OM : Luis Henrique, jusqu'à quand ?

Depuis plusieurs semaines, Luis Henrique est méconnaissable. Celui qui était encore récemment considéré comme un profil intéressant dans un rôle hybride de piston droit semble s’éteindre match après match. Et la défaite face à Monaco (3-0), avec ce but manqué à bout portant devant le but vide, n’a fait que cristalliser une tendance plus profonde : l’international brésilien traverse une zone de turbulence qui interroge sérieusement.

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Une défaillance défensive flagrante

Aligné dans un rôle de piston droit, Luis Henrique est censé couvrir toute la largeur de son couloir. Or, dans les faits, il est régulièrement en retard sur les replis, souvent mal positionné, et semble perdre ses duels avec une facilité inquiétante. Sur plusieurs des buts encaissés récemment, son manque d’anticipation et d’agressivité défensive est pointé du doigt. Certes, il n’est pas le seul fautif dans une défense marseillaise en grande difficulté cette saison, avec 41 buts encaissés en 29 journées, mais sa contribution défensive, censée progresser dans ce schéma, a régressé. Et ce n’est pas un détail : lorsqu’on joue à cinq derrière, chaque piston défaillant met en danger toute la structure.

Une influence offensive qui s’est évaporée

S’il était encore excusable il y a quelques mois grâce à ses fulgurances offensives, Luis Henrique ne compense même plus sur ce plan. Peu inspiré, rarement percutant, le Brésilien n’apporte quasiment plus rien en phase d’attaque. Son déchet technique est criant et ses prises d’initiative sont rares. Son action face à Monaco illustre parfaitement cette perte de confiance : sur un service en or de Garcia, il hérite du ballon face au but vide… et l’expédie à côté. Une occasion qu’il aurait convertie les yeux fermés il y a quelques mois, et qui aujourd’hui résume ses doutes et son manque de lucidité. Ce joueur est très doué quand il est motivé et en confiance, mais quand il doute, il replonge dans des travers qui le rendent pénalisant pour son équipe. S’il ne prend pas de risques et défend sans s’arracher, il ne sert finalement pas à grand-chose.

Une perte d’engagement inquiétante

Ce qui faisait autrefois la force de Luis Henrique, c’était sa détermination. Même lorsqu’il n’était pas le plus juste techniquement, il compensait par l’envie, l’intensité dans les duels, les appels répétés. Aujourd’hui, cette énergie semble l’avoir quitté. On le voit marcher après une perte de balle, ne plus demander le ballon, se cacher dans les circuits de passes. À ce niveau, ce n’est plus une simple mauvaise passe. C’est une alerte. Il faut toutefois replacer le cas Luis Henrique dans un contexte plus global. L’OM vit une saison instable. Difficile pour n’importe quel joueur de progresser dans ce climat. Mais là où certains, comme Balerdi ou Rongier, arrivent à surnager par séquences, Luis Henrique donne l’impression de s’enfoncer. Ce manque de cadre et de continuité joue contre lui, mais n’excuse pas tout. Car dans une équipe en crise, les individualités capables de hausser leur niveau prennent souvent le relais. Ce n’est clairement pas son cas.

Plus que cinq matchs à jouer

La question se pose désormais : que faire de Luis Henrique ? À 23 ans, il a encore une marge de progression, mais pas au rythme où les choses évoluent. Si l’OM veut restructurer intelligemment son effectif cet été, il faudra trancher et probablement accepter un départ à l’étranger contre un joli chèque. Mais ça, c’est pour cet été. Avant cela, il reste cinq matchs capitaux à disputer. L’OM peut-il se permettre de les jouer avec un joueur qui est clairement en dedans ? On aurait pu mettre Greenwood dans le même panier, mais l’Anglais, bien que terriblement agaçant ces derniers temps et à côté de ses pompes à Monaco, a lui été décisif de fort belle manière contre Toulouse. En l’état, Luis Henrique n’est ni une valeur sûre défensive, ni un facteur X offensif. Peut-être faut-il privilégier un élément motivé, comme Amar Dedic, même si lui aussi n’est pas très rassurant ces derniers temps. La composition d’équipe de dimanche contre Montpellier livrera beaucoup d’éléments de réponse.

OM : le CNOSF accorde un sursis à Medhi Benatia

Selon les informations de La Provence, Medhi Benatia pourra de nouveau exercer pleinement ses fonctions dès ce week-end. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a en effet levé à titre conservatoire la suspension de trois mois infligée au directeur du football de l’OM, dans l’attente de l’examen de son appel prévu le 9 avril.

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Pour rappel, Benatia avait été sanctionné par la commission de discipline de la FFF, puis par la commission d’appel début mars, pour des propos jugés menaçants à l’encontre de Jérémy Stinat, quatrième arbitre du match OM-Lille en Coupe de France le 14 janvier dernier. Il avait écopé de trois mois de suspension de toutes fonctions officielles les jours de match, avec un sursis équivalent.

Cette sanction avait été très mal perçue par le club marseillais, notamment en comparaison avec celle infligée à Olivier Létang, président du LOSC, également impliqué dans des échanges tendus avec les officiels ce soir-là, mais sanctionné plus légèrement. L’OM avait alors décidé de faire appel auprès du CNOSF, estimant la décision disproportionnée.

Grâce à l’effet suspensif de cette procédure, Medhi Benatia pourra reprendre ses fonctions dès ce samedi à Reims, pour la 27e journée de Ligue 1, puis à domicile contre Toulouse, le 6 avril. Il sera autorisé à se rendre dans les vestiaires, à être présent en zone technique, et à s’exprimer au micro des médias.

Ce retour temporaire constitue un soulagement pour l’état-major marseillais, qui espère que le CNOSF annulera définitivement cette sanction jugée injuste. La décision finale sera rendue après l’audience prévue dans une dizaine de jours.

OM : Rien n'est perdu !

La défaite contre Reims a jeté un grand froid sur l'ambiance printanière qui semblait pouvoir s'installer à Marseille. Après avoir passé l'hiver solidement ancré sur la deuxième marche du podium, ce nouvel échec a remis beaucoup de choses en question dans une saison qui semblait pourtant avoir tout pour bien se passer. Cet OM version De Zerbi peut-il rebondir ? Quels sont les ressorts pour relancer la machine et parvenir à rentrer dans les objectifs ?

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Remontage de bretelles

Au coup de sifflet final, ce sont des Olympiens sonnés qui sont allés se faire engueuler au pied du kop réservé aux 1000 supporters marseillais qui avaient fait le déplacement. Une colère légitime et partagée finalement par tout le monde. Les joueurs, Rongier et Rabiot, se sont montrés agacés, que ce soit pour le premier en zone mixte et pour le second au micro de BeIN Sports. Le coach a aussi fait comprendre sa déception : "La mentalité ne s'achète pas au supermarché. La mentalité que je veux pour mon équipe n'est pas celle qu'on a pour l'instant, et donc il faudra encore une fois que j'explique aux joueurs ce que j'attends d'eux au niveau de cette mentalité." Et le coach n'a pas attendu longtemps pour mettre son groupe devant le fait accompli. Tout le monde est rentré à La Commanderie. 24 heures de huis clos pour l'effectif et le staff, épaulés par les architectes du projet, Pablo Longoria et Mehdi Benatia. Et puis, il faudra rapidement repartir au combat, cette semaine à l'entraînement, où les places devront se gagner sur le terrain, puis dimanche soir, où la victoire contre Toulouse sera déjà capitale, afin de pouvoir aborder avec passion le choc contre l'AS Monaco le week-end suivant.

De Zerbi peut-il se réinventer ?

Justement, Toulouse. Que peut-on attendre d'autre qu'une équipe qui vient au Vélodrome poser deux lignes de cinq joueurs devant, voire dans, la surface de réparation ? Le manuel pour contrer Roberto De Zerbi est connu de tous désormais, semble-t-il, de Will Still à Christophe Pélissier, en passant par le modeste Samba Diawara. Un bloc très bas, un axe verrouillé, on laisse le jeu marseillais se produire sur les ailes, on est solides sur les centres des latéraux (50 face à Reims !) et surtout, on place trois joueurs rapides dans le onze de départ. Un à droite, un à gauche et un devant, pour piquer deux fois par mi-temps lorsque l'OM ouvre une petite brèche. Force est de constater que la méthode fonctionne et que le 3-4-2-1 de Roberto De Zerbi ne fonctionne plus dans ces matchs-là. Alors, comment se réinventer ? Peut-il déjà le faire ? Oui, il l'a montré après le revers contre Auxerre, laissant de côté son 4-2-3-1 du début de saison pour un schéma beaucoup plus axé sur la possession. La solution passe-t-elle par un changement de système ? Peut-être. Passe-t-elle par un changement de joueurs ? Possible. En effet, comment espérer marquer contre Lens avec Adrien Rabiot et Bilal Nadir en soutien du bien esseulé Amine Gouiri ? Certes, l'OM a dominé Lens, mais il n'y a eu que quatre ou cinq occasions de but à tout casser. C'est insuffisant. Faut-il relancer ceux qui sont en perte de vitesse ou de confiance ? L'heure de Neal Maupay ne plaide pas en sa faveur, pas plus que les entrées timides de Jonathan Rowe. Roberto De Zerbi doit trouver la bonne idée. Peut-être que ça passe par l'état d'esprit, finalement. Tenter, oser. Le retour dans le onze d'Amir Murillo, qui n'est pas homme à tergiverser, peut faire du bien dans ce registre.

Union sacrée !

Dans cette période compliquée, c'est tout l'OM qui doit faire corps dès dimanche. Des joueurs sur le terrain au staff. Tout le monde doit marcher uni, avec la volonté, la hargne, les prises de risques. Le groupe doit retrouver son unité, et De Zerbi, des idées. Les supporters ? Eux aussi connaissent les enjeux et seront à n'en pas douter à bloc derrière les onze Olympiens choisis pour débuter, de la première à la dernière minute. Si la spirale est négative, la photo à l'instant "t" offre tout de même une vision d'un OM sur le podium. Les Marseillais ont donc les cartes en main, et des atouts dans le jeu. Il faudra trouver les bons ajustements, en défense également, puisqu'il faudra trouver un moyen de composer sans le capitaine Leonardo Balerdi, touché au genou. Il reste sept matchs pour aller retrouver l'hymne de la Ligue des Champions, et cette équipe a montré qu'elle pouvait le faire. Place aux actes, et ne grillons plus bêtement nos jokers !

OM-Toulouse : un match à quitte ou double dans une ambiance sous tension

Un match à quitte ou double dans une ambiance sous tension

La réception de Toulouse, ce dimanche au Vélodrome, a pris une ampleur inattendue. Ce qui n'était qu'un simple rendez-vous de Ligue 1 est devenu un match à haute tension pour l'OM, au cœur d'une série noire et d'une semaine électrique. Battus à Reims (1-3), les Marseillais restent sur quatre défaites lors de leurs cinq dernières rencontres. Les explications autrefois centrées sur l'arbitrage ont laissé place à un constat plus inquiétant : l'équipe joue mal, ses longues séquences de possession sont stériles et sa défense, trop vulnérable, est régulièrement prise à revers. À Reims, la colère des supporters s'est exprimée clairement, avec des chants « mouille le maillot ou casse-toi », illustrant la fracture grandissante. Roberto De Zerbi, lassé par l'attitude de ses joueurs, a réagi avec fermeté. Il a supprimé les jours de repos et ordonné une nuit à la Commanderie pour resserrer les rangs. Mais ses méthodes autoritaires ont crispé le vestiaire : selon L’Équipe, la tension est montée d’un cran lundi, quand les joueurs ont envisagé de boycotter la séance d'entraînement, après que leur entraîneur a déclaré ne pas vouloir la diriger lui-même. Medhi Benatia a dû intervenir en urgence pour désamorcer la crise. À cette situation déjà explosive s’ajoutent des rumeurs venues d’Italie, plaçant De Zerbi sur la short-list de l’AC Milan pour la saison prochaine. Malgré tout, le technicien clame son attachement à Marseille, confessant même que l’intensité locale pourrait le convaincre de prolonger l'aventure : « J’aime les polémiques », a-t-il lancé vendredi avec le sourire. Face à Toulouse, l’OM doit absolument réagir pour garder espoir dans la course au podium. Neal Maupay, lucide sur la déception des fans, appelle à renouer avec la victoire pour retrouver un semblant d’unité. Plus qu’un simple match, ce rendez-vous s’annonce comme un tournant entre cauchemar prolongé ou amorce de réconciliation avec le Vélodrome.

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Luis Henrique, la menace d'un été mouvementé si le réveil tarde

Déterminant en première partie de saison, Luis Henrique traverse aujourd’hui une période bien plus délicate. Étincelant aux côtés de Mason Greenwood lors des premiers mois de l’exercice, le Brésilien est désormais méconnaissable. Sa baisse de régime est flagrante, tant dans ses performances que dans son attitude. Jadis salué pour son abnégation et ses replis défensifs rigoureux, il est désormais pointé du doigt pour ses manques dans l’effort et une implication en berne à l’entraînement. De Zerbi lui-même n’a pas hésité à l’écarter du onze de départ début mars face à Lens, sanction justifiée par des prestations décevantes, que ce soit contre Paris ou Reims. L’entraîneur italien avait alors expliqué que le joueur n’était pas au maximum de ses capacités physiques et mentales, soulignant ses difficultés à maintenir le rythme sur toute une saison. Symbolisant malgré lui les travers de l’OM ces dernières semaines, Luis Henrique affiche des statistiques en net recul depuis le début de l’année civile : seulement deux buts en treize rencontres. Bien qu’il reste le deuxième meilleur buteur et joueur le plus décisif du club cette saison (9 buts et 6 passes décisives en 29 matchs), son influence s’est largement émoussée. Conscient du danger, le duo Longoria-Benatia est intervenu récemment pour le recadrer et le pousser à redresser la barre. D’autant que l’avenir de l’Auriverde pourrait s’écrire loin de Marseille. Malgré une prolongation jusqu’en 2028, plusieurs grands clubs européens s’intéressent à lui, parmi lesquels l’Inter Milan — le plus insistant — mais aussi le Bayern Munich, Newcastle ou Nottingham Forest. L’OM, qui espère renflouer ses caisses avant le 30 juin, est ouvert à un départ. Initialement recruté pour 8 millions d’euros, Luis Henrique pourrait rapporter bien davantage si la concurrence s’intensifie. L’Inter envisage une première offre autour de 20 millions d’euros, mais les dirigeants marseillais espèrent atteindre les 35 millions. À condition, toutefois, que le joueur se ressaisisse rapidement pour ne pas voir ses prétendants se détourner.

OM : Véronique Rabiot prête à révéler ses vérités sur le PSG et Nasser Al-Khelaïfi

Ce jeudi soir, France 2 propose un numéro inédit de "Complément d'enquête" consacré au Paris Saint-Germain et à son président, Nasser Al-Khelaïfi. Intitulé "Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG", ce reportage promet de dévoiler les coulisses du club de la capitale et les méthodes de son dirigeant. ​ À l'issue de cette enquête, le présentateur Tristan Waleckx recevra Véronique Rabiot, mère et conseillère du joueur Adrien Rabiot, pour un entretien exclusif. Connue pour son franc-parler, elle apportera son éclairage sur les pratiques internes du PSG et les relations entretenues par Nasser Al-Khelaïfi avec les joueurs et leur entourage. ​

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Cette invitation intervient dans un contexte tendu entre la famille Rabiot et le PSG. Lors du récent Classique opposant Paris à Marseille, des banderoles insultantes visant Véronique et Adrien Rabiot ont été déployées par des supporters parisiens. En réaction, Véronique Rabiot a exprimé sa colère et annoncé son intention de porter plainte. Adrien Rabiot, ancien joueur du PSG désormais milieu de terrain à l'Olympique de Marseille, a également réagi vivement aux insultes en visant directement le président parisien Nasser Al-Khelaïfi. Sur les réseaux sociaux, il a écrit : "Insulter une mère, et un père décédé… Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde, mais tu ne peux pas acheter la classe". ​

L'intervention de Véronique Rabiot dans "Complément d'enquête" est donc très attendue. Connue pour son franc-parler, elle pourrait apporter un éclairage inédit sur les pratiques internes du PSG et les relations entretenues par Nasser Al-Khelaïfi avec les joueurs et leur entourage. Cette émission s'annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de football et ceux qui s'intéressent aux coulisses du sport de haut niveau.​ Rendez-vous donc ce jeudi soir sur France 2 pour découvrir cette enquête et l'entretien exclusif avec Véronique Rabiot, qui promet de faire couler beaucoup d'encre.​

Mercato OM : un prix fixé pour Luis Henrique ?

Klopp et Xabi Alonso pistés pour remplacer Ancelotti

Pas d'OM ce matin dans L'Equipe, mais un article sur la situation au Real Madrid. Carlo Ancelotti traverse une période délicate au Real Madrid. Éliminé par Arsenal en Ligue des champions et distancé en Liga, l’Italien, sous contrat jusqu’en 2026, reste évasif sur son avenir. Malgré les douze défaites encaissées cette saison et un effectif mal équilibré, il continue d’exprimer sa gratitude envers le club. Frustré par le manque de renforts, notamment au milieu et en défense, il subit une pression grandissante. En parallèle, la Fédération brésilienne reste attentive à sa situation, même si l’arrivée d’un sélectionneur étranger ne fait pas l’unanimité au sein de la Seleçao. De son côté, le Real prépare déjà l’après-Ancelotti. Des contacts ont été établis avec Xabi Alonso, auteur d’un excellent travail à Leverkusen, bien qu’il soit lié au club allemand jusqu’en 2026. Le nom de Jürgen Klopp a des adeptes et revient aussi régulièrement dans les discussions internes.

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Mercato OM : un prix fixé pour Luis Henrique ?

Luis Henrique suscite l'intérêt croissant de plusieurs grandes écuries européennes en vue du mercato estival. L’Inter Milan, particulièrement motivé à renforcer son couloir droit, mène la danse, mais doit encore trouver un terrain d'entente avec l’Olympique de Marseille. D'autres clubs de premier plan, comme le Bayern Munich ou des formations anglaises, suivent également le dossier avec attention. Si le Brésilien a brillé en début de saison, ses performances se sont stabilisées par la suite, ce qui ne refroidit en rien l’enthousiasme des recruteurs. Du côté marseillais, aucune décision n’a encore été prise. Les discussions se poursuivent, mais les dirigeants ne comptent pas brader leur joueur. Même s’ils doivent réaliser une vente avant le 30 juin pour des raisons comptables, ils attendent une offre à la hauteur de leurs exigences, estimées à plus de 30 millions d’euros. L’Inter, de son côté, aimerait conclure rapidement pour intégrer Luis Henrique à son effectif avant la Coupe du monde des clubs, qui débute mi-juin. Ce calendrier pourrait accélérer les négociations, mais pour l’instant, l’OM reste ferme sur ses conditions. Le dossier est donc ouvert, mais loin d’être finalisé.

OM : une semaine particulière à La Commanderie pour De Zerbi

Les Olympiens traversent une semaine un peu particulière. Tout d’abord, Roberto De Zerbi avait accordé quatre jours de relâche à ses joueurs, mais Mason Greenwood a choisi de ne profiter que de deux jours et est revenu dès mercredi pour travailler sur son niveau de forme.

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Ensuite, le nombre de joueurs disponibles à 100% pour la reprise était restreint. En plus des 11 joueurs retenus en sélection, plusieurs autres sont encore en convalescence, comme Bennacer, Hojbjerg, Murillo, Moumbagna, Vaz, Lafont et Harit, ce qui a limité le nombre de joueurs présents autour de Roberto De Zerbi lors de la séance de reprise.

11 joueurs du groupe pro disponibles

Parmi ceux ayant au moins une apparition cette saison, seuls 11 joueurs étaient opérationnels : De Lange, Felipe Ramos, Garcia, Koum, Lirola, Rongier, Henrique, Abdallah, Rowe, Greenwood et Maupay. Cela n'empêchera cependant pas le staff de travailler sur des systèmes de jeu et d’organiser des oppositions avec les jeunes du centre de formation. Finalement, c’est un défi que doivent relever tous les grands clubs pendant les trêves internationales.

OM : Mais qui es-tu, Ismaël Bennacer ?

Le soir d'une vérité

L’équipe de France aborde un match crucial avec l’espoir de se racheter après une défaite inquiétante contre la Croatie (0-2). Deux buts à remonter, une confiance à retrouver et un lien à renouer avec le public : les enjeux sont multiples. Si la qualification pour le Final Four de la Ligue des Nations ne possède pas la charge émotionnelle d’un barrage de Coupe du monde, elle revêt malgré tout une importance symbolique. En cas de qualification, la France intégrerait un groupe favorable pour les éliminatoires du Mondial 2026. Dans le cas contraire, elle débuterait la campagne plus tôt, dans un groupe moins prestigieux. La récente défaite n’a pas seulement rouvert les critiques autour de Didier Deschamps malgré son départ acté pour 2026 : elle a surtout mis en lumière le manque d’élan collectif et les lacunes dans le jeu, malgré les bonnes performances individuelles en club de certains cadres. Konaté, Dembélé, Tchouaméni, ou encore Mbappé, pourtant en forme avec leurs clubs, peinent à s’exprimer avec les Bleus. Kylian Mbappé, leader désigné, devra notamment transformer ses intentions en résultats concrets pour porter à nouveau l’équipe. Ce match représente une opportunité de relancer une dynamique, raviver l’enthousiasme des supporters et affirmer une ambition claire à l’approche des grandes compétitions. Peu importe l’issue, l’essentiel est de voir les Bleus redevenir une équipe enthousiasmante et conquérante. La Ligue des Nations n’est peut-être pas une priorité, mais elle est aujourd’hui un cadre utile pour reconstruire.

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D'Arsenal à Milan, Bennacer a fait son trou

Ismaël Bennacer a connu un parcours singulier, passant de la réserve d’Arsenal à un rôle clé au Milan AC. Recruté par les Gunners en 2015, à seulement 17 ans, il séduit Arsène Wenger par sa mentalité exemplaire malgré des lacunes techniques. Peu utilisé à Londres, il dispute un unique match avec l’équipe première, mais devient capitaine de la réserve. Pour s’épanouir, il est prêté en 2017 à Tours en Ligue 2, où il joue un rôle déterminant dans le maintien du club. Son passage y est formateur, tant sur le plan mental que technique. Après cette expérience, Bennacer rejoint Empoli en Serie B pour 1 million d’euros. Il s’adapte rapidement au football italien, gagne une place de titulaire et participe à la montée en Serie A. En élite, malgré la relégation d’Empoli, il brille et attire l’attention. En 2019, il signe au Milan AC pour 17 millions d’euros, juste après avoir remporté la CAN avec l’Algérie. Après des débuts difficiles, il s’impose sous les ordres de Stefano Pioli et devient un élément essentiel du club lombard, disputant 178 matchs, remportant le Scudetto en 2022 et une Supercoupe en 2024. Très discret en dehors des terrains, Bennacer est apprécié pour son professionnalisme et sa vie rangée. Toutefois, ses dernières saisons ont été marquées par de nombreuses blessures (genou, adducteurs, mollet) qui freinent sa progression. Après sa sortie prématurée lors du derby milanais en février, il décide de tourner la page milanaise pour relancer sa carrière à l’OM, son club de cœur.

OM : De Zerbi resserre la vis après la défaite à Reims !

Roberto De Zerbi n’a pas du tout apprécié la prestation livrée par ses joueurs samedi soir à Reims (3-1). Battus de manière inquiétante par une équipe rémoise pourtant abordable, les Marseillais ont affiché un visage désorganisé, loin des standards exigés par leur entraîneur.

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Selon les informations de La Provence, le technicien italien n’a pas attendu longtemps pour réagir. À leur retour à Marseille dans la soirée, les joueurs de l’OM n’ont pas été autorisés à rentrer chez eux. De Zerbi a exigé qu’ils passent la nuit à la Commanderie, coupant court à tout relâchement post-match.

Le message est clair : la prestation a été jugée inacceptable, et la réaction doit être immédiate. Toujours selon La Provence, les jours de repos initialement prévus ce dimanche et ce lundi ont été purement et simplement annulés. À la place, des séances d’entraînement ont été programmées pour remettre rapidement le groupe au travail.

Cette décision forte témoigne de la détermination de De Zerbi à instaurer une culture de l’exigence. Le technicien souhaite visiblement secouer un vestiaire qui peine à afficher de la constance dans les efforts et les résultats. L’OM devra réagir, sous peine de voir ses ambitions européennes s’éloigner dangereusement.

Rabiot : "Si je vous parle, je vais dire des dingueries"

Rabiot : "Si je vous parle, je vais dire des dingueries"

L’OM a subi une inquiétante rechute à Monaco, s’inclinant lourdement 3-0 face à un concurrent direct pour la Ligue des champions. Malgré un discours volontairement positif de Roberto De Zerbi, les lacunes restent criantes. Luis Henrique a symbolisé les errements marseillais, avec une occasion manquée juste avant la pause et une erreur défensive sur le deuxième but monégasque. Comme à Reims fin mars, l’équipe a affiché des insuffisances dans l’intensité et la concentration. De Zerbi, pourtant coutumier des coups de pression, a choisi de temporiser pour éviter de raviver les tensions à l’approche d’un calendrier crucial. L’OM, désormais troisième, voit Lille revenir dangereusement à deux points, avant un affrontement direct début mai. Le prochain match contre Montpellier, lanterne rouge à l’extérieur, sera déterminant pour garder le cap européen. Adrien Rabiot, très remonté, a préféré se taire face aux médias pour ne pas s’emporter, tandis que l’ambiance générale reste lourde. "Si je vous parle, je vais dire des dingueries", a-t-il simplement lâché. La défense, avec 41 buts encaissés en 29 journées, inquiète plus que jamais, exposant régulièrement un Rulli trop sollicité.

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Luis Henrique a plombé l'OM

Symbole des errances de l’OM à Monaco, Luis Henrique a sombré des deux côtés du terrain lors de la lourde défaite 3-0. À la 42e minute, il manque une égalisation toute faite en expédiant à côté une offrande de Garcia, alors que le but était déserté par Köhn. Pire encore, sur le deuxième but monégasque, il couvre Embolo, l’autorisant à doubler la mise sans opposition. Si l’ensemble de l’équipe a souffert, Henrique cristallise les critiques par son attitude jugée nonchalante. Relancé par De Zerbi en début de saison, il semble aujourd’hui émoussé, comme s’il était déjà tourné vers les sollicitations de l’Inter Milan ou du Bayern Munich. Sa baisse d’investissement inquiète, lui qui avait déjà été pointé du doigt contre Lens pour un replacement défensif très défaillant. Malgré ses statistiques flatteuses sur la saison, son implication paraît s’effriter au fil des semaines. Le joueur de 23 ans donne l’impression de perdre pied au pire moment, alors que l’OM lutte pour rester sur le podium. Une remise en question s’impose pour éviter que le malaise ne s’installe durablement.