Reims 3-1 OM : les notes de la presse

Personne n’est à sauver

Rulli (3) – Lirola (4), Balerdi (Non noté), Cornélius (2) – Henrique (2), Rongier (4), Kondogbia (3), Merlin (3) – Greenwood (2), Gouiri (4), Rabiot (3) ; Maupay (3,5), Bennacer (4) Dedic (2,5)

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Tout est à jeter !

Rulli (3) – Lirola (3), Balerdi (Non noté), Cornélius (2) – Henrique (2), Rongier (4), Kondogbia (3), Merlin (3) – Greenwood (2), Gouiri (4), Rabiot (3) 
De Zerbi (2)

Vous pouvez également retrouver les notes du Phocéen en vidéo et dans l'article des notes.

OM-Toulouse : les absents et incertains côté toulousain

Avant le match décisif entre l'Olympique de Marseille et Toulouse ce dimanche à 20h45, les deux équipes se préparent dans un contexte d'incertitudes médicales. Du côté marseillais, plusieurs absences et incertitudes pèsent sur l'effectif de Roberto De Zerbi, comme mentionné hier dans notre point médical. Amine Harit de retour avec le groupe cette semaine était absent de l'entrainement hier par précaution tout comme Amir Murillo, mais Leonardo Balerdi, Pierre-Emile Højbjerg, Luiz Felipe Ramos, Bilal Nadir et Amine Gouiri restent incertains, ces deux derniers ayant souffert de la fatigue liée à leurs engagements internationaux. C’est dans ce contexte que l’OM devra se préparer à affronter un Toulouse également marqué par plusieurs absences.

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Des absents aussi à Toulouse 

Côté toulousain, l’entraîneur Carles Martinez Novell devra composer sans certains joueurs clés. Zakaria Aboukhlal, victime d’une blessure à la cuisse, ne sera pas de la partie. L’international marocain n’a toujours pas repris l’entraînement avec le groupe et son absence se prolonge après un retour attendu avant la trêve internationale de mars. En plus d’Aboukhlal, Toulouse devra également se passer de Niklas Schmidt et Rasmus Nicolaisen, forfaits pour le reste de la saison, ce qui affaiblit davantage l’effectif du TFC.

Cependant, une bonne nouvelle pour le coach toulousain : Frank Magri, qui avait été suspendu, est désormais disponible. L’ancien joueur de Bastia, auteur de quatre buts lors de ses quatre derniers matchs, devrait retrouver une place de titulaire au détriment de Joshua King. Ce dernier, bien que performant avec un but lors du match contre Brest (2-4), pourrait débuter sur le banc en raison du retour de Magri dans le onze de départ. 

OM : Dugarry encense le "nouveau visage marseillais"

Une victoire éclatante qui change les perceptions

Ce dimanche soir au Vélodrome, l’Olympique de Marseille a livré une prestation aboutie face au Stade Brestois, s’imposant sur le score net de 4-1. L’homme du match ? Amine Gouiri, auteur d’un triplé, qui a dynamité la défense brestoise et confirmé les espoirs placés en lui depuis son arrivée cet été. Ce succès, acquis avec la manière, a également permis à l’OM de séduire certains de ses détracteurs habituels, à commencer par Christophe Dugarry.

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Dugarry conquis par le nouveau visage marseillais

Sur RMC, l’ancien attaquant, souvent critique vis-à-vis du club phocéen, a cette fois salué le travail accompli par Roberto De Zerbi et ses hommes : " Enfin une équipe ambitieuse et créative ! […] Quel bonheur de voir enfin l’OM jouer comme ça au Vélodrome ! ". Dugarry a notamment souligné la réussite du stage effectué en Italie, qui aurait permis à l’équipe d’assimiler une nouvelle approche tactique, abandonnant le 3-4-2-1 pour un 4-3-3 plus direct et plus offensif.

Une métamorphose tactique signée De Zerbi

Cette performance marque une rupture tactique avec les précédentes sorties de l’OM. Après plusieurs semaines d’irrégularité et de frustration, les Phocéens semblent enfin avoir retrouvé un équilibre. L’équipe a affiché une verticalité nouvelle, plus conforme à l’ADN marseillais de jeu vers l’avant selon le champion du monde 98.

OM : Luiz Gustavo hospitalisé, le club marseillais lui témoigne son soutien

L'OM prend le temps de rendre hommage à Luiz Gustavo 

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C'est une triste nouvelle pour les supporters marseillais encore attachés à l'ancien milieu de terrain brésilien. Admis à l'hopital suite à une embolie pulmonaire, l'ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille, Luiz Gustavo, est contraint de se tenir loin des terrains pour une durée indéterminée. Le coach de son club actuel au Brésil, a tenu a lui apporter son soutien dans cette épreuve difficile, mais c'est également le cas pour le club marseillais qui a tenu à lui adresser ses pensées sur X. 

Dans le cœur des Marseillais

Présent en terre phocéenne entre 2017 et 2019, le milieu de terrain combatif évoluant à Sao Paulo, avait été un des héros au cours de la campagne de Ligue Europa de l'OM durant l'année 2018. Positionné en tant que numéro six, et parfois en défense centrale, le Brésilien avait su conquérir le coeur des supporters durant ses deux années au sein du club. Toutes nos pensées vont vers lui et sa famille. Un bon rétablissement et du courage lui sont apportés dans cette épreuve douloureuse. 

De Zerbi : "Si je reste la saison prochaine, j’aimerais repasser à une défense à quatre"

Est-ce que vous pourriez envisager des changements, notamment tactiques, pour les cinq derniers matchs, et en particulier dès demain face à Montpellier ? Car comme on l’a rappelé, vous êtes toujours sur le podium, mais il y a aussi une urgence de résultats.

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Roberto De Zerbi : "Moi, je peux tout changer, à chaque match. Mais je pense que ce sont le cerveau et le cœur qui font vraiment la différence. Ce n’est pas uniquement une question tactique. Je suis passionné de tactique, j’y pense constamment, je cherche toujours ce que je peux faire différemment pour aider les joueurs sur le terrain. Mais selon moi, ce n’est pas là que se situe le vrai problème de l’OM. Tout doit partir du cœur, de l’esprit, de la tête. Quand tu as la tête, le cœur et les attributs, alors tu peux changer tous les systèmes de jeu que tu veux, tu peux tout modifier et obtenir des résultats. Mais si ces trois éléments ne sont pas présents, alors l’aspect tactique ne compte absolument pas. C’est zéro."

Vous avez beaucoup de joueurs offensifs, mais souvent seulement deux sont alignés : Gouiri avec Greenwood, ou récemment Rowe. Avez-vous l’intention de mettre davantage de joueurs offensifs demain contre Montpellier ? Peut-être dans un système en 4-2-3-1 ou 4-3-3, pour associer à la fois des milieux solides et plus de profils offensifs ?

Roberto De Zerbi : "On peut jouer plus offensif, oui. Mais nous avons très peu de défenseurs disponibles en ce moment."

Je n’ai pas dit que vous n’en aviez aucun.

Roberto De Zerbi : "En 4-3-3 ? Mais alors, qui sont les défenseurs disponibles ? Dites-moi qui aligner."

Est-ce qu’on ne peut pas justement assumer nos difficultés défensives actuelles, et faire le choix de miser sur l’attaque pour faire la différence ?

Roberto De Zerbi : "Contre Monaco, on a joué avec cinq défenseurs, pas quatre. Et on a fait un bloc bas, ce que j’ai très rarement fait en 11 ans de carrière. Mais il faut bien comprendre : on défend tous ensemble. Ce n’est pas une question de défendre à 3, 4 ou 5 derrière. C’est une question d’équipe. Contre Toulouse aussi, on a encaissé le premier but alors que toute l’équipe était repliée très bas. Donc le système de jeu n’est pas la solution miracle. Ce n’est pas le nombre de joueurs en attaque ou en défense qui fait tout. Je vous le dis : les trois choses essentielles sont le cerveau, le cœur et les attributs. C’est ça qui change les matchs. Et peut-être que ma traduction n’est pas parfaite, mais l’idée est là."

Lors des conférences de presse, on vous interroge souvent sur votre choix de rester avec une défense à trois, et sur les raisons pour lesquelles vous ne passez pas à quatre. Vous avez expliqué que vos messages en conférence ne s’adressent pas uniquement aux journalistes, mais aussi aux supporters, aux tifosi. Or, il y a une partie des amoureux de l’OM qui ne comprennent pas pourquoi vous ne changez pas de système, tandis qu’une autre partie dit : « Peu importe le schéma, nous voulons juste gagner, nous qualifier en Ligue des Champions. » Est-ce que cela vous fatigue un peu de devoir vous justifier aussi régulièrement sur votre vision du jeu et vos choix tactiques ? Vous avez dit récemment que, quand vous vous levez le matin, vous ne décidez pas d’aligner une défense à trois ou à quatre sur un coup de tête, mais que cela repose sur une vraie réflexion. Est-ce que ces questions récurrentes vous agacent un peu ?

Roberto De Zerbi : "Non, pas du tout. En Italie, on parle encore plus de tactique qu’ici. C’est constant, tout le monde débat du système de jeu. Donc non, cela fait partie de mon travail d’expliquer mes choix, et je le fais volontiers. Cela fait maintenant douze ans que je suis entraîneur. J’ai d’ailleurs presque toujours joué avec une défense à quatre, des ailiers excentrés à pied inversé, et une animation très offensive, avec beaucoup d’occasions créées. Mais pour moi, un bon entraîneur est avant tout quelqu’un qui s’adapte aux joueurs qu’il a à disposition. Aujourd’hui, par exemple, c’est difficile pour nous d’aligner une défense à quatre, notamment en raison de l’absence de Balerdi. Luiz Felipe n’est pas encore en mesure de jouer 90 minutes, et nous manquons d’un vrai axe droit. On doit adapter Murillo, qui est un joueur très utile offensivement : il a cette capacité à percuter, et plusieurs buts sont nés d’actions qu’il initie.

On pourrait aligner Kondogbia et Cornelius dans l’axe, mais les deux sont gauchers, et Kondogbia n’est pas un vrai défenseur central. Il joue dans une position qui n’est pas naturelle pour lui. Quant aux latéraux — Merlin, Ulisses Garcia, Lirola — ce ne sont pas des profils fixes. Ce sont des joueurs portés vers l’avant. Il faut aussi se rappeler qu’on jouait déjà comme ça quand on avait six points d’avance sur le quatrième. Contre Lens, on a livré un grand match. Si on l’avait gagné, on serait passés à huit points. Et à ce moment-là, personne ne me posait de questions sur le système de jeu. Évidemment, si je devais rester ici la saison prochaine et que l’on recrute des joueurs capables d’évoluer dans une défense à quatre, j’aimerais revenir à ce schéma. Avec deux latéraux offensifs, deux ailiers capables de provoquer, peut-être un numéro 10, et un profil comme Rabiot, qui attaque les espaces, avec deux milieux solides derrière. C’est comme ça que j’ai toujours aimé jouer. Mais encore une fois, il faut s’adapter aux qualités de son effectif. Et je pense qu’on l’a bien fait cette saison. On a été deuxièmes pendant une grande partie du championnat. La baisse que nous connaissons depuis quelques matchs ne vient pas, selon moi, d’un problème de système ou de tactique. Elle a d’autres causes, que je vous ai déjà expliquées. Maintenant, si quelqu’un veut penser autrement, on peut toujours en discuter. Le dialogue reste ouvert."

OM : "Bielsa ne traitait pas bien les joueurs et n’était pas respectueux envers les dirigeants"

S’il garde l’aura d’un prophète du football auprès d’une partie des supporters marseillais, Marcelo Bielsa n’a pas laissé que des bons souvenirs à tous ceux qui ont croisé sa route à l’OM. Yvan Le Mée, agent notamment de Mario Lemina et Romain Alessandrini à l’époque, l’a rappelé avec virulence dans l’émission l'After Foot sur RMC. Pour lui, il y a une distinction nette à faire : "J’apprécie l’entraîneur, mais je n’apprécie pas l’homme. Il faut bien distinguer les deux."

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Au-delà des formules, Le Mée raconte un épisode révélateur de ses relations avec l’Argentin. Sollicité par Vincent Labrune en toute fin de mercato pour trouver un défenseur central capable de jouer latéral droit, il réussit en quelques heures à proposer Facundo Roncaglia, alors international argentin évoluant à la Fiorentina. Enthousiasmé, Labrune valide, l’agent active les discussions avec le club italien et fait même venir le représentant du joueur à Marseille. Mais au moment de finaliser l’opération, tout s’effondre. "Le coach dit qu’il n’en veut plus. Sans explication. Juste parce que l’idée ne venait pas de lui ou de son staff." Un camouflet que Le Mée attribue à l’ego de Bielsa. "Tu mouilles des gens, tu les impliques, et derrière tu refuses tout pour des raisons d’orgueil. Ce n’est pas correct."

L’agent ne s’arrête pas là. Il fustige l’attitude générale d’El Loco durant son passage à Marseille : "Ils ne traitaient pas bien les joueurs. Ils n’étaient pas corrects avec les dirigeants." Une accusation lourde, d’autant plus frappante qu’elle contraste avec l’image quasi divine que conserve Bielsa chez certains fans. Si l’épisode Roncaglia appartient au passé, il reste gravé dans la mémoire de Le Mée comme un symbole d’un fonctionnement opaque et blessant. Pour lui, derrière le mythe, se cache une réalité bien moins reluisante. Une parole qui, dix ans après, remet un peu de nuance dans le culte marseillais voué à Bielsa.

OM : Totti veut voir De Zerbi à la Roma !

L’AS Roma va beaucoup mieux depuis l’arrivée de Claudio Ranieri. Mais les Giallorossi savent qu’il s’agit de sa dernière mission. Le vainqueur de la Premier League avec Leicester en 2016 arrêtera définitivement sa carrière à la fin de la saison. Alors la question de sa succession se pose désormais. Dans un entretien à Fabrizio Romano, la légende du club, Francesco Totti (786 matchs avec le club de la Louve), a livré ses envies… et l’une d’entre elles nous est familière.

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"Je choisirais De Zerbi"

Fan de l’AS Roma, Carlo Ancelotti représente le rêve absolu pour Il Capitano : "J’espère qu’un jour, Ancelotti, qui a toujours été un fan, pourra venir. Je pense que le bon moment est arrivé." S’il confie avoir rencontré l’actuel entraîneur du Real Madrid il y a quelque temps, Francesco Totti a également exprimé son admiration pour Roberto De Zerbi. En difficulté actuellement à l’OM, malgré une troisième place au classement, l’entraîneur italien de 45 ans plaît à Totti : "Si je devais choisir un jeune entraîneur, je choisirais De Zerbi. Il a de grandes qualités et une vision claire de la façon de former l’équipe. C’est un gars exceptionnel, il s’investit corps et âme."

Engagé dans un projet de trois ans avec le club phocéen, Roberto De Zerbi n’a, pour l’instant, pas la tête ailleurs. Il avait d’ailleurs balayé l’hypothèse d’une possible arrivée au Milan AC en fin de saison. "Tout le monde est libre de dire ce qu’il veut. Personne ne m’a appelé, aucune équipe. Comme je l’ai toujours fait, je ne parle et ne flirte avec aucune équipe. Ma volonté est de rester de nombreuses années ici. Les mariages se font à deux, il faudra voir comment se termine la saison. La rumeur sur l’AC Milan ? J’ai dit assez fermement que ce n’était pas vrai. Je n’ai parlé avec personne et je ne parle avec personne."

OM : Medhi Benatia s’exprime sur Robinio Vaz !

Dans le podcast Scouting diffusé sur RMC, Medhi Benatia s’est longuement exprimé sur l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs du centre de formation de l’Olympique de Marseille : Robino Vaz. À seulement 17 ans, l’attaquant a déjà convaincu par son tempérament, ses qualités physiques et son sens du but, au point de s’inviter dans les discussions autour du groupe professionnel.

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" C’est un joueur moderne, rapide, très fort dans les espaces, athlétique ", commence Benatia, aujourd’hui conseiller sportif de Pablo Longoria. L’ex-défenseur international marocain ne tarit pas d’éloges sur l’avant-centre, qu’il décrit comme " généreux dans les efforts ", capable de frapper aussi bien du droit que du gauche et souvent bien placé dans la surface. Des qualités rares à cet âge, illustrées par ses récentes entrées en jeu contre Lille puis Strasbourg, où il a su provoquer et obtenir un penalty.

Mais au-delà des qualités techniques et athlétiques, Benatia insiste surtout sur l’état d’esprit du jeune homme. Il révèle d’ailleurs une anecdote révélatrice : " On l’a fait monter en une après une exclusion avec la réserve en Corse. Il avait pris cinq matchs. On l’avait senti un peu affecté, mais il travaillait bien, il enchaînait les buts. On voulait le récompenser. " Une décision qui s’est rapidement avérée payante puisque Roberto De Zerbi a immédiatement été séduit par le profil de Robino Vaz : " Le coach a dit : ça, c’est un petit qui n’a pas froid aux yeux. Il n’a pas peur, pas de pression. "

C’est justement ce mélange d’insouciance, de détermination et de courage qui pourrait faire de lui un joueur capable de réussir à l’OM. " Ce sont des petits comme ça qui peuvent réussir à Marseille ", affirme Benatia, conscient de l’exigence particulière d’un club comme l’OM et de la pression constante qui y entoure les jeunes joueurs.

Un joueur encore largement perfectible 

Mais tout n’est pas encore parfait, et l’ancien défenseur du Bayern évoque les axes de progression à venir. Il souhaiterait notamment voir Robino Vaz participer davantage au jeu en décrochant, en se rendant plus disponible, et pas seulement en prenant la profondeur. " Je veux qu’il vienne, qu’on puisse s’appuyer sur lui. Il a toutes les qualités pour jouer dos au jeu. "

Une volonté claire de l’amener à étoffer son registre, à gagner en intelligence de jeu et en gestion du ballon dans les zones de densité. " Ce sont des étapes qu’il va devoir passer avec la réserve ", prévient Benatia, tout en réaffirmant que le joueur " n’est pas embêté techniquement ". De quoi envisager sereinement un avenir où Robino Vaz ne sera pas seulement une arme de profondeur, mais un attaquant complet, capable de s’imposer dans l’environnement exigeant du Vélodrome.

Kombouaré : "Ce qui peut interpeller, c’est la durée du stage de l'OM"

La mise au vert de l’Olympique de Marseille en Italie continue de faire parler. Alors que les Phocéens ont choisi de s’exiler dans la banlieue de Rome pour préparer la réception de Brest et tenter de sécuriser leur qualification en Ligue des champions, plusieurs acteurs du championnat ont été interrogés sur cette démarche inhabituelle.

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"De Zerbi ne m'apprend rien"

Parmi eux, Antoine Kombouaré a donné son avis sans détour. L’entraîneur du FC Nantes n’est pas surpris par cette initiative, qu’il considère comme assez classique dans le milieu du football. "Roberto De Zerbi ne m’apprend rien. Ce sont des choses qu’on peut être amenés à faire", a-t-il déclaré en conférence de presse.

Le technicien kanak a toutefois été interpellé par un aspect : la durée du stage. "Ce qui peut interpeller, c’est la durée. De ce que j’ai compris, ça pourrait durer un mois", a-t-il poursuivi. Pour lui, si partir quelques jours en mise au vert est habituel, un séjour aussi long serait en revanche moins fréquent.

Kombouaré a rappelé que ces regroupements servent avant tout à renforcer la concentration et la cohésion du groupe dans les périodes décisives. Il n’exclut d’ailleurs pas que son propre groupe puisse recourir à ce type de solution en cas de besoin. De son côté, Nantes est également en quête de points, avec seulement 4 unités d'avance sur Le Havre (16e et barragiste) et sur Saint-Étienne (17e).

OM : Clauss dénigre la décision des dirigeants d'isoler les joueurs en Italie

L’OM est parti en stage en Italie pour resserrer les liens au sein de l’équipe avant le sprint final, qui débute dès dimanche à domicile contre Brest. Légèrement mieux placés que leurs concurrents européens à l’aube de la 31e journée de championnat, les hommes de Roberto De Zerbi avaient peut-être besoin de s’éloigner un peu de La Commanderie pour souffler et préparer calmement ce match.

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Derrière l’OM, plusieurs équipes tentent de revenir, et seulement quatre points séparent l'équipe phocéenne (2e avec 55 points) du RC Strasbourg (7e avec 51 points). Entre les deux, Monaco, Lille, Nice et Lyon sont également de la partie. Forcément, chaque résultat peut bouleverser le classement. En conférence de presse, la course à l’Europe est au cœur de toutes les déclarations.

Clauss : "Pas besoin de faire ce genre de choses"

Interrogé en conférence de presse avant la 31e journée de Ligue 1 et le déplacement de son club au Parc des Princes, Jonathan Clauss, ancien latéral de l’OM, n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait de la mise en place de ce stage. "Je pense qu’on n’a pas besoin de faire ce genre de choses", a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le groupe niçois est soudé et prêt pour la fin de championnat, mettant en avant la façon de communiquer de Franck Haise : "Le coach sait où il veut aller, je pense qu’il emmène très bien son groupe, surtout ces derniers temps où on a été dans une phase difficile. Il n’a tiré sur personne, au contraire. Il a su trouver les mots, justement, pour remobiliser tout le monde et nous tirer vers le haut. Surtout pour ce sprint final."

Un avis qui ne surprendra personne à Marseille, tant le piston droit était décrié en interne, et publiquement également. On se souvient de la sortie médiatique de Mehdi Benatia à son sujet sur Prime Video : "Nous avons bien noté qu'il ne jouait pas à son niveau, il a été convoqué plusieurs fois par le coach en raison de problèmes comportementaux, il sait pourquoi. Nous attendons beaucoup de lui, c’est un joueur important qui participera à l’Euro en fin d’année. Et surtout, la cohésion du groupe passera toujours avant n’importe quel joueur, c’est clair et net". Malgré tout, est-ce que ce 'ritiro' est totalement bien vécu par le groupe ? La question peut se poser et on verra si le succès sera au rendez-vous dimanche soir contre Brest.