OM – Comment se sont déroulés les trois mois du mercato de l'OM

L’adage est connu. Ce qui compte, ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête. Avec ce mercato qui s’achève du côté de l’OM, on a tendance, c’est humain, à reporter son impression générale sur ce que l’on a vécu en tout dernier : trois défenseurs, notamment, qui débarquent le dernier jour du mercato, presque plus qu’il n’en faut, le départ du Phocéen d’Or de la saison précédente, épilogue d’un feuilleton confus qui s’est étendu sur 15 jours… Mais pour bien se faire un avis sur ce mercato, il faut remonter le fil et garder le cap. C’était quoi, déjà, cette quête au juste ?

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Alors que l’OM assure à l’avant-dernière journée sa place sur le podium de Ligue 1 en allant s’imposer au Havre en mai dernier, Roberto De Zerbi a déjà basculé. Il n’avait pas fait de mystère les semaines précédentes en parlant de l’évolution de son jeu. Pour cette première année à Marseille, il a opté pour un 3-5-2 asymétrique et atypique puisque Rabiot évolue milieu offensif gauche, Luis Henrique piston droit. Pour sa deuxième année, il veut revenir à un 4-2-3-1, avec d’autres latéraux, d’autres profils sur les ailes. Et tout le monde est tenté de rajouter « avec aussi un gros nom en défense pour épauler Balerdi », alors que Brassier, Kondogbia et Cornélius n’ont pas donné satisfaction dans l’axe gauche de la défense. Voici donc comment l’effectif se présente à la fin du championnat, sans compter les jeunes et ceux qui n’étaient déjà plus dans le projet, comme Mbemba, en fin de contrat, Bamo Méïté et Azzedine Ounahi, de retour de prêt, Faris Moumbagna, de retour lui d'une grave blessure ou encore Amar Dedic, dont on a su assez vite que le prêt ne serait pas prolongé.

Le plan de Roberto De Zerbi avec l'effectif 2024-25 qui finit la saison

Rulli 
(De Lange)

Murillo – Balerdi – Kondogbia – Q.Merlin
(Lirola – L.Felipe – Cornélius – U.Garcia)

Hojbjerg – Rongier
(Nadir – Bennacer)

Greenwood – Rabiot – Rowe
(Harit – I.Koné – L.Henrique)

Gouiri
(Maupay)

Dans les impératifs, il y a également le besoin de boucler une belle vente, alors que les options d’achat automatiques de Jonathan Rowe, Pierre-Emile Højbjerg et Neal Maupay vont être levées (pour près de 32 millions d’euros au total). Alors début juin, le premier mouvement, c’est Luis Henrique qui part pour l’Inter Milan contre un chèque de 23 millions d’euros. Beau coup, mais il faudra recruter à ce poste pour concurrencer Jonathan Rowe. Comme convenu, au 30 juin, le prêt d’Ismaël Bennacer n’est pas transformé. Mais le projet de le récupérer en fin de mercato sur un nouveau prêt est sur la table. En attendant, début juillet, l’OM officialise deux joueurs récupérés en fin de contrat : CJ Egan-Riley de Burnley et Angel Gomes de Lille. Un international argentin débarque aussi derrière, puisque Facundo Medina quitte Lens en prêt avec option d’achat pour rejoindre Marseille. Un gros démarrage qui incite à l’optimisme et aux rêves de frapper encore plus fort tant on ménage les finances de cet été. Quelques jours plus tard, Luiz Felipe, quatre matchs en quatre mois, quitte le club libre, comme il est venu.

Le plan de l'effectif de Roberto de Zerbi pour la reprise de l'entraînement

Rulli 
(De Lange)

Murillo – Balerdi – Medina – Q.Merlin
(Lirola – Egan-Riley – Cornélius – U.Garcia)

Hojbjerg – Rongier
(Nadir – Kondogbia)

Greenwood – Rabiot – Rowe
(Harit – A.Gomes – I.Koné)

Gouiri
(Maupay)

Lors du premier stage aux Pays-Bas, un double départ est officialisé pour Rennes. Valentin Rongier, qui n’a pas oublié que sa direction voulait se débarrasser de lui un an auparavant, et Quentin Merlin, pas vraiment dans le registre à son poste de ce que demande De Zerbi, s’en vont pour une jolie somme même sans les bonus (19 millions d’euros). Lui revenait de Rennes mais cela ne faisait guère de doute car il avait repris avec la Pro2 : Ismaël Koné s’en va découvrir la Serie A à Sassuolo, en prêt avec option d’achat. Mais qu’à cela ne tienne, l’OM signe trois renforts : Pierre-Emerick Aubameyang revient au club en qualité de joueur libre, Timothy Weah signe en provenance de la Juventus en prêt avec option d’achat et surtout l’OM va chercher Igor Paixão à Feyenoord pour 30 millions d’euros. C’est peut-être le climax de l’été, il fait chaud, les soirées à l’aéroport pour accueillir n’importe qui avec le nouveau survêtement du club sont aussi chaudes que les dernières sorties de l’équipe en préparation au Vélodrome.

Le plan de l'effectif de Roberto de Zerbi pour la reprise du championnat

Rulli 
(De Lange)

Murillo – Balerdi – Medina – T.Weah
(Lirola – Egan-Riley – Cornélius – U.Garcia)

Hojbjerg – A.Gomes
(Nadir – Kondogbia)

Greenwood – Rabiot – Rowe
(Harit – Maupay – Paixao)

Gouiri
(Aubameyang)

Et puis donc, patatras. Rennes-OM, l’après-match, la mise à l’écart, les déclarations… Jonathan Rowe et Adrien Rabiot sont appelés à quitter le club, ce qu’ils feront l’un après l’autre, avant peut-être de se retrouver en Serie A. Pour compenser, l’OM fait alors venir pas moins de six joueurs (Hamed Junior Traoré, Emerson, Vermeeren, Aguerd, O’Riley et Benjamin Pavard). Pour compenser, Derek Cornelius est envoyé dans les dernières heures du mercato en prêt aux Glasgow Rangers. Histoire d’équilibrer, trois autres éléments pourraient l’imiter vers des marchés encore ouverts, et les regards se tournent vers Pol Lirola, Amine Harit et Neal Maupay. Voyons voir désormais où tout ce beau monde se situera à l'arrivée…

Le plan de l'effectif de Roberto De Zerbi à la fin du mercato

Rulli 
(De Lange)

Pavard – Balerdi – Aguerd – Emerson
(Murillo – Egan-Riley – Medina – U.Garcia)

Hojbjerg – A.Gomes
(Nadir – Kondogbia)

Greenwood – O'Riley – H.J.Traoré
(T.Weah – Vermeeren – Paixao)

Gouiri
(Aubameyang)

indésirables : Maupay, Harit, Lirola

OM – Di Meco s'interroge sur le coaching de Roberto De Zerbi

La défaite de l’Olympique de Marseille sur la pelouse du Real Madrid (2-1) en Ligue des champions n’a pas manqué de faire réagir les observateurs. Si le résultat peut paraître honorable face à l’un des favoris de la compétition, le coaching de Roberto De Zerbi interroge, notamment dans la gestion des changements. Deux voix se sont particulièrement fait entendre dans le débat : Éric Di Meco, consultant pour RMC, et Romain Canuti, journaliste du Phocéen.

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Éric Di Meco a ainsi livré une analyse contrastée, mêlant soulagement et frustration dans le Moscato Show : "J'ai envie de ressortir le positif. Au moment où je fais l'After après le match, je suis presque dans le soulagement de ne pas avoir vu l'OM sombrer après leur début de match catastrophique et les grosses occasions du Real Madrid. Et ça c'est parce que je reste traumatisé par les dernières campagnes de l'OM. C'est vrai que tu ouvres le score contre le cours du jeu. Mais tu le fais car tu joues sur leurs faiblesses. Ils reviennent sur penalty sur une faute balourde de Kondogbia. Mais tu as des coups à jouer en deuxième mi-temps. Et ce que je ne comprends pas, ce sont les changements. On me dit qu'ils sont fatigués, mais ce sont les meilleurs qui sont sortis : Kondogbia, Emerson, Weah… Il se dit quoi ? Ils sont trop bons, il ne faut pas que je les laisse ils peuvent servir pour le match d'après ? Surtout les Emerson, les Kondogbia, ils sont expérimentés, ils savent gérer. Tu fais rentrer des petits jeunes dans un match comme ça, ils sombrent. Le petit Vermeeren, comment il fait pour rentrer dans un match comme ça, c'est compliqué."

De son côté, Romain Canuti a détaillé les choix tactiques de De Zerbi dans L'OM au Café, que vous pouvez retrouver en vidéo, soulignant une logique parfois perturbée par l’attitude des joueurs. Une analyse complémentaire de la vision du défenseur champion d'Europe, qui dédouane cependant le technicien italien sur d'autres choix : "Le premier changement, c'est O'Riley qui laisse sa place à Paixao et cela donne lieu à une modification d'équipe car Weah change de côté et Greenwood passe en pointe avec Aubameyang. Dix minutes plus tard, alors que le Real Madrid est à 10, Gouiri rentre à la place de Weah et Greenwood repasse sur le côté droit. On peut critiquer le coaching de Roberto De Zerbi sur les changements poste pour poste, comme Kondogbia et Emerson remplacés par Vermeeren et Murillo. Mais sur les autres, il n'a pas été suivi par ses joueurs. Paixao et Greenwood ont fait des appels dans les couloirs, ils n'ont pas été suivis par leurs pourvoyeurs comme Hojbjerg notamment."

Ces deux regards posent la question centrale de la gestion d’un effectif encore en construction : entre l’expérience des cadres et l’intégration des jeunes, De Zerbi cherche l’équilibre, mais ses choix face au Real Madrid ont relancé le débat sur la pertinence de ses changements.

Mercato OM : le départ de Moumbagna se précise, toutes les infos autour du deal !

Arrivé à l’OM en janvier 2024, Faris Moumbagna n’aura jamais eu l’occasion de réellement s’imposer. Aujourd’hui, son départ vers la Serie A semble acté. Retour sur un deal qui illustre la stratégie de dégraissage marseillaise.

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L’été 2025 confirme la volonté de l’Olympique de Marseille de trancher sans état d’âme dans son effectif. Après avoir poussé certains cadres vers la sortie, la direction phocéenne se sépare désormais de joueurs au statut plus secondaire. Faris Moumbagna, arrivé en provenance de Bodo Glimt il y a un an et demi, est l’un des premiers concernés.

Direction la Serie A

C’est en Italie que Moumbagna devrait rebondir. Promu en Serie A, Cremonese s’apprête à l’accueillir sous la forme d’un prêt avec option d’achat. L’information, révélée par Sky Italia, a été confirmée par plusieurs sources proches du dossier.

D’un point de vue financier, l’opération est limpide : l’OM percevra 300 000 euros pour le prêt, tandis que l’option d’achat (non-obligatoire) est fixée à 7 millions d’euros. Une manière pour le club de sécuriser une éventuelle revente et de tourner la page d’un recrutement qui n’a jamais porté ses fruits.

Une nouvelle chance à saisir

Pour Cremonese, la venue de Moumbagna représente un pari mesuré. Le joueur conserve un profil intéressant, capable d’apporter de la puissance physique et une présence dans la surface. S’il parvient à retrouver le rythme et la confiance, il pourrait devenir une bonne affaire pour le club italien.

Du côté de l’OM, ce départ marque un nouveau pas dans l’opération dégraissage voulue par Pablo Longoria et Medhi Benatia. L’objectif est clair : réduire l’effectif, alléger la masse salariale et donner plus de cohérence au projet de Roberto De Zerbi.

En somme, l’histoire marseillaise de Faris Moumbagna se referme presque sans avoir commencé. À lui désormais de prouver, en Italie, qu’il peut retrouver le niveau entrevu en Norvège.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM – les trois raisons de la préfecture pour interdire les supporters parisiens pour OM-PSG

Le choc entre l’Olympique de Marseille et le Paris-Saint-Germain du 21 septembre prochain se jouera sans les supporters parisiens. La Préfecture de Police de Marseille a publié un arrêté d’interdiction de déplacement, qui sera complété dans les prochains jours par un texte du ministère de l’Intérieur. La rencontre, classée à risques, est jugée sensible par les autorités.

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Des tensions récurrentes entre les deux camps

L’arrêté rappelle la rivalité ancienne et les nombreux débordements observés lors des Classiques. Les forces de l’ordre estiment nécessaire d’« éviter toute rencontre même fortuite » entre les deux groupes de supporters. Une mesure répressive qui s’inscrit dans la continuité des décisions déjà prises à plusieurs reprises ces dernières années pour limiter les débordements aux abords du Vélodrome.

Un précédent face au Paris FC en août

Le texte évoque aussi un incident récent. Lors du match de Ligue 1 entre l’OM et le Paris FC, le 23 août dernier, un supporter du PSG s’est infiltré dans le parcage visiteur en se mêlant aux fans du PFC. Il avait collé des autocollants du club parisien et diffusé la scène, provoquant la colère de plusieurs ultras marseillais. L’intervention des forces de l’ordre avait permis d’éviter une confrontation directe dans les tribunes.

Un concert de Jul en toile de fond

Plus étonnant, l’arrêté fait référence à un événement extérieur au football pour appuyer sa décision. Lors d’un concert du rappeur Jul à Paris en 2020, des individus se revendiquant supporters parisiens avaient déclenché des incidents, utilisant des fumigènes et agressant des spectateurs marseillais. Cette référence illustre, selon les autorités, la persistance d’un antagonisme qui dépasse le cadre sportif.

Un Classique toujours sous surveillance

Cette nouvelle interdiction confirme que le duel entre Marseille et Paris reste l’un des rendez-vous les plus surveillés du football français. Depuis plusieurs saisons, chaque déplacement est encadré de manière stricte, voire totalement interdit, afin de prévenir tout débordement. Le Vélodrome accueillera donc ce choc sans supporters visiteurs, dans un climat qui devrait rester tendu malgré tout. Mais juste pour rappel, le 26 avril 2025 dernier, Jul a rempli le Stade de France avec près de 97 816 spectateurs, établissant un record d’affluence pour le lieu. Et il n'y a pas eu d'incidents à déplorer.

Mercato OM : Milan veut Adrien Rabiot !

L’avenir d’Adrien Rabiot à l’Olympique de Marseille semble de plus en plus incertain. Depuis son écartement du groupe et ses séances d’entraînement à part, le milieu international français se retrouve au centre des rumeurs du mercato. Et un grand d’Italie vient officiellement d’entrer dans la danse.

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En effet, selon les informations de Matteo Moretto, l’AC Milan a intensifié ses démarches ces dernières heures pour tenter d’attirer Rabiot. Le club lombard a pris des mesures concrètes et ouvert des contacts avec Marseille afin d’évaluer les contours d’une possible transaction. Cette offensive n’a rien de fortuit : elle répond à une demande explicite de Massimiliano Allegri, convaincu que Rabiot apporterait l’expérience et l’impact nécessaires au milieu rossonero.

Pour l’heure, le dossier reste ouvert et les différentes parties étudient la faisabilité de l’opération. Les discussions portent à la fois sur les conditions financières et sur la volonté du joueur de retrouver la Serie A. Rabiot, qui a déjà porté le maillot de la Juventus par le passé, conserve une belle cote en Italie, où son profil est particulièrement apprécié.

Du côté de l’OM, la situation est suivie de près. Le club a déjà pris acte du départ possible de son joueur et réfléchit aux ajustements que cela impliquerait dans l’effectif de Roberto De Zerbi. Un départ de Rabiot libérerait de la place dans l’entrejeu et obligerait la direction sportive à accélérer sur d’éventuelles pistes de remplacement.

À l’approche de la fin du mercato, le feuilleton pourrait rapidement s’accélérer. Entre la volonté affirmée de Milan, la position de l’OM et l’avenir personnel de Rabiot, toutes les conditions semblent réunies pour que les prochains jours soient décisifs.

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OM – Jamie Carragher vole au secours de Facundo Medina

Le choc entre le Real Madrid et l’OM en Ligue des champions a basculé à un quart d'heure de la fin. Alors que le score était encore indécis, l’arbitre Irfan Peljto a sanctionné Facundo Medina pour une main dans la surface sur une tentative de Vinicius Jr. La décision, immédiatement contestée, a offert un penalty à Kylian Mbappé, transformé avec sang-froid. Les Madrilènes ont ainsi renversé un scénario pourtant défavorable, plongeant Marseille dans la frustration.

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Carragher hors de lui après la rencontre

Consultant pour CBS, l’ancien défenseur de Liverpool Jamie Carragher n’a pas mâché ses mots. Pour lui, ce penalty est l’un des plus scandaleux jamais vus à ce niveau. Il a souligné que le geste de Medina était parfaitement défensif et qu’aucune intention de jouer le ballon de la main n’était visible. Selon Carragher, cette décision a tout simplement gâché une prestation marseillaise qui méritait mieux au Santiago Bernabéu : "Son bras est collé à son corps. Que pouvait-il faire ? C’est l’un des meilleurs gestes défensifs que j’aie vus, et ça finit en penalty. Incroyable".

De Zerbi partage l’indignation

En conférence de presse, le coach marseillais Roberto De Zerbi a exprimé la même incompréhension, comme vous pouvez le voir dans la vidéo. Il a dénoncé un "penalty honteux", estimant que l’action ne justifiait en rien une telle sanction. Pour l’entraîneur italien, cette erreur a pesé lourdement sur l’issue de la rencontre, même si son équipe était dans un dangereux entre-deux depuis l'expulsion de Dani Carvajal, ne sachant pas s'il fallait jeter toutes ses forces dans la bataille.

Mercato OM : ça commence à sentir bon pour Ordonez ?

Le cas de Joël Ordonez est en train de devenir un feuilleton à Bruges. Le défenseur central de 21 ans n’a plus disputé une seule minute officielle depuis le 27 juillet dernier. Sa volonté de quitter le club belge ne fait plus aucun doute, et il l’a encore montré en ne participant pas à l’entraînement collectif ce matin selon Sacha Tavolieri, qui avait en premier parlé de ce dossier.

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L’OM en première ligne pour l’accueillir

Depuis plusieurs semaines, le joueur ne cache pas son attirance pour l’Olympique de Marseille. Le club phocéen, à la recherche de renforts défensifs pour épauler un effectif déjà bien fourni, a fait d’Ordonez une priorité. Mais l’opération reste suspendue à la position du Club Bruges, qui n’a pas encore validé son départ malgré les volontés conjuguées du joueur, à qui les dirigeants avaient donné leur parole il y a quelques mois, et de l’OM.

Bruges active des pistes pour tourner la page

De son côté, la direction belge semble s’être résignée. Selon Foot Mercato, Bruges explore activement le marché pour trouver un remplaçant. Ce mouvement en coulisses pourrait accélérer la finalisation du dossier. L'OM peut être tenté de proposer Derek Cornélius dans la transaction. L'international canadien pourrait s'épanouir dans un club où certains compatriotes ont explosé ces dernières saisons (Buchanan notamment), alors qu'il n'est plus que le cinquième choix dans la hiérarchie de Roberto De Zerbi si la recrue tant espérée débarque. Il est entré en fin de match ce samedi contre le Paris FC.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Mercato OM : Le président de Bruges ferme la porte pour Ordonez… sauf si l’OM paye

Ordonez dans le viseur de l’OM, Bruges reste ferme

Alors que la clôture du marché des transferts approche, le dossier Joel Ordonez continue d’animer les discussions autour de l’Olympique de Marseille. Le défenseur équatorien de 21 ans, tenu à l’écart du groupe depuis plusieurs semaines, souhaite rejoindre le club phocéen. Mais son avenir reste suspendu aux exigences du Club Bruges, qualifié pour la Ligue des champions et peu enclin à céder facilement un de ses éléments.

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La mise au point du président de Bruges

Dans un entretien accordé au quotidien belge De Standaard, Bart Verhaeghe a tenu à clarifier sa position. Le dirigeant a rappelé que le joueur ne partirait qu’aux conditions financières fixées par son club. "Il fut un temps où il était inconcevable qu’un joueur refuse de jouer pour obtenir un transfert. Désormais, cela arrive, et en tant que footballeur, on peut comprendre ce type de réaction. Mais il faut aussi considérer les intérêts de l’institution. Dans une telle affaire, trois parties sont concernées : le joueur, le club vendeur et le club acheteur. À titre d’exemple, Ardon Jashari, qui a finalement rejoint l’AC Milan pour 34 millions d’euros (+3 millions en bonus), avait un prix fixé et rien de plus. Nous suivons cette ligne de conduite. Joel Ordonez attire de nombreux clubs, mais nous avons également été clairs avec lui."

Un tarif à la hauteur des ambitions belges

Le message est limpide : Bruges n’entend pas marchander. Le club belge réclame au minimum 35 millions d’euros pour libérer son défenseur central, un montant qui pourrait encore grimper selon la concurrence. L’exemple de Jashari illustre cette politique ferme : l’AC Milan avait tenté de réduire l’addition, mais avait finalement dû se plier aux exigences de Verhaeghe.

L’OM dos au mur avant la fin du mercato

Côté marseillais, Roberto De Zerbi a réclamé des renforts défensifs, validant le profil du jeune Équatorien depuis plusieurs semaines. Mais entre la volonté du joueur et la fermeté de Bruges, la balle est désormais dans le camp de Pablo Longoria et Medhi Benatia. À deux jours de la fin du mercato, l’OM va devoir trancher : répondre aux exigences belges ou se tourner vers une alternative.

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Real 2/1 OM – Edouard Cissé souligne de son côté que "le Real Madrid était en gestion"

Pour Édouard Cissé, qui a regardé le match pour en faire un debrief dans L'Equipe, la défaite de l’OM à Santiago-Bernabeu (1-2) n’a rien d’injuste. Selon l’ancien milieu de terrain, le Real Madrid n’a jamais eu besoin de forcer son talent. "J’ai trouvé un Real en gestion, à 60 %, et Marseille obligé d’être à 100 %, mais qui ne l’était pas", a-t-il expliqué. En face, le club olympien a montré trop peu de choses pour espérer mieux face à un adversaire supérieur.

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Le carton rouge n’a rien changé

Alors que le Real s’est retrouvé à dix après l’expulsion de Carvajal, certains pouvaient imaginer un basculement du match. Cissé balaie cette hypothèse : "Vous l’avez vu qu’ils étaient à 11 contre 10 ? Il n’y a pas photo. Dès le départ, on sait qu’il y a une différence de niveau". Pour lui, même en infériorité numérique, les Madrilènes restaient maîtres du rythme et de l’intensité.

Un collectif marseillais trop timide

L’ancien Olympien regrette surtout l’absence d’initiatives du côté phocéen. "Pourquoi ne pas mettre Angel Gomes ? C’était fade, alors que ce n’était pas un bon Real… ", souligne-t-il, pointant le manque de créativité au milieu. Les rares décrochages d’Aubameyang n’ont pas apporté de solutions et le duo Höjbjerg-Kondogbia n’a pas permis de dicter le jeu. Un constat d’impuissance qui traduit les limites actuelles du projet de jeu. "Doudou Cissé", 77 matchs avec l'OM entre 2009 et 2011 (pour quatre trophées) a eu forcément un oeil particulier sur le milieu de terrain : "Höjbjerg peut être un leader, mais je ne l'ai pas beaucoup vu. Kondogbia, je l'ai plus vu. O'Riley, ce n'était pas évident pour lui d'exister…" Une analyse qui rejoint le constat qui a pu être fait sur le plateau du Phocéen pour les notes, avec l'international centrafricain un ton au-dessus du Danois. Vous pouvez retrouver toutes les notes en vidéo.

Pas de regrets, juste un constat

Sans chercher à accabler les joueurs marseillais, Cissé insiste sur le réalisme : "2-1, c’est bien, ils n’ont pas pris une rouste". Pour l’ancien international, l’écart structurel avec les cadors européens reste évident. La gestion madrilène, incarnée par des cadres comme Vinicius ou Mbappé, a suffi pour maîtriser une rencontre que les supporters locaux n’ont jamais réellement crainte. Il pense que ce match ne restera pas dans les mémoires madrilènes : "Les mecs sont de gros professionnels. Ils font le match, ils sont poussés par leur public, mais n'allez pas leur demander s'ils vont s'en souvenir".

OM – Valbuena : « À l’OM, c’était très chaud aussi »

Valbuena compare l’affaire Rabiot-Rowe à son époque à l’OM

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Mathieu Valbuena est revenu sur son attachement à l’OM et sur les réalités d’un vestiaire marseillais sous haute tension. L’ancien milieu olympien, qui a disputé plus de 330 matchs sous le maillot phocéen entre 2006 et 2014, a réagi à la récente altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, survenue après la première journée de Ligue 1.

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L’ex-international français a tenu à relativiser cet épisode en rappelant que les tensions internes n’étaient pas une nouveauté à Marseille : « On parle de l’affaire Rabiot mais c’était très chaud à l’époque ! » a-t-il confié. Selon lui, la différence se jouait surtout dans la gestion : « On le gérait en interne, les dirigeants étaient forts et puis surtout, on répondait sur le terrain. »

Valbuena tacle l’influence des agents

Interrogé sur les tensions actuelles, Mathieu Valbuena a également insisté sur une autre différence notable : le rôle des agents. « À l’époque, les agents ne prenaient pas la parole. Tout se réglait entre nous, dans le vestiaire, jamais par voie médiatique. » Un message clair qui fait écho aux interventions de Véronique Rabiot, mère et agente du milieu de terrain, dont les prises de position publiques alimentent souvent la polémique.

Pour Valbuena, l’essentiel restait concentré sur le groupe et sur la capacité à transformer la pression en performances : « C’était parfois électrique, mais cela nous construisait. On savait remettre les choses à leur place en gagnant des matchs. »

Un témoignage qui rappelle que, malgré l’écho médiatique actuel autour de l’affaire Rabiot-Rowe, les tensions internes font partie de l’histoire de l’OM. Mais à l’époque, elles restaient confinées au vestiaire et trouvaient leur réponse sur le terrain.

 

Retrouver également dans cette longue interview accordée au Journal du Dimanche, des témoignages sur son attachement à l’OM, ses années avec Éric Gerets, son parcours en équipe de France et les cicatrices laissées par l’affaire de la sextape.