OM : quand Bakola et Sellami donnent leurs impressions sur les séances de Roberto De Zerbi

Appelé avec le groupe pour remplacer Valentin Rongier, transféré à Rennes, Yanis Sellami a retrouvé Darryl Bakola pour la présaison de l'OM sous les ordres de Roberto De Zerbi. Une étape de plus pour les deux compères qui ne se quittent plus.

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"On s'est connus au tournoi U16 de Montaigu, on a gagné la Gambardella ensemble en 2024, le Championnat U17 la même année, on a été dans toutes les catégories jeunes de l'équipe de France, on est montés ensemble chez les pros à l'OM, on a toujours eu nos chambres pas loin", raconte Sellami à L'Equipe, visiblement fier de ce cheminement parallèle. Le jeune milieu ne tarit pas d’éloges sur son camarade : "Garçon très intelligent, parfois têtu, Darryl a toujours eu cette capacité physique au-dessus de la moyenne, il s'est baladé à tous les postes pendant sa formation à l'OM, on le mettait avant-centre, on ne voyait aucune différence dans son jeu ! Mais son poste de prédilection reste le milieu, c'est là qu'il prend le plus de plaisir, où il est le plus performant".

Bakola, surnommé « Darsko » ou « Derka », incarne aujourd’hui l’un des plus grands espoirs de sa génération. À l’aise physiquement, il apprend chaque jour aux côtés de modèles inspirants, à commencer par Adrien Rabiot. "J'ai des affinités avec Adrien, il me conseille beaucoup, détaille ce que le coach me dit, à l'entraînement, après la séance. Il a percé très jeune, c'est un exemple à suivre", souligne-t-il avec sérieux. Mais l’apprentissage passe aussi par des duels musclés : "Il est très costaud. Une fois, à l'entraînement, je le passe dans un premier temps, puis je ne le sens pas arriver dans mon dos, et il me bouscule, j'ai senti combien il avait de la force".

Sellami, témoin de la scène, confirme avec admiration : "Adrien, il fait de grandes enjambées, il court vite, il est grand, costaud. Hojbjerg et ''Kondo'', ce sont des joueurs impressionnants physiquement, on le voit dans les duels. Ce sont aussi des pères de famille. Ils apprécient et canalisent notre fougue, notre excitation".

Très concentré sur son développement, Sellami s’adapte aux exigences de Roberto De Zerbi, dont les séances laissent peu de place à l’approximation. "Il est exigeant sur les moindres détails, si le joueur doit avancer, il faut mettre sur tel pied, avec telle force. Il faut se placer au millimètre près. Au centre de formation, on était foufous, 80 % de la semaine, on faisait du jeu, on courait partout. Là, c'est beaucoup de tactique, de réflexion. Cela peut être chiant pour certains, mais on a besoin de répéter, répéter, répéter".

Derrière les sourires et la légèreté de leur complicité, les deux jeunes hommes partagent la même volonté : continuer leur apprentissage au contact des pros, avec la même rigueur et, si possible, côte à côte. Une histoire d’amitié, mais surtout une promesse d’avenir pour l’Olympique de Marseille.