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OM : Quels changements contre Toulouse ? De Zerbi face à l’urgence

OM : Quels changements contre Toulouse ? De Zerbi face à l’urgence

Le printemps devait être celui de la relance pour l’OM, il vire à la tempête. Avec quatre défaites lors des cinq derniers matchs, l’équipe phocéenne a vu fondre son matelas au classement, reléguée désormais à la merci de ses poursuivants. Et comme un problème n’arrive jamais seul, les mauvaises nouvelles s’accumulent : Leonardo Balerdi, pilier défensif du système de Roberto De Zerbi, souffre d’une entorse du genou gauche et sera absent pour plusieurs semaines. À cela s’ajoute la rechute musculaire de Luiz Felipe, encore incertain pour longtemps. En plein doute, sous le feu des critiques, Roberto De Zerbi se retrouve dos au mur, à l’heure d’aborder un virage peut-être décisif contre Toulouse, dimanche au Vélodrome.

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Vers une défense à quatre ?

Le changement le plus attendu est sans doute tactique. Fidèle à sa défense à trois depuis plusieurs mois, De Zerbi pourrait être contraint de revenir à une ligne défensive à quatre. Ce schéma, qu’il avait abandonné après la défaite contre Auxerre (1-3), pourrait redevenir d’actualité. L’absence de Balerdi, sans doublure directe, pousse à repenser les équilibres défensifs. Derek Cornelius, peu rassurant lors de ses apparitions, ne constitue pas une solution évidente dans une défense à trois, surtout pour endosser le rôle Balerdi, un costume peut-être trop grand pour le Canadien.

Un passage en 4-3-3 offrirait davantage de sécurité, notamment avec des profils plus classiques dans les couloirs. L’expérience désastreuse de Pierre-Emile Højbjerg ou Valentin Rongier en défense centrale reste dans toutes les mémoires, mais l’un d’eux pourrait être tenté un cran plus bas si l’urgence s’impose. À noter que Geoffrey Kondogbia, déjà utilisé dans ce rôle, représente une option de repli.

L’impact du retour de Murillo

L’ombre d’Amir Murillo plane fortement sur ce match. Pas toujours irréprochable depuis le début de saison mais globalement statisfaisant, l’international panaméen a vu ses absences coïncider avec les pires passages de l’OM. Son retour dans le groupe contre Reims n’a pas suffi à enrayer la dynamique négative, étant donné que le staff médical ne souhaitait pas qu’il prenne part à la moindre minute. Mais son profil, plus sûr défensivement que celui de Lirola, pourrait sécuriser le flanc droit dans une défense à quatre ce week-end. À condition qu’il soit physiquement prêt à assumer 90 minutes de haut niveau.

Merlin mieux dans un autre rôle ?

À gauche, la réflexion autour de Quentin Merlin est également ouverte. Moins à l’aise dans un rôle de piston où il doit multiplier les courses offensives, l’ancien Nantais a montré de belles choses lorsqu’il s’intègre au cœur du jeu, notamment en phase de préparation. Son repositionnement en latéral dans un 4-3-3, avec des montées plus ponctuelles et contrôlées, pourrait permettre de retrouver ses qualités dans la relance courte. De Zerbi y a songé, reste à voir s’il osera franchir le pas.

Rowe, l’ultime chance ?

Offensivement, l’OM souffre d’un mal criant : le manque de variété. Peu de percussion, peu de décalages, peu d’initiatives individuelles. Dans ce contexte, le profil de Jonathan Rowe redevient pertinent. En perdition depuis plusieurs mois, l’Anglais avait montré des fulgurances en début de saison. Même si son dernier match amical avec les jeunes contre les U18 mexicains n’a pas convaincu — Medhi Benatia était présent et n’a pas été impressionné —, il reste un élément capable de provoquer, d’éliminer et de faire lever les lignes.

De Zerbi pourrait le relancer dans un rôle de joker ou même de titulaire si le 4-3-3 est adopté. En pleine disette créative, l’OM n’a plus rien à perdre.

Greenwood à droite, le retour ?

S’il y en a un que Toulouse n’a pas oublié, c’est bien Mason Greenwood. L’ailier anglais avait martyrisé la défense toulousaine à l’aller au Stadium, dans un rôle excentré qui semble mieux lui convenir que celui plus axial. Le repositionner sur un côté, dans un trio offensif, serait un moyen de raviver la flamme. Dans une période aussi terne, s’appuyer sur des souvenirs positifs peut servir de base de relance.

Greenwood en ailier droit, Rowe ou Luis Henrique à gauche, avec Gouiri en pointe : l’animation offensive pourrait retrouver un peu d’air et d’efficacité. Encore faut-il que les circuits soient cohérents et que le pressing retrouve son agressivité.

Tout sauf baisser les bras

Il reste sept journées. L’objectif européen est encore atteignable, mais l’OM doit impérativement retrouver un cap, une identité, un souffle. Face à un Toulouse joueur mais vulnérable, l’heure est venue de bousculer les certitudes. De Zerbi l’a souvent dit : " Ce n’est pas après le match que je réfléchis au suivant, c’est sur le chemin du retour, dans la voiture. " Espérons que le trajet depuis Reims ait été fécond.

La tension monte. Les critiques fusent. Mais le talent est là, et les solutions existent. À De Zerbi de les activer, de trancher, de convaincre. Ce match contre Toulouse n’est pas seulement un match de plus. C’est peut-être le match du rebond, ou celui de la rupture. À ses joueurs de le suivre. À son système de s’adapter. À son OM de réagir.