OM : Rien n'est perdu !
La défaite contre Reims a jeté un grand froid sur l'ambiance printanière qui semblait pouvoir s'installer à Marseille. Après avoir passé l'hiver solidement ancré sur la deuxième marche du podium, ce nouvel échec a remis beaucoup de choses en question dans une saison qui semblait pourtant avoir tout pour bien se passer. Cet OM version De Zerbi peut-il rebondir ? Quels sont les ressorts pour relancer la machine et parvenir à rentrer dans les objectifs ?
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Remontage de bretelles
Au coup de sifflet final, ce sont des Olympiens sonnés qui sont allés se faire engueuler au pied du kop réservé aux 1000 supporters marseillais qui avaient fait le déplacement. Une colère légitime et partagée finalement par tout le monde. Les joueurs, Rongier et Rabiot, se sont montrés agacés, que ce soit pour le premier en zone mixte et pour le second au micro de BeIN Sports. Le coach a aussi fait comprendre sa déception : "La mentalité ne s'achète pas au supermarché. La mentalité que je veux pour mon équipe n'est pas celle qu'on a pour l'instant, et donc il faudra encore une fois que j'explique aux joueurs ce que j'attends d'eux au niveau de cette mentalité." Et le coach n'a pas attendu longtemps pour mettre son groupe devant le fait accompli. Tout le monde est rentré à La Commanderie. 24 heures de huis clos pour l'effectif et le staff, épaulés par les architectes du projet, Pablo Longoria et Mehdi Benatia. Et puis, il faudra rapidement repartir au combat, cette semaine à l'entraînement, où les places devront se gagner sur le terrain, puis dimanche soir, où la victoire contre Toulouse sera déjà capitale, afin de pouvoir aborder avec passion le choc contre l'AS Monaco le week-end suivant.
De Zerbi peut-il se réinventer ?
Justement, Toulouse. Que peut-on attendre d'autre qu'une équipe qui vient au Vélodrome poser deux lignes de cinq joueurs devant, voire dans, la surface de réparation ? Le manuel pour contrer Roberto De Zerbi est connu de tous désormais, semble-t-il, de Will Still à Christophe Pélissier, en passant par le modeste Samba Diawara. Un bloc très bas, un axe verrouillé, on laisse le jeu marseillais se produire sur les ailes, on est solides sur les centres des latéraux (50 face à Reims !) et surtout, on place trois joueurs rapides dans le onze de départ. Un à droite, un à gauche et un devant, pour piquer deux fois par mi-temps lorsque l'OM ouvre une petite brèche. Force est de constater que la méthode fonctionne et que le 3-4-2-1 de Roberto De Zerbi ne fonctionne plus dans ces matchs-là. Alors, comment se réinventer ? Peut-il déjà le faire ? Oui, il l'a montré après le revers contre Auxerre, laissant de côté son 4-2-3-1 du début de saison pour un schéma beaucoup plus axé sur la possession. La solution passe-t-elle par un changement de système ? Peut-être. Passe-t-elle par un changement de joueurs ? Possible. En effet, comment espérer marquer contre Lens avec Adrien Rabiot et Bilal Nadir en soutien du bien esseulé Amine Gouiri ? Certes, l'OM a dominé Lens, mais il n'y a eu que quatre ou cinq occasions de but à tout casser. C'est insuffisant. Faut-il relancer ceux qui sont en perte de vitesse ou de confiance ? L'heure de Neal Maupay ne plaide pas en sa faveur, pas plus que les entrées timides de Jonathan Rowe. Roberto De Zerbi doit trouver la bonne idée. Peut-être que ça passe par l'état d'esprit, finalement. Tenter, oser. Le retour dans le onze d'Amir Murillo, qui n'est pas homme à tergiverser, peut faire du bien dans ce registre.
Union sacrée !
Dans cette période compliquée, c'est tout l'OM qui doit faire corps dès dimanche. Des joueurs sur le terrain au staff. Tout le monde doit marcher uni, avec la volonté, la hargne, les prises de risques. Le groupe doit retrouver son unité, et De Zerbi, des idées. Les supporters ? Eux aussi connaissent les enjeux et seront à n'en pas douter à bloc derrière les onze Olympiens choisis pour débuter, de la première à la dernière minute. Si la spirale est négative, la photo à l'instant "t" offre tout de même une vision d'un OM sur le podium. Les Marseillais ont donc les cartes en main, et des atouts dans le jeu. Il faudra trouver les bons ajustements, en défense également, puisqu'il faudra trouver un moyen de composer sans le capitaine Leonardo Balerdi, touché au genou. Il reste sept matchs pour aller retrouver l'hymne de la Ligue des Champions, et cette équipe a montré qu'elle pouvait le faire. Place aux actes, et ne grillons plus bêtement nos jokers !
