provenance de Paris, Timothy Weah a pris le temps de partager des selfies avec les supporters, déjà conquis. Il s’est montré touché par cet accueil chaleureux : « Je ne le mérite pas, mais cela me donne envie de tout donner pour ce club. Maintenant, je suis marseillais ! » La visite médicale prévue aujourd’hui marquera l’ultime étape avant son officialisation. Weah s'apprête désormais à marcher dans les pas de son père à l'OM.

Mercato OM : OM-Juventus, les positions se rapprochent pour Timothy Weah

Le feuilleton Timothy Weah prend une tournure favorable pour l’Olympique de Marseille. Longtemps freiné par des tensions entre la Juventus et le clan du joueur, le dossier semble désormais sur la bonne voie. L’ailier américain, repositionné comme latéral droit à Turin, affiche toujours une envie claire : rejoindre le club phocéen. Et cette volonté, constante depuis plusieurs semaines, commence à porter ses fruits.

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Alors que des clubs anglais étaient également intéressés, Weah n’a jamais dévié de sa priorité marseillaise. Une fidélité qui plaît beaucoup en interne, notamment à la direction sportive, qui y voit un signe fort dans un mercato où les retournements de situation sont fréquents. D’autant que, selon les dernières révélations de Foot Mercato, l’OM et la Juventus auraient significativement réduit l’écart entre leurs positions. Les discussions se sont intensifiées, avec une volonté commune d’aboutir rapidement.

Un prêt avec option d’achat en ligne de mire

Dans l’entourage olympien, on travaille toujours sur la base d’un prêt avec option d’achat. Ce montage financier permettrait à Marseille de renforcer son couloir droit. La Juventus, jusque-là inflexible, aurait ouvert la porte à cette solution, à condition que l’option soit bien calibrée. Du côté marseillais, la polyvalence de Timothy Weah reste un atout clé. Capable de jouer dans un rôle défensif ou plus offensif sur le flanc droit, l’international américain correspond au profil recherché par Roberto De Zerbi, qui souhaite pouvoir adapter ses choix en fonction du scénario des matchs. La régularité et l’implication du joueur aux entraînements sont également saluées à Turin, même si le temps de jeu ne suit pas. Dans ce contexte apaisé, les deux clubs tentent désormais de finaliser les derniers détails. Rien n’est encore signé, mais la tendance est clairement positive, et la direction marseillaise espère pouvoir boucler l’opération dans les jours à venir. Weah, lui, est prêt à faire ses valises dès que le feu vert sera donné. Son envie de rejoindre la Canebière est intacte, et son profil séduit toujours autant la cellule de recrutement olympienne.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : comment les sorties de Longoria et Benatia ont été perçues dans la presse ?

Ce qu'en retient L'Equipe

L’affaire Rabiot continue de secouer l’Olympique de Marseille. Après la prise de parole de l’avocat de la famille du joueur, Pablo Longoria et Medhi Benatia ont livré leur version des faits. Les deux dirigeants ont décrit un épisode d’une « violence extrême », survenu vendredi soir à Rennes, après la défaite inaugurale de l’OM. Longoria a évoqué une bagarre sans limites, marquée par l’effondrement du jeune Darryl Bakola, témoin direct et victime collatérale de la scène. Benatia a été encore plus direct sur RMC, affirmant n’avoir jamais vu un tel coup de poing dans un vestiaire et se disant choqué par l’attitude de Rabiot. La décision de placer le Français et Jonathan Rowe sur la liste des transferts, prise mardi, s’explique par la volonté de protéger l’institution et de sanctionner des comportements jugés inacceptables. Pourtant, l’attachement des dirigeants à Rabiot depuis un an rend cette rupture difficile à comprendre. Longoria et Benatia ont toujours loué son apport et sa mentalité, ce qui interroge sur le timing de la sanction. La sortie médiatique de Véronique Rabiot aurait accéléré la décision, tandis que De Zerbi, très marqué par l’incident, aurait pesé dans le choix final. L’Italien, connu pour son tempérament volcanique, a été profondément déçu par l’agressivité de l’épisode. Les dirigeants marseillais ont également élargi le problème à des questions plus globales de discipline. Longoria a rappelé plusieurs avertissements donnés au vestiaire dès le mois d’août, autour du respect des règles et du paiement des amendes. Benatia a insisté sur cette dimension collective, soulignant que l’épisode Rabiot-Rowe s’inscrit dans un climat général où certains joueurs négligent leurs obligations. Pour lui, le message envoyé est clair : l’institution passe avant tout, et les supporters doivent comprendre que la rigueur est non négociable. Au-delà du cas Rabiot, c’est l’équilibre du groupe qui est en jeu. En sanctionnant deux éléments majeurs, la direction prend le risque d’affaiblir l’équipe, mais assume ce choix au nom de la discipline. Le flou demeure cependant sur la stratégie à long terme : s’agit-il de protéger De Zerbi, d’envoyer un signal au vestiaire, ou de justifier un départ économiquement opportun ? Quoi qu’il en soit, l’affaire illustre une volonté de reprendre le contrôle d’un vestiaire jugé instable et de rappeler que même les joueurs les plus importants ne sont pas intouchables.

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Ce qu'en retient La Provence

Pablo Longoria et Medhi Benatia ont livré une explication plus détaillée de la mise à l’écart d’Adrien Rabiot et de Jonathan Rowe. Pour le président de l’OM, la rixe de Rennes a constitué un événement « d’une violence extrême » dépassant toutes les limites. Le dirigeant espagnol insiste sur la gravité de la scène, d’autant plus choquante que ni Rabiot ni Rowe n’ont cherché à s’excuser ou à prendre contact avec la direction ou leurs coéquipiers dans les jours qui ont suivi. Ce silence aurait conforté l’idée qu’ils assumaient leur geste, rendant inévitable leur mise à l’écart. Longoria décrit un processus réfléchi, partagé avec Benatia et De Zerbi, destiné à protéger « l’institution et la saison ». Pour lui, un club ne peut fonctionner sans règles, et il est de son devoir de faire respecter la discipline. Toutefois, la décision a provoqué la sidération des supporters, choqués par le départ annoncé d’un joueur clé de la saison passée. Dans l’entourage de Rabiot, on dénonce une version biaisée et on soupçonne des motifs plus stratégiques ou financiers. Le président a tenu à balayer ces soupçons, rappelant que le club avait tout fait pour prolonger Rabiot en juin, allant jusqu’à lui proposer une revalorisation salariale et un contrat parmi les plus élevés de l’histoire de l’OM. Longoria affirme qu’il voulait absolument le conserver et que la rupture actuelle n’a rien de prémédité. Benatia a confirmé ce point, insistant sur l’ampleur de l’offre faite au joueur et exprimant sa douleur personnelle face à cette perte. Pour l’ex-défenseur, remplacer Rabiot et Rowe dans un mercato déjà avancé sera une mission très compliquée, voire impossible. Il prévient que l’OM risque d’être affaibli cette saison mais préfère assumer une baisse sportive plutôt que de céder sur la discipline. L’ancien international marocain souligne qu’il s’agit d’une décision collégiale, qu’il assume pleinement malgré son attachement personnel au joueur. Longoria, lui, insiste sur le fait que l’OM est « victime » d’une situation ubuesque, marquée par une bagarre « sans limite » inédite à ce niveau. Le président revendique un principe clair : l’institution doit primer sur les individualités, quels que soient les sacrifices. Mais cette position laisse une partie des observateurs perplexes. Entre le poids sportif de Rabiot, la fragilisation de l’effectif et la défiance des supporters, l’affaire risque de laisser des traces profondes dans la saison marseillaise.

Mercato OM : un promu veut recruter Bilal Nadir

À la recherche d’un renfort technique au milieu de terrain, le FC Lorient a coché le nom de Bilal Nadir, jeune joueur prometteur de l’Olympique de Marseille. À 21 ans, ce milieu offensif séduit par sa capacité à orienter le jeu et à casser des lignes balle au pied. D’après les informations de TeamFootball, le profil du Marseillais correspond parfaitement aux attentes d’Olivier Pantaloni, l'entraîneur lorientais. Dans un effectif en reconstruction, le coach souhaite ajouter de la créativité et de la jeunesse dans l’axe du terrain.

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L’OM veut prolonger avant de prêter

Conscient du potentiel de Nadir, déjà appelé en sélection marocaine, l’OM ne souhaite pas brader son jeune joueur. S’il ne figure pas encore comme un élément clé dans la rotation de Roberto De Zerbi, le club phocéen veut tout de même sécuriser son avenir. Sous contrat jusqu’en 2026, Bilal Nadir pourrait être prêté, mais seulement après avoir signé une prolongation. Cette stratégie, désormais classique à Marseille, permettrait d’éviter les départs non maîtrisés tout en offrant du temps de jeu aux jeunes talents. D’autres clubs, séduits par son profil, surveillent également le dossier de près.

Lorient sous pression, les négociations continuent

Aucun accord n’a encore été trouvé, mais les discussions se poursuivent entre les deux clubs. Lorient, qui connaît un été mouvementé et peine à se renforcer, cherche à boucler rapidement ce dossier. Le départ de plusieurs cadres inquiète les supporters, d’autant que l’équipe semble affaiblie par rapport à la saison passée. Le club breton espère convaincre l’OM de finaliser le prêt dans les jours à venir, pour intégrer Nadir avant la reprise. Mais tout dépendra de la prolongation préalable et de l’alignement des volontés des trois parties.

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OM : quand Bakola et Sellami donnent leurs impressions sur les séances de Roberto De Zerbi

Appelé avec le groupe pour remplacer Valentin Rongier, transféré à Rennes, Yanis Sellami a retrouvé Darryl Bakola pour la présaison de l'OM sous les ordres de Roberto De Zerbi. Une étape de plus pour les deux compères qui ne se quittent plus.

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"On s'est connus au tournoi U16 de Montaigu, on a gagné la Gambardella ensemble en 2024, le Championnat U17 la même année, on a été dans toutes les catégories jeunes de l'équipe de France, on est montés ensemble chez les pros à l'OM, on a toujours eu nos chambres pas loin", raconte Sellami à L'Equipe, visiblement fier de ce cheminement parallèle. Le jeune milieu ne tarit pas d’éloges sur son camarade : "Garçon très intelligent, parfois têtu, Darryl a toujours eu cette capacité physique au-dessus de la moyenne, il s'est baladé à tous les postes pendant sa formation à l'OM, on le mettait avant-centre, on ne voyait aucune différence dans son jeu ! Mais son poste de prédilection reste le milieu, c'est là qu'il prend le plus de plaisir, où il est le plus performant".

Bakola, surnommé « Darsko » ou « Derka », incarne aujourd’hui l’un des plus grands espoirs de sa génération. À l’aise physiquement, il apprend chaque jour aux côtés de modèles inspirants, à commencer par Adrien Rabiot. "J'ai des affinités avec Adrien, il me conseille beaucoup, détaille ce que le coach me dit, à l'entraînement, après la séance. Il a percé très jeune, c'est un exemple à suivre", souligne-t-il avec sérieux. Mais l’apprentissage passe aussi par des duels musclés : "Il est très costaud. Une fois, à l'entraînement, je le passe dans un premier temps, puis je ne le sens pas arriver dans mon dos, et il me bouscule, j'ai senti combien il avait de la force".

Sellami, témoin de la scène, confirme avec admiration : "Adrien, il fait de grandes enjambées, il court vite, il est grand, costaud. Hojbjerg et ''Kondo'', ce sont des joueurs impressionnants physiquement, on le voit dans les duels. Ce sont aussi des pères de famille. Ils apprécient et canalisent notre fougue, notre excitation".

Très concentré sur son développement, Sellami s’adapte aux exigences de Roberto De Zerbi, dont les séances laissent peu de place à l’approximation. "Il est exigeant sur les moindres détails, si le joueur doit avancer, il faut mettre sur tel pied, avec telle force. Il faut se placer au millimètre près. Au centre de formation, on était foufous, 80 % de la semaine, on faisait du jeu, on courait partout. Là, c'est beaucoup de tactique, de réflexion. Cela peut être chiant pour certains, mais on a besoin de répéter, répéter, répéter".

Derrière les sourires et la légèreté de leur complicité, les deux jeunes hommes partagent la même volonté : continuer leur apprentissage au contact des pros, avec la même rigueur et, si possible, côte à côte. Une histoire d’amitié, mais surtout une promesse d’avenir pour l’Olympique de Marseille.

Mercato OM : un temps annoncé dans le viseur du club, Fofana proche de rejoindre la Premier League

Lyon s’apprête à vivre un mercato estival particulièrement agité. Après le départ de Lucas Perri, de nombreux cadres ou jeunes prometteurs pourraient quitter le navire. Parmi eux, Malick Fofana attire de plus en plus les convoitises. L’ailier belge de 20 ans, arrivé à Lyon en janvier 2024 pour 19,5 millions d’euros, ne manque pas de prétendants.

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Déjà évoqué dans les petits papiers du Bayern Munich, de Liverpool et de l’Olympique de Marseille, le joueur formé à La Gantoise suscite désormais l’intérêt concret d’Everton. Selon les informations de Fabrizio Romano, les Toffees sont en discussions avancées avec la direction lyonnaise. Le club anglais aurait même formulé une offre officielle pour tenter de rafler la mise, tandis que des pourparlers seraient également en cours avec l’entourage du joueur afin de s’entendre sur ses conditions contractuelles. Fofana sort d’une saison très convaincante sous le maillot lyonnais, avec 11 buts et 6 passes décisives en 41 apparitions toutes compétitions confondues. Sa régularité, sa vitesse d’exécution et sa faculté à faire la différence dans les un-contre-un ont fait de lui un élément central du projet sportif lyonnais. Mais à l’heure où le club rhodanien cherche à redresser ses finances, un transfert de Fofana pourrait être envisagé en cas d’offre satisfaisante.

D’après la presse spécialisée, le club rhodanien attendrait environ 50 millions d’euros pour céder son international belge, une somme qui pourrait refroidir certains clubs mais pas forcément Everton, désireux de se renforcer sérieusement après une saison compliquée en Premier League. Pour les supporters lyonnais, cet été s’annonce difficile à vivre. Voir partir un joueur aussi prometteur que Fofana après seulement six mois au club serait un nouveau coup dur, symbole d’un projet en reconstruction et encore instable.

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Mercato OM : une nouvelle piste au milieu de terrain !

À moins d’un mois de la fin du mercato, l’Olympique de Marseille continue d’étudier des options pour renforcer son effectif. Après avoir avancé sur plusieurs ventes potentielles et exploré des renforts défensifs, la direction phocéenne se penche désormais sur le milieu de terrain. Selon les informations de L'Équipe, l’OM est ouvert à l’idée de recruter un joueur dans ce secteur, à condition que l’opération soit économiquement maîtrisée. Un prêt semble être la formule privilégiée.

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La nouvelle cible au milieu se nomme Matt O'Riley ?

Dans cette optique, le nom de Matt O'Riley circule avec insistance ces dernières heures. Âgé de 24 ans, l’international danois sort d’une saison frustrante à Brighton, où il a rarement été utilisé à son poste de prédilection, en tant que milieu relayeur. Recruté l’été dernier en provenance du Celtic pour 30 millions d’euros, O'Riley a vu son temps de jeu limité, au point de s’interroger publiquement sur son avenir en juin dernier. Il a d’ailleurs discuté de la situation marseillaise avec son compatriote Pierre-Emile Höjbjerg.

Le profil de Matt O'Riley plaît beaucoup au staff olympien, qui voit en lui un milieu box-to-box capable d’apporter de la percussion, de l’intensité et du volume de jeu. Aucune offre n’a encore été formulée, mais l’idée d’un prêt pourrait séduire toutes les parties, surtout si Brighton se montre ouvert à ce type de deal.

Bennacer toujours dans le viseur !

Par ailleurs, Ismaël Bennacer reste dans le viseur marseillais. Le milieu de terrain de l’AC Milan, écarté des plans milanais et courtisé par des clubs saoudiens, figure toujours dans les options étudiées.

Dans un mercato où la prudence financière prime, l’OM cherche le bon coup pour densifier son entrejeu. L’arrivée d’un joueur supplémentaire au milieu ne serait pas un luxe, notamment pour offrir davantage de variété aux schémas tactiques de Roberto De Zerbi.

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OM : Aubameyang raconte les coulisses de son retour à Marseille

Est-ce que tu peux nous raconter les coulisses de ton arrivée à l’OM ? Comment ça s’est déroulé ? Tes premiers contacts ? Avec qui ? Un petit peu de détails sur pourquoi tu as accepté de revenir à l’OM ?

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Pierre-Emerick Aubameyang : "Je pense que depuis que je suis parti, j’ai toujours gardé de bons contacts, que ce soit avec les dirigeants ou avec les joueurs. D’ailleurs, on avait eu une petite discussion en janvier avec Medhi Benatia. On parlait, il voulait savoir comment ça se passait, etc. Bref, cet été, c’est avec Medhi et Pablo que j’ai discuté. Et bon, voilà, il n’avait pas besoin de me convaincre en soi, parce que j’ai regardé la saison. Tout au long de l’année, j’ai suivi les matchs. Donc en soi, ça a été assez rapide. Ça a été assez rapide. Si vous vouliez savoir avec qui j’ai parlé : Medhi et Pablo."

Tu as dit que tu avais discuté avec Pablo Longoria et Medhi Benatia. Est-ce que tu as aussi pu discuter avec Roberto De Zerbi sur le rôle que tu allais avoir dans ce groupe, autant par ton leadership que sur le terrain ? Est-ce que vous avez parlé un peu de ton positionnement aussi ?

Pierre-Emerick Aubameyang : "Oui, bien sûr. On a discuté, et forcément, j’ai parlé avec le coach, parce qu’on a aussi gardé le contact. Il m’a pas mal chambré, mais à la base, il ne voulait pas que je parte. Mais oui, je pense que l’idée, c’est que j’apporte mon expérience et que je joue, tout simplement, mon football. Après, comme je l’ai toujours dit, je suis quelqu’un de flexible, c’est-à-dire que je peux jouer soit dans l’axe, soit sur les côtés. Ce n’est pas un problème. En soi, il sait très bien que je sais m’adapter. Sur ça, il n’y a pas de souci."

Est-ce que Roberto De Zerbi a été un critère, un critère principal ? Le fait qu’il soit coach de l’OM, est-ce que ça a joué un rôle important pour toi ?

Pierre-Emerick Aubameyang : "Ca a été un critère principal, déjà l’année dernière. Je ne vais pas dire que j’ai fait mon choix sur un coup de tête quand je suis parti, mais c’était très compliqué. J’ai passé deux semaines avec le coach, et en voyant ce qu’il proposait à l’entraînement dès les deux premières semaines, je savais très bien qu’il allait se passer quelque chose. J’avais eu un peu ce ressenti-là à l’époque avec Mikel Arteta, qui m’avait convaincu de rester à Arsenal. Et là, j’ai retrouvé un peu cette même sensation. Donc oui, c’est forcément un critère très important qu’il soit là. Et puis, comme je l’ai dit, il ne m’a pas lâché. Il a continué à me chambrer parce que j’étais parti. Mais bon, voilà, je lui ai dit que maintenant, j’étais revenu. Et je pense que maintenant, on va faire du bon boulot."

Pour revenir sur l’Arabie Saoudite : est-ce que c’est vrai, et qu’est-ce que tu as appris sur toi dans cette période ? Est-ce que tu as fait un effort financier pour revenir à l’OM ?

Pierre-Emerick Aubameyang : "Oui, c’est vrai, j’ai eu de très bonnes offres, non seulement d’Arabie Saoudite, mais aussi d’autres pays du Moyen-Orient, et même de quelques clubs en Europe. Mais je pense que, comme je l’ai dit, ça a vraiment été un choix du cœur, parce que j’ai vécu ici des choses extrêmement fortes. Et voilà, ce sont des choses, comme on dit, qui ne s’achètent pas. Et oui, si vous voulez savoir, j’ai fait des efforts. Mais je pense que c’est ce dont j’avais besoin. J’ai besoin de retrouver ce public, ce stade, qui donne des émotions, des frissons. Parce que je sais qu’il va se passer de grandes choses."