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De Zerbi : "Si je reste la saison prochaine, j’aimerais repasser à une défense à quatre"

De Zerbi : "Si je reste la saison prochaine, j’aimerais repasser à une défense à quatre"

Est-ce que vous pourriez envisager des changements, notamment tactiques, pour les cinq derniers matchs, et en particulier dès demain face à Montpellier ? Car comme on l’a rappelé, vous êtes toujours sur le podium, mais il y a aussi une urgence de résultats.

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Roberto De Zerbi : "Moi, je peux tout changer, à chaque match. Mais je pense que ce sont le cerveau et le cœur qui font vraiment la différence. Ce n’est pas uniquement une question tactique. Je suis passionné de tactique, j’y pense constamment, je cherche toujours ce que je peux faire différemment pour aider les joueurs sur le terrain. Mais selon moi, ce n’est pas là que se situe le vrai problème de l’OM. Tout doit partir du cœur, de l’esprit, de la tête. Quand tu as la tête, le cœur et les attributs, alors tu peux changer tous les systèmes de jeu que tu veux, tu peux tout modifier et obtenir des résultats. Mais si ces trois éléments ne sont pas présents, alors l’aspect tactique ne compte absolument pas. C’est zéro."

Vous avez beaucoup de joueurs offensifs, mais souvent seulement deux sont alignés : Gouiri avec Greenwood, ou récemment Rowe. Avez-vous l’intention de mettre davantage de joueurs offensifs demain contre Montpellier ? Peut-être dans un système en 4-2-3-1 ou 4-3-3, pour associer à la fois des milieux solides et plus de profils offensifs ?

Roberto De Zerbi : "On peut jouer plus offensif, oui. Mais nous avons très peu de défenseurs disponibles en ce moment."

Je n’ai pas dit que vous n’en aviez aucun.

Roberto De Zerbi : "En 4-3-3 ? Mais alors, qui sont les défenseurs disponibles ? Dites-moi qui aligner."

Est-ce qu’on ne peut pas justement assumer nos difficultés défensives actuelles, et faire le choix de miser sur l’attaque pour faire la différence ?

Roberto De Zerbi : "Contre Monaco, on a joué avec cinq défenseurs, pas quatre. Et on a fait un bloc bas, ce que j’ai très rarement fait en 11 ans de carrière. Mais il faut bien comprendre : on défend tous ensemble. Ce n’est pas une question de défendre à 3, 4 ou 5 derrière. C’est une question d’équipe. Contre Toulouse aussi, on a encaissé le premier but alors que toute l’équipe était repliée très bas. Donc le système de jeu n’est pas la solution miracle. Ce n’est pas le nombre de joueurs en attaque ou en défense qui fait tout. Je vous le dis : les trois choses essentielles sont le cerveau, le cœur et les attributs. C’est ça qui change les matchs. Et peut-être que ma traduction n’est pas parfaite, mais l’idée est là."

Lors des conférences de presse, on vous interroge souvent sur votre choix de rester avec une défense à trois, et sur les raisons pour lesquelles vous ne passez pas à quatre. Vous avez expliqué que vos messages en conférence ne s’adressent pas uniquement aux journalistes, mais aussi aux supporters, aux tifosi. Or, il y a une partie des amoureux de l’OM qui ne comprennent pas pourquoi vous ne changez pas de système, tandis qu’une autre partie dit : « Peu importe le schéma, nous voulons juste gagner, nous qualifier en Ligue des Champions. » Est-ce que cela vous fatigue un peu de devoir vous justifier aussi régulièrement sur votre vision du jeu et vos choix tactiques ? Vous avez dit récemment que, quand vous vous levez le matin, vous ne décidez pas d’aligner une défense à trois ou à quatre sur un coup de tête, mais que cela repose sur une vraie réflexion. Est-ce que ces questions récurrentes vous agacent un peu ?

Roberto De Zerbi : "Non, pas du tout. En Italie, on parle encore plus de tactique qu’ici. C’est constant, tout le monde débat du système de jeu. Donc non, cela fait partie de mon travail d’expliquer mes choix, et je le fais volontiers. Cela fait maintenant douze ans que je suis entraîneur. J’ai d’ailleurs presque toujours joué avec une défense à quatre, des ailiers excentrés à pied inversé, et une animation très offensive, avec beaucoup d’occasions créées. Mais pour moi, un bon entraîneur est avant tout quelqu’un qui s’adapte aux joueurs qu’il a à disposition. Aujourd’hui, par exemple, c’est difficile pour nous d’aligner une défense à quatre, notamment en raison de l’absence de Balerdi. Luiz Felipe n’est pas encore en mesure de jouer 90 minutes, et nous manquons d’un vrai axe droit. On doit adapter Murillo, qui est un joueur très utile offensivement : il a cette capacité à percuter, et plusieurs buts sont nés d’actions qu’il initie.

On pourrait aligner Kondogbia et Cornelius dans l’axe, mais les deux sont gauchers, et Kondogbia n’est pas un vrai défenseur central. Il joue dans une position qui n’est pas naturelle pour lui. Quant aux latéraux — Merlin, Ulisses Garcia, Lirola — ce ne sont pas des profils fixes. Ce sont des joueurs portés vers l’avant. Il faut aussi se rappeler qu’on jouait déjà comme ça quand on avait six points d’avance sur le quatrième. Contre Lens, on a livré un grand match. Si on l’avait gagné, on serait passés à huit points. Et à ce moment-là, personne ne me posait de questions sur le système de jeu. Évidemment, si je devais rester ici la saison prochaine et que l’on recrute des joueurs capables d’évoluer dans une défense à quatre, j’aimerais revenir à ce schéma. Avec deux latéraux offensifs, deux ailiers capables de provoquer, peut-être un numéro 10, et un profil comme Rabiot, qui attaque les espaces, avec deux milieux solides derrière. C’est comme ça que j’ai toujours aimé jouer. Mais encore une fois, il faut s’adapter aux qualités de son effectif. Et je pense qu’on l’a bien fait cette saison. On a été deuxièmes pendant une grande partie du championnat. La baisse que nous connaissons depuis quelques matchs ne vient pas, selon moi, d’un problème de système ou de tactique. Elle a d’autres causes, que je vous ai déjà expliquées. Maintenant, si quelqu’un veut penser autrement, on peut toujours en discuter. Le dialogue reste ouvert."