Maupay : "Il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner"
Vous avez entendu et lu pas mal de choses ces derniers jours, notamment sur des relations pas toujours très claires entre le groupe et le coach. Est-ce que toi, déjà, tu peux nous donner ton sentiment et une tendance ?
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Neal Maupay : "Ce qui est sûr, c’est que si vous écrivez dans vos journaux que tout va bien, personne n’achèterait vos papiers. Il faut bien mettre un peu de piquant. Mais personnellement, et en tant que membre du groupe — je fais partie du groupe —, je peux dire qu’on est tous sur la même longueur d’onde. On est tous déçus de notre performance de la semaine dernière, et on a tous envie de réagir. Après, c’est vrai que les caractères sont différents, mais on a tous le même objectif. On est tous venus ici cette année parce que l’effectif a énormément changé, pour le coach et pour le projet du club, qui est la qualification en Ligue des champions. On travaille dur depuis le mois de juillet. On est passés par des moments compliqués, vous le savez : on est partis en stage, on a fait des choses pour créer un vrai groupe. Et ce n’est pas maintenant, à un mois et demi de la fin, qu’on va lâcher. Donc non, je ne nous sens pas affectés. Au contraire, je nous sens déterminés à prouver qu’on a ce qu’il faut pour atteindre nos objectifs. Tous les efforts qu’on a faits jusqu’à présent vont payer."
Est-ce qu'il y a aujourd’hui une cassure avec le coach, ou pas du tout ?
Neal Maupay : "Non, il n'y a pas de cassure entre le coach et nous. Au contraire, je pense que c'est dans des moments comme celui-ci qu'on peut tous en sortir grandis et encore plus proches. Comme je l’ai dit, on est venus ici en connaissant le coach. Il est tellement passionné, il tient tellement à mener à bien son projet et notre projet, que forcément, après des mauvaises performances, il y a parfois des choses à régler. Je pense que, comme dans toutes les familles ou tous les couples, il faut parfois savoir se dire les choses. Mais on est tous derrière lui, parce qu'on sait que si on veut bien finir le championnat, on a besoin de lui et de tout le monde."
Comme tu es français, tu étais là en 2010, tu as vu l’impact que ça avait eu à l’époque, cette histoire de Knysna, des joueurs qui refusent de s’entraîner. Est-ce que ça t’a traversé l’esprit, à un moment ? Tu t’es dit : mince, la perception que ça peut avoir, ce n’est pas anodin ?
Neal Maupay : "Pas du tout, parce qu’en réalité, il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. Donc je n’ai pas du tout pensé à Knysna, au bus, à la lettre… Non. On a simplement mis les choses à plat, comme il faut le faire dans un groupe. On se dit les choses, tout simplement, et je suis persuadé que ça va nous servir. Je repense à la défaite contre Auxerre, à domicile, en novembre. Après ça, pareil, on était partis en stage, il s'était passé des choses dans le groupe, et je pense que c’est là qu’on a vécu peut-être notre meilleure période de la saison, avec une belle série de victoires. Donc oui, des choses ont été dites, mais il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. Comme je l’ai déjà dit, on est vraiment tous concentrés sur notre objectif, qui est la Ligue des Champions. Personnellement, je suis venu pour ça aussi. Je crois en le coach et au projet du club. Et j’ai envie de jouer la Ligue des Champions, vraiment. Je n’ai encore jamais eu cette chance dans ma carrière, donc ce n’est pas maintenant, à sept matchs de la fin, que je vais me dire : "Je ne m’entraîne plus." Pour un joueur comme moi, ce serait complètement — excusez-moi du terme — débile. Juste parce qu’on a perdu un match, que des choses ont été dites et qu’on est déçus, ça n’a aucun sens de baisser les bras et de tout abandonner."
