OM – Di Meco s'interroge sur le coaching de Roberto De Zerbi
La défaite de l’Olympique de Marseille sur la pelouse du Real Madrid (2-1) en Ligue des champions n’a pas manqué de faire réagir les observateurs. Si le résultat peut paraître honorable face à l’un des favoris de la compétition, le coaching de Roberto De Zerbi interroge, notamment dans la gestion des changements. Deux voix se sont particulièrement fait entendre dans le débat : Éric Di Meco, consultant pour RMC, et Romain Canuti, journaliste du Phocéen.
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Éric Di Meco a ainsi livré une analyse contrastée, mêlant soulagement et frustration dans le Moscato Show : "J'ai envie de ressortir le positif. Au moment où je fais l'After après le match, je suis presque dans le soulagement de ne pas avoir vu l'OM sombrer après leur début de match catastrophique et les grosses occasions du Real Madrid. Et ça c'est parce que je reste traumatisé par les dernières campagnes de l'OM. C'est vrai que tu ouvres le score contre le cours du jeu. Mais tu le fais car tu joues sur leurs faiblesses. Ils reviennent sur penalty sur une faute balourde de Kondogbia. Mais tu as des coups à jouer en deuxième mi-temps. Et ce que je ne comprends pas, ce sont les changements. On me dit qu'ils sont fatigués, mais ce sont les meilleurs qui sont sortis : Kondogbia, Emerson, Weah… Il se dit quoi ? Ils sont trop bons, il ne faut pas que je les laisse ils peuvent servir pour le match d'après ? Surtout les Emerson, les Kondogbia, ils sont expérimentés, ils savent gérer. Tu fais rentrer des petits jeunes dans un match comme ça, ils sombrent. Le petit Vermeeren, comment il fait pour rentrer dans un match comme ça, c'est compliqué."
De son côté, Romain Canuti a détaillé les choix tactiques de De Zerbi dans L'OM au Café, que vous pouvez retrouver en vidéo, soulignant une logique parfois perturbée par l’attitude des joueurs. Une analyse complémentaire de la vision du défenseur champion d'Europe, qui dédouane cependant le technicien italien sur d'autres choix : "Le premier changement, c'est O'Riley qui laisse sa place à Paixao et cela donne lieu à une modification d'équipe car Weah change de côté et Greenwood passe en pointe avec Aubameyang. Dix minutes plus tard, alors que le Real Madrid est à 10, Gouiri rentre à la place de Weah et Greenwood repasse sur le côté droit. On peut critiquer le coaching de Roberto De Zerbi sur les changements poste pour poste, comme Kondogbia et Emerson remplacés par Vermeeren et Murillo. Mais sur les autres, il n'a pas été suivi par ses joueurs. Paixao et Greenwood ont fait des appels dans les couloirs, ils n'ont pas été suivis par leurs pourvoyeurs comme Hojbjerg notamment."
Ces deux regards posent la question centrale de la gestion d’un effectif encore en construction : entre l’expérience des cadres et l’intégration des jeunes, De Zerbi cherche l’équilibre, mais ses choix face au Real Madrid ont relancé le débat sur la pertinence de ses changements.
