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OM : comment les sorties de Longoria et Benatia ont été perçues dans la presse ?

OM : comment les sorties de Longoria et Benatia ont été perçues dans la presse ?

Ce qu'en retient L'Equipe

L’affaire Rabiot continue de secouer l’Olympique de Marseille. Après la prise de parole de l’avocat de la famille du joueur, Pablo Longoria et Medhi Benatia ont livré leur version des faits. Les deux dirigeants ont décrit un épisode d’une « violence extrême », survenu vendredi soir à Rennes, après la défaite inaugurale de l’OM. Longoria a évoqué une bagarre sans limites, marquée par l’effondrement du jeune Darryl Bakola, témoin direct et victime collatérale de la scène. Benatia a été encore plus direct sur RMC, affirmant n’avoir jamais vu un tel coup de poing dans un vestiaire et se disant choqué par l’attitude de Rabiot. La décision de placer le Français et Jonathan Rowe sur la liste des transferts, prise mardi, s’explique par la volonté de protéger l’institution et de sanctionner des comportements jugés inacceptables. Pourtant, l’attachement des dirigeants à Rabiot depuis un an rend cette rupture difficile à comprendre. Longoria et Benatia ont toujours loué son apport et sa mentalité, ce qui interroge sur le timing de la sanction. La sortie médiatique de Véronique Rabiot aurait accéléré la décision, tandis que De Zerbi, très marqué par l’incident, aurait pesé dans le choix final. L’Italien, connu pour son tempérament volcanique, a été profondément déçu par l’agressivité de l’épisode. Les dirigeants marseillais ont également élargi le problème à des questions plus globales de discipline. Longoria a rappelé plusieurs avertissements donnés au vestiaire dès le mois d’août, autour du respect des règles et du paiement des amendes. Benatia a insisté sur cette dimension collective, soulignant que l’épisode Rabiot-Rowe s’inscrit dans un climat général où certains joueurs négligent leurs obligations. Pour lui, le message envoyé est clair : l’institution passe avant tout, et les supporters doivent comprendre que la rigueur est non négociable. Au-delà du cas Rabiot, c’est l’équilibre du groupe qui est en jeu. En sanctionnant deux éléments majeurs, la direction prend le risque d’affaiblir l’équipe, mais assume ce choix au nom de la discipline. Le flou demeure cependant sur la stratégie à long terme : s’agit-il de protéger De Zerbi, d’envoyer un signal au vestiaire, ou de justifier un départ économiquement opportun ? Quoi qu’il en soit, l’affaire illustre une volonté de reprendre le contrôle d’un vestiaire jugé instable et de rappeler que même les joueurs les plus importants ne sont pas intouchables.

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Ce qu'en retient La Provence

Pablo Longoria et Medhi Benatia ont livré une explication plus détaillée de la mise à l’écart d’Adrien Rabiot et de Jonathan Rowe. Pour le président de l’OM, la rixe de Rennes a constitué un événement « d’une violence extrême » dépassant toutes les limites. Le dirigeant espagnol insiste sur la gravité de la scène, d’autant plus choquante que ni Rabiot ni Rowe n’ont cherché à s’excuser ou à prendre contact avec la direction ou leurs coéquipiers dans les jours qui ont suivi. Ce silence aurait conforté l’idée qu’ils assumaient leur geste, rendant inévitable leur mise à l’écart. Longoria décrit un processus réfléchi, partagé avec Benatia et De Zerbi, destiné à protéger « l’institution et la saison ». Pour lui, un club ne peut fonctionner sans règles, et il est de son devoir de faire respecter la discipline. Toutefois, la décision a provoqué la sidération des supporters, choqués par le départ annoncé d’un joueur clé de la saison passée. Dans l’entourage de Rabiot, on dénonce une version biaisée et on soupçonne des motifs plus stratégiques ou financiers. Le président a tenu à balayer ces soupçons, rappelant que le club avait tout fait pour prolonger Rabiot en juin, allant jusqu’à lui proposer une revalorisation salariale et un contrat parmi les plus élevés de l’histoire de l’OM. Longoria affirme qu’il voulait absolument le conserver et que la rupture actuelle n’a rien de prémédité. Benatia a confirmé ce point, insistant sur l’ampleur de l’offre faite au joueur et exprimant sa douleur personnelle face à cette perte. Pour l’ex-défenseur, remplacer Rabiot et Rowe dans un mercato déjà avancé sera une mission très compliquée, voire impossible. Il prévient que l’OM risque d’être affaibli cette saison mais préfère assumer une baisse sportive plutôt que de céder sur la discipline. L’ancien international marocain souligne qu’il s’agit d’une décision collégiale, qu’il assume pleinement malgré son attachement personnel au joueur. Longoria, lui, insiste sur le fait que l’OM est « victime » d’une situation ubuesque, marquée par une bagarre « sans limite » inédite à ce niveau. Le président revendique un principe clair : l’institution doit primer sur les individualités, quels que soient les sacrifices. Mais cette position laisse une partie des observateurs perplexes. Entre le poids sportif de Rabiot, la fragilisation de l’effectif et la défiance des supporters, l’affaire risque de laisser des traces profondes dans la saison marseillaise.