Real 2/1 OM – Edouard Cissé souligne de son côté que "le Real Madrid était en gestion"
Pour Édouard Cissé, qui a regardé le match pour en faire un debrief dans L'Equipe, la défaite de l’OM à Santiago-Bernabeu (1-2) n’a rien d’injuste. Selon l’ancien milieu de terrain, le Real Madrid n’a jamais eu besoin de forcer son talent. "J’ai trouvé un Real en gestion, à 60 %, et Marseille obligé d’être à 100 %, mais qui ne l’était pas", a-t-il expliqué. En face, le club olympien a montré trop peu de choses pour espérer mieux face à un adversaire supérieur.
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Le carton rouge n’a rien changé
Alors que le Real s’est retrouvé à dix après l’expulsion de Carvajal, certains pouvaient imaginer un basculement du match. Cissé balaie cette hypothèse : "Vous l’avez vu qu’ils étaient à 11 contre 10 ? Il n’y a pas photo. Dès le départ, on sait qu’il y a une différence de niveau". Pour lui, même en infériorité numérique, les Madrilènes restaient maîtres du rythme et de l’intensité.
Un collectif marseillais trop timide
L’ancien Olympien regrette surtout l’absence d’initiatives du côté phocéen. "Pourquoi ne pas mettre Angel Gomes ? C’était fade, alors que ce n’était pas un bon Real… ", souligne-t-il, pointant le manque de créativité au milieu. Les rares décrochages d’Aubameyang n’ont pas apporté de solutions et le duo Höjbjerg-Kondogbia n’a pas permis de dicter le jeu. Un constat d’impuissance qui traduit les limites actuelles du projet de jeu. "Doudou Cissé", 77 matchs avec l'OM entre 2009 et 2011 (pour quatre trophées) a eu forcément un oeil particulier sur le milieu de terrain : "Höjbjerg peut être un leader, mais je ne l'ai pas beaucoup vu. Kondogbia, je l'ai plus vu. O'Riley, ce n'était pas évident pour lui d'exister…" Une analyse qui rejoint le constat qui a pu être fait sur le plateau du Phocéen pour les notes, avec l'international centrafricain un ton au-dessus du Danois. Vous pouvez retrouver toutes les notes en vidéo.
Pas de regrets, juste un constat
Sans chercher à accabler les joueurs marseillais, Cissé insiste sur le réalisme : "2-1, c’est bien, ils n’ont pas pris une rouste". Pour l’ancien international, l’écart structurel avec les cadors européens reste évident. La gestion madrilène, incarnée par des cadres comme Vinicius ou Mbappé, a suffi pour maîtriser une rencontre que les supporters locaux n’ont jamais réellement crainte. Il pense que ce match ne restera pas dans les mémoires madrilènes : "Les mecs sont de gros professionnels. Ils font le match, ils sont poussés par leur public, mais n'allez pas leur demander s'ils vont s'en souvenir".
