OM : "Bielsa ne traitait pas bien les joueurs et n’était pas respectueux envers les dirigeants"
S’il garde l’aura d’un prophète du football auprès d’une partie des supporters marseillais, Marcelo Bielsa n’a pas laissé que des bons souvenirs à tous ceux qui ont croisé sa route à l’OM. Yvan Le Mée, agent notamment de Mario Lemina et Romain Alessandrini à l’époque, l’a rappelé avec virulence dans l’émission l'After Foot sur RMC. Pour lui, il y a une distinction nette à faire : "J’apprécie l’entraîneur, mais je n’apprécie pas l’homme. Il faut bien distinguer les deux."
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Au-delà des formules, Le Mée raconte un épisode révélateur de ses relations avec l’Argentin. Sollicité par Vincent Labrune en toute fin de mercato pour trouver un défenseur central capable de jouer latéral droit, il réussit en quelques heures à proposer Facundo Roncaglia, alors international argentin évoluant à la Fiorentina. Enthousiasmé, Labrune valide, l’agent active les discussions avec le club italien et fait même venir le représentant du joueur à Marseille. Mais au moment de finaliser l’opération, tout s’effondre. "Le coach dit qu’il n’en veut plus. Sans explication. Juste parce que l’idée ne venait pas de lui ou de son staff." Un camouflet que Le Mée attribue à l’ego de Bielsa. "Tu mouilles des gens, tu les impliques, et derrière tu refuses tout pour des raisons d’orgueil. Ce n’est pas correct."
L’agent ne s’arrête pas là. Il fustige l’attitude générale d’El Loco durant son passage à Marseille : "Ils ne traitaient pas bien les joueurs. Ils n’étaient pas corrects avec les dirigeants." Une accusation lourde, d’autant plus frappante qu’elle contraste avec l’image quasi divine que conserve Bielsa chez certains fans. Si l’épisode Roncaglia appartient au passé, il reste gravé dans la mémoire de Le Mée comme un symbole d’un fonctionnement opaque et blessant. Pour lui, derrière le mythe, se cache une réalité bien moins reluisante. Une parole qui, dix ans après, remet un peu de nuance dans le culte marseillais voué à Bielsa.
