OM : que risque Pablo Longoria ?
Les propos explosifs de Pablo Longoria après la défaite de l’OM à Auxerre (0-3) continuent de faire couler beaucoup d’encre, et les conséquences de ses déclarations semblent inévitables. Le président de l’Olympique de Marseille a notamment employé des termes violents comme " corruption " et " championnat de me.de ", créant un malaise généralisé dans le milieu du football. Bien qu’il ait tenté de préparer sa défense dès dimanche, il sait que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) va le sanctionner.
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Mais quelle sanction risque-t-il exactement ? Il est difficile d’établir une estimation précise, car il n’existe pas de barème fixe pour des propos aussi violents. Le spectre des sanctions est large, allant de plusieurs matchs de suspension à plusieurs mois. Cependant, il semble que la seconde option, plus sévère, soit la plus probable. L’intensité de la réaction des arbitres et des instances semble bien plus forte que dans le cas d’autres dirigeants ayant eu des comportements similaires, comme celui de Medhi Benatia, qui avait écopé de trois mois de suspension pour des faits qui apparaissent moins graves en comparaison.
La nature des propos de Longoria pourrait être qualifiée de plusieurs manières, et la sanction sera directement liée à cette qualification. Si ses déclarations sont jugées excessives et déplacées, il pourrait écoper de trois matchs de suspension. Si elles sont considérées comme blessantes, la suspension pourrait atteindre quatre matchs. Dans le cas où ses paroles sont jugées grossières ou injurieuses, la suspension pourrait grimper jusqu’à 12 matchs. Enfin, si un aspect intimidant ou menaçant est retenu, la sanction pourrait être bien plus sévère, allant jusqu’à six mois de suspension.
Pablo Longoria n’est clairement pas le premier président ou directeur sportif à monter au créneau contre l’arbitrage français. De nombreux dirigeants ont, par le passé, critiqué ouvertement les décisions des arbitres sans que cela ne crée un tel tollé médiatique. Ces derniers, souvent plus discrets, posés ou mesurés, ont pu exprimer leur mécontentement sans voir des légions d'arbitres s’indigner en bloc, ou des campagnes de lynchage médiatique se déchaîner. Mais, bien sûr, tout change lorsqu'il s'agit de l'OM. L'OM, ce club qui ne laisse personne indifférent et sur lequel tout prend des proportions démesurées. Dès qu'un membre de l'OM ose ouvrir la bouche, il n'a pas seulement les critiques habituelles, mais tout un déferlement de haine qui semble bien plus alimenté par des rancœurs anciennes que par l'objectivité. Longoria, en réagissant de manière aussi exacerbée, a probablement donné le bâton pour se faire battre. Il a permis à tous les détracteurs de l’OM, nombreux comme on le sait, de sortir de l'ombre et de déverser leur bile sur le club. En faisant exploser sa frustration de manière si publique, il a alimenté cette dynamique qu’il cherchait pourtant à dénoncer. Et voilà où le président olympien s’est trompé : il a offert une tribune à tous ceux qui, depuis des années, guettent la moindre occasion pour attaquer l’OM.
