Mercato OM : De Zerbi fustige le possible intérêt du Milan

Une question concernant la rumeur de cette semaine, évoquant un intérêt de l’AC Milan pour vous recruter la saison prochaine. Est-ce que vous avez eu des échos à ce sujet ? Est-ce que vous ou votre agent avez été contactés ? Ou est-ce que votre discours est très clair : vous serez à l’OM la saison prochaine ?

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Roberto De Zerbi : "Écoutez, ici aussi, chacun est libre de dire ce qu’il veut. Tout le monde peut dire ce qu’il veut, mais si vous voulez connaître la vérité, je vais vous la dire : personne ne m’a appelé, aucune équipe ne m’a contacté. Et comme je l’ai toujours fait, jusqu’à la fin du championnat, je ne parle avec aucune équipe. Je ne flirte avec aucune équipe, ça c’est certain. Ma volonté, je l’ai déjà exprimée auparavant, c’est de rester de nombreuses années ici. Mais vous le savez, comme dans tout mariage, il faut être deux. Il y aura encore beaucoup de choses à voir, il faudra aussi voir comment se termine la saison. Mais, à l’heure actuelle, je n’ai absolument aucune intention de partir. Je l’ai dit à tout le monde, et je le redis ici encore une fois. Vous êtes libres de croire ce que vous voulez. Quand cette information est sortie en Italie, j’ai affirmé que ce n’était pas vrai. J’ai dit que personne ne m’avait contacté, et je l’ai dit avec force, car je pense que c’est la seule chose juste à faire. Et j’ai contacté à la fois Pablo (Longoria) et Benatia pour leur dire que non seulement je n’avais parlé à personne, mais que, de manière générale, je ne discute avec aucun club."

OM : match nul en amical pour Rowe et les jeunes Marseillais

Un match amical s’est tenu hier à La Commanderie. Il opposait l’OM à la sélection mexicaine U18, d’après La Minute OM. La rencontre s’est soldée par un match nul (1-1) et le néo-pro Yanis Sellami a été le buteur olympien.

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Donner du rythme à ceux qui ne jouent pas

Outre la possibilité de faire une revue d’effectif, ce match a permis d’offrir un peu de temps de jeu à ceux qui en manquent, au premier rang desquels figure Jonathan Rowe. L’ailier anglais joue très peu depuis fin novembre et le passage au nouveau système, sans ailier.

Depuis le match à Lens, l’ancien joueur de Norwich est certes entré en jeu à 12 reprises, mais jamais pour plus de 30 minutes. Sa dernière titularisation remonte au match perdu à domicile contre Auxerre (1-3), où il avait été remplacé à la mi-temps. Le héros du match renversant à Lyon traverse actuellement une grande période de doute. Jouera-t-il un rôle décisif dans le sprint final ?

Le discours fort de Rabiot avant OM-Toulouse : "On a assez parlé !"

L’OM a dévoilé ce mardi les coulisses de sa victoire face à Toulouse, avec un inside riche en enseignements. Parmi les images fortes de cette séquence, le discours d’Adrien Rabiot dans le vestiaire avant le coup d’envoi a particulièrement retenu l’attention. Loin des grandes envolées théâtrales, le milieu international français a choisi la voie de la sincérité brute. "On a assez parlé les gars, on a assez parlé ! Si on ne réagit pas c'est qu'on n'est pas fait pour ça là les gars !" a-t-il lancé à ses partenaires, les yeux dans les yeux, dans un moment de grande intensité.

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Dans un contexte tendu après des semaines d’instabilité, ce rappel à l’ordre sonne comme un électrochoc. Rabiot, qui a déjà connu des batailles similaires au plus haut niveau, a tenu à responsabiliser tout le groupe en insistant sur l’urgence d’une réaction collective. Le message est passé, puisque les Olympiens ont répondu présent sur le terrain avec une victoire précieuse pour rester dans la course aux places européennes.

Ce discours témoigne aussi de l'influence de Rabiot dans le vestiaire marseillais, à un moment charnière de la saison.

Maupay : "Il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner"

Vous avez entendu et lu pas mal de choses ces derniers jours, notamment sur des relations pas toujours très claires entre le groupe et le coach. Est-ce que toi, déjà, tu peux nous donner ton sentiment et une tendance ?

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Neal Maupay : "Ce qui est sûr, c’est que si vous écrivez dans vos journaux que tout va bien, personne n’achèterait vos papiers. Il faut bien mettre un peu de piquant. Mais personnellement, et en tant que membre du groupe — je fais partie du groupe —, je peux dire qu’on est tous sur la même longueur d’onde. On est tous déçus de notre performance de la semaine dernière, et on a tous envie de réagir. Après, c’est vrai que les caractères sont différents, mais on a tous le même objectif. On est tous venus ici cette année parce que l’effectif a énormément changé, pour le coach et pour le projet du club, qui est la qualification en Ligue des champions. On travaille dur depuis le mois de juillet. On est passés par des moments compliqués, vous le savez : on est partis en stage, on a fait des choses pour créer un vrai groupe. Et ce n’est pas maintenant, à un mois et demi de la fin, qu’on va lâcher. Donc non, je ne nous sens pas affectés. Au contraire, je nous sens déterminés à prouver qu’on a ce qu’il faut pour atteindre nos objectifs. Tous les efforts qu’on a faits jusqu’à présent vont payer."

Est-ce qu'il y a aujourd’hui une cassure avec le coach, ou pas du tout ?

Neal Maupay : "Non, il n'y a pas de cassure entre le coach et nous. Au contraire, je pense que c'est dans des moments comme celui-ci qu'on peut tous en sortir grandis et encore plus proches. Comme je l’ai dit, on est venus ici en connaissant le coach. Il est tellement passionné, il tient tellement à mener à bien son projet et notre projet, que forcément, après des mauvaises performances, il y a parfois des choses à régler. Je pense que, comme dans toutes les familles ou tous les couples, il faut parfois savoir se dire les choses. Mais on est tous derrière lui, parce qu'on sait que si on veut bien finir le championnat, on a besoin de lui et de tout le monde."

Comme tu es français, tu étais là en 2010, tu as vu l’impact que ça avait eu à l’époque, cette histoire de Knysna, des joueurs qui refusent de s’entraîner. Est-ce que ça t’a traversé l’esprit, à un moment ? Tu t’es dit : mince, la perception que ça peut avoir, ce n’est pas anodin ?

Neal Maupay : "Pas du tout, parce qu’en réalité, il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. Donc je n’ai pas du tout pensé à Knysna, au bus, à la lettre… Non. On a simplement mis les choses à plat, comme il faut le faire dans un groupe. On se dit les choses, tout simplement, et je suis persuadé que ça va nous servir. Je repense à la défaite contre Auxerre, à domicile, en novembre. Après ça, pareil, on était partis en stage, il s'était passé des choses dans le groupe, et je pense que c’est là qu’on a vécu peut-être notre meilleure période de la saison, avec une belle série de victoires. Donc oui, des choses ont été dites, mais il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. Comme je l’ai déjà dit, on est vraiment tous concentrés sur notre objectif, qui est la Ligue des Champions. Personnellement, je suis venu pour ça aussi. Je crois en le coach et au projet du club. Et j’ai envie de jouer la Ligue des Champions, vraiment. Je n’ai encore jamais eu cette chance dans ma carrière, donc ce n’est pas maintenant, à sept matchs de la fin, que je vais me dire : "Je ne m’entraîne plus." Pour un joueur comme moi, ce serait complètement — excusez-moi du terme — débile. Juste parce qu’on a perdu un match, que des choses ont été dites et qu’on est déçus, ça n’a aucun sens de baisser les bras et de tout abandonner."

OM : un match de suspension ferme pour les South Winners…

C’est un coup dur ce soir pour l’OM et ses supporters. La Commission de discipline a eu la main lourde en infligeant un match de suspension ferme et un match avec sursis aux South Winners !

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L’OM sera donc privé de la moitié haute du virage Sud, celle occupée par les Winners, qui avaient célébré de façon festive leur anniversaire lors d’OM-Montpellier. Une sanction qui semble sévère, et qui privera le Vélodrome d’une partie de sa ferveur pour le dernier match de la saison, face à Rennes, prévu le samedi 17 mai. Ce match s’annonce décisif dans la course à la Ligue des Champions.

L’absence massive des South Winners, groupe emblématique du supporterisme marseillais, pourrait peser lourd dans la balance pour l’OM, qui aurait bien eu besoin d’un Vélodrome en fusion pour conclure son sprint final.

Compte rendu de la Commission de Discipline

30e journée de Ligue 1 McDonald’s : Olympique de Marseille – Montpellier Hérault SC du samedi 19 avril 2025.
Comportement des supporters de l’Olympique de Marseille : usage d'engins pyrotechniques.

Fermeture partielle pour un match ferme et un match avec sursis de la tribune Sud du stade Orange Vélodrome.

La sanction prend effet immédiatement.

OM : Quels changements contre Toulouse ? De Zerbi face à l’urgence

Le printemps devait être celui de la relance pour l’OM, il vire à la tempête. Avec quatre défaites lors des cinq derniers matchs, l’équipe phocéenne a vu fondre son matelas au classement, reléguée désormais à la merci de ses poursuivants. Et comme un problème n’arrive jamais seul, les mauvaises nouvelles s’accumulent : Leonardo Balerdi, pilier défensif du système de Roberto De Zerbi, souffre d’une entorse du genou gauche et sera absent pour plusieurs semaines. À cela s’ajoute la rechute musculaire de Luiz Felipe, encore incertain pour longtemps. En plein doute, sous le feu des critiques, Roberto De Zerbi se retrouve dos au mur, à l’heure d’aborder un virage peut-être décisif contre Toulouse, dimanche au Vélodrome.

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Vers une défense à quatre ?

Le changement le plus attendu est sans doute tactique. Fidèle à sa défense à trois depuis plusieurs mois, De Zerbi pourrait être contraint de revenir à une ligne défensive à quatre. Ce schéma, qu’il avait abandonné après la défaite contre Auxerre (1-3), pourrait redevenir d’actualité. L’absence de Balerdi, sans doublure directe, pousse à repenser les équilibres défensifs. Derek Cornelius, peu rassurant lors de ses apparitions, ne constitue pas une solution évidente dans une défense à trois, surtout pour endosser le rôle Balerdi, un costume peut-être trop grand pour le Canadien.

Un passage en 4-3-3 offrirait davantage de sécurité, notamment avec des profils plus classiques dans les couloirs. L’expérience désastreuse de Pierre-Emile Højbjerg ou Valentin Rongier en défense centrale reste dans toutes les mémoires, mais l’un d’eux pourrait être tenté un cran plus bas si l’urgence s’impose. À noter que Geoffrey Kondogbia, déjà utilisé dans ce rôle, représente une option de repli.

L’impact du retour de Murillo

L’ombre d’Amir Murillo plane fortement sur ce match. Pas toujours irréprochable depuis le début de saison mais globalement statisfaisant, l’international panaméen a vu ses absences coïncider avec les pires passages de l’OM. Son retour dans le groupe contre Reims n’a pas suffi à enrayer la dynamique négative, étant donné que le staff médical ne souhaitait pas qu’il prenne part à la moindre minute. Mais son profil, plus sûr défensivement que celui de Lirola, pourrait sécuriser le flanc droit dans une défense à quatre ce week-end. À condition qu’il soit physiquement prêt à assumer 90 minutes de haut niveau.

Merlin mieux dans un autre rôle ?

À gauche, la réflexion autour de Quentin Merlin est également ouverte. Moins à l’aise dans un rôle de piston où il doit multiplier les courses offensives, l’ancien Nantais a montré de belles choses lorsqu’il s’intègre au cœur du jeu, notamment en phase de préparation. Son repositionnement en latéral dans un 4-3-3, avec des montées plus ponctuelles et contrôlées, pourrait permettre de retrouver ses qualités dans la relance courte. De Zerbi y a songé, reste à voir s’il osera franchir le pas.

Rowe, l’ultime chance ?

Offensivement, l’OM souffre d’un mal criant : le manque de variété. Peu de percussion, peu de décalages, peu d’initiatives individuelles. Dans ce contexte, le profil de Jonathan Rowe redevient pertinent. En perdition depuis plusieurs mois, l’Anglais avait montré des fulgurances en début de saison. Même si son dernier match amical avec les jeunes contre les U18 mexicains n’a pas convaincu — Medhi Benatia était présent et n’a pas été impressionné —, il reste un élément capable de provoquer, d’éliminer et de faire lever les lignes.

De Zerbi pourrait le relancer dans un rôle de joker ou même de titulaire si le 4-3-3 est adopté. En pleine disette créative, l’OM n’a plus rien à perdre.

Greenwood à droite, le retour ?

S’il y en a un que Toulouse n’a pas oublié, c’est bien Mason Greenwood. L’ailier anglais avait martyrisé la défense toulousaine à l’aller au Stadium, dans un rôle excentré qui semble mieux lui convenir que celui plus axial. Le repositionner sur un côté, dans un trio offensif, serait un moyen de raviver la flamme. Dans une période aussi terne, s’appuyer sur des souvenirs positifs peut servir de base de relance.

Greenwood en ailier droit, Rowe ou Luis Henrique à gauche, avec Gouiri en pointe : l’animation offensive pourrait retrouver un peu d’air et d’efficacité. Encore faut-il que les circuits soient cohérents et que le pressing retrouve son agressivité.

Tout sauf baisser les bras

Il reste sept journées. L’objectif européen est encore atteignable, mais l’OM doit impérativement retrouver un cap, une identité, un souffle. Face à un Toulouse joueur mais vulnérable, l’heure est venue de bousculer les certitudes. De Zerbi l’a souvent dit : " Ce n’est pas après le match que je réfléchis au suivant, c’est sur le chemin du retour, dans la voiture. " Espérons que le trajet depuis Reims ait été fécond.

La tension monte. Les critiques fusent. Mais le talent est là, et les solutions existent. À De Zerbi de les activer, de trancher, de convaincre. Ce match contre Toulouse n’est pas seulement un match de plus. C’est peut-être le match du rebond, ou celui de la rupture. À ses joueurs de le suivre. À son système de s’adapter. À son OM de réagir.

OM : Évra défend Longoria et pointe du doigt les joueurs

Évra loue le travail de Pablo Longoria

Alors que l’OM traverse une période compliquée, avec seulement deux victoires lors des six derniers matchs, Patrice Évra, passé par la cité phocéenne en 2017, s’est exprimé sur la situation de son ancien club dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC Sport. Selon lui, les résultats décevants de l’équipe olympienne ne doivent pas être imputés au président Pablo Longoria : " Un président ne se juge pas que sur les résultats. Je pense qu’en quatre ans, tout ce qu’il a fait, c’est énorme. "

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La faute aux joueurs et à l’entraîneur ?

Après avoir défendu le bilan du président, "Tonton Pat’" pointe du doigt les joueurs et l’entraîneur italien :

Une responsabilité qu’il juge évidente, même s’il n’enterre pas pour autant l’équipe. L’ancien international français croit toujours en une qualification pour la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Cornelius : "il y a quelques semaines, on s'est réunis"

Je voulais savoir un petit peu comment vous estimiez le besoin d'avoir cette trêve. Est-ce qu'elle est arrivée au bon moment selon toi, après les derniers résultats qui étaient quand même un peu moins intéressants, avec trois défaites en quatre matchs ? Est-ce que c'était vraiment le moment pour vous, un moment important pour couper, pour faire un break ?

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Derek Cornelius : Oui, évidemment, c'était un moment difficile après le match contre Paris, mais c'était aussi une opportunité pour réfléchir, pour que le staff et le coach puissent analyser la situation, et pour les joueurs, voir ce qu'il fallait qu'on fasse et ce qu'on veut accomplir d'ici la fin de la saison pour vraiment bien finir.

Tu as pu enchaîner avec deux matchs pleins avec le Canada. Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ? Comment tu t'es senti ? Et comment tu gères ces moments-là où tu pars très loin pour disputer deux matchs rapprochés ? Comment gères-tu la récupération ?

Derek Cornelius : Oui, comme vous l'avez dit, il y a beaucoup de voyages, beaucoup de matchs, mais c'est ma vie. On doit récupérer rapidement. On a vraiment un bon staff, de bons coachs, que ce soit ici ou avec le Canada, pour bien gérer ces déplacements. La récupération est primordiale, et maintenant, il faut être prêt pour le match de demain. Je me sens bien et j’ai hâte d’y être.

Le coach, après le match contre Paris, a dit qu'il allait faire des cauchemars du premier but que vous avez encaissé. On remarque que vous concédez souvent des buts sur des attaques rapides de vos adversaires ou sur des contre-attaques, avec des ballons dans le dos de la défense. Est-ce que tu es d'accord avec cette analyse ? Et comment corriger le tir pour être moins vulnérable sur ces phases de jeu ?

Derek Cornelius : C'est une situation dont on a déjà beaucoup parlé. Contre des équipes qui ont les qualités du PSG, la moindre erreur coûte cher. En tant que groupe, on veut être vraiment compétitifs face aux meilleures équipes du championnat. On va essayer d'apprendre de nos erreurs, d'en tirer les leçons et d'aller de l'avant.

Il reste huit journées. Vous n'avez plus trop droit à l'erreur et vous devez encore affronter Monaco et Lille. Est-ce que tu ressens, à l'entraînement, dans le vestiaire, avec le coach, une grande responsabilité ?

Derek Cornelius : Il faut toujours répondre présent sur le terrain. C'est un honneur de porter ce maillot, donc je ne pense pas qu'on ressente plus de pression que d'habitude. En ce qui concerne les matchs, c'est vrai qu'on doit affronter Monaco et Lille, mais d'abord, il y a Reims. C'est le match le plus important pour l’instant. On va les jouer un par un. Il nous reste huit finales à disputer. La saison ne sera pas finie demain, mais il faut qu'on soit prêts et qu'on commence par prendre les trois points.

Sur l’aspect défensif, vous êtes actuellement la 8ᵉ défense du championnat. Comment expliques-tu cette statistique ? Qu'est-ce qui vous manque pour faire partie des meilleures défenses du championnat ?

Derek Cornelius : Une équipe, c'est un équilibre entre attaque et défense. C'est vrai que cette saison, on a parfois encaissé des buts évitables, notamment quand le match semblait plié, comme contre Saint-Étienne ou Le Havre. On avait une avance confortable et on a laissé filer des buts qui n'étaient pas nécessaires. On en a parlé avec le groupe. Il faut améliorer notre mentalité pour bien finir nos matchs. On en est conscients, et c'est un axe d'amélioration. Mais honnêtement, je ne suis pas inquiet, ni pour notre attaque, ni pour notre défense.

La pression de cette fin de saison et de ce sprint final, l'obligation de rester au minimum deuxième, voire troisième, pour assurer une place en Ligue des champions… Est-ce que le coach et le staff tiennent un discours de confiance ? L'OM a prouvé jusqu'ici qu’il méritait cette place. Avez-vous oublié les trois défaites en quatre matchs avant la trêve, et y a-t-il toujours ce sentiment de confiance dans le groupe ?

Derek Cornelius : Oui, il y a quelques semaines, on s'est réunis en tant que groupe pour nous rappeler que nous sommes sur la bonne voie, que nous faisons les choses correctement et qu’il faut continuer sur cette lancée pour les huit derniers matchs. Nous voulons encore progresser, marquer des buts et nous améliorer collectivement. On a vraiment hâte de disputer ces matchs décisifs.

Penses-tu qu'il est important de réagir après cette trêve, étant donné que vous restez sur trois points pris sur douze ? Les concurrents se rapprochent, et l'écart n'a jamais été aussi faible avec le troisième et le quatrième. Est-ce toujours important de montrer une réaction après une période difficile ?

Derek Cornelius : On a confiance en notre système, en ce qu'on fait depuis le début de la saison. Je ne pense pas qu'on doive tout changer. On sait que quand on joue à notre meilleur niveau et que nos standards sont élevés, on peut aller chercher des points.

Comment abordes-tu l’affrontement contre Reims demain ?

Derek Cornelius : Comme je l'ai dit, chaque match en France est difficile. Demain ne fera pas exception. On doit être prêts, tout donner pour l’emporter. Comme vous l’avez mentionné, ils sont plus bas au classement, mais cela signifie qu’ils ont beaucoup à jouer pour se maintenir. De notre côté, il faudra tout faire pour gagner.

OM-Nice féminin interrompu par la pluie : le match sera rejoué

C’était l’un des rendez-vous les plus attendus de la saison pour les Olympiennes. Ce dimanche 23 mars, l’OM recevait Nice à l’OM Campus pour un derby à fort enjeu en D2 féminine. En tribune, plus de 500 supporters avaient fait le déplacement, armés de drapeaux, d’un tifo et d’un enthousiasme débordant. L’ambiance était à la fête. Mais la météo en a décidé autrement.

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Alors que les joueuses de Frédéric Gonçalves espéraient se rapprocher de la montée en Première Ligue, la pluie et les orages ont considérablement perturbé la rencontre. À l’heure de jeu, l’arbitre a décidé d’interrompre le match, alors que le score était toujours de 0-0. Une décision frustrante, mais dictée par des conditions climatiques devenues trop dangereuses. Frédéric Gonçalves a regretté une "fausse partie", promettant de revenir "pour la vraie". Son homologue niçois a exprimé sa frustration, tout en soulignant l’envie de ses joueuses de finir ce derby. La Fédération Française de Football doit désormais fixer une nouvelle date pour cette rencontre interrompue. En attendant, la vigilance jaune pour orages reste en vigueur dans les Bouches-du-Rhône ce lundi 24 mars.

OM : les doutes de Larqué, Tarrago et Djellit…

L’Olympique de Marseille traverse une période tendue, et la récente mise au vert à Rome n’a pas convaincu tout le monde.

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Plusieurs observateurs influents ont exprimé leurs doutes sur la stratégie du club et la gestion interne, à commencer par Nabil Djellit, journaliste à France Football. Il s’est moqué de cette retraite italienne en comparant l’OM à une émission de téléréalité : "Marseille, c’est extraordinaire. Il y a les Marseillais à Dubaï, à Miami, et maintenant les Marseillais à Rome. Ils étaient bien en Ligue 1, non ? Tu as l’impression qu’ils passent au confessionnal. Un coup c’est Longoria, un coup c’est Benatia. Tu as De Zerbi qui est dans son monde parallèle où il se crée des névroses alors que la situation est loin d’être catastrophique au classement. S’il suffisait de partir au vert pour gagner des matchs, cela se saurait."

Jean-Michel Larqué, sur RMC Sport, a quant à lui ciblé la direction sportive du club, qu’il juge trop nombreuse et avec des qualités proches les unes des autres : "Ce n’est pas une armée mexicaine mais une armée marseillaise. Longoria, ancien directeur sportif, Enrico Venturelli, ancien directeur sportif, Giovanni Rossi, ancien directeur sportif, et Fabrizio Ravanelli, qui est dans le secteur sportif. Jean-Pierre Papin a voulu donner son avis sur le plan sportif et s’est fait blackbouler. Tu ne peux pas empêcher le naturel de revenir au galop. À un moment donné, ils donnent leur avis sur l’aspect sportif de l’Olympique de Marseille. Et tout ça irrite les vrais responsables."

Enfin, Sébastien Tarrago, sur La Chaîne L’Équipe, a remis en question la posture de Roberto De Zerbi et ses récentes décisions, notamment son rapport aux critiques : "Il montre le contrat qu’il aurait soi-disant refusé à Manchester United pour dire à ses joueurs à quel point il est merveilleux d’être venu à l’OM. Ensuite, il refuse de les entraîner. Certes, ça se fait en Italie, mais maintenant il veut partir six semaines parce qu’il y a un environnement toxique et que sur les réseaux sociaux il y a quelques critiques. Mais nous (les intervenants de L’Équipe du soir, ndlr), si on commence à regarder les réseaux sociaux, on ne vient plus faire une émission. Et pourtant, on n’est pas payés 500 000 balles par mois."

Des critiques qui justifient presque déjà ce départ en Italie, pour s’éloigner d'une atmosphère critique aux abords du sprint final. Les premiers effets sont attendus dès dimanche contre Brest.