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OM : De Zerbi s'exprime une dernière fois sur l'arbitrage, et ça envoie !

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Roberto De Zerbi : "Ce sont des personnes qui font partie de ma famille, tout comme mes joueurs et toutes les personnes qui travaillent au sein de ce club. Je suis désolé de ne pas pouvoir m'exprimer en français, car je veux vraiment que la traduction soit la plus fidèle possible afin que vous compreniez bien mon point de vue sur ces polémiques. Et c'est la dernière fois que je parlerai des arbitres tant que je serai l'entraîneur de l'OM. C'est vraiment la dernière fois. J'ai appris qu'il y avait eu des menaces à l'encontre de l'arbitre, que ses pneus avaient été crevés. Si cela est vrai, et c'est ce qu'il a déclaré, il faut le croire. J'exprime toute ma solidarité à son égard ainsi qu'à ses proches. Le football doit rester sur le terrain et ne pas déborder en dehors. Tout ce que j'ai dit après le match, je le confirme à 100 %. J'ai déclaré que je croyais en la bonne foi des arbitres. Selon moi, l'arbitrage n'a pas été serein. Il y a eu des erreurs flagrantes. Nous n'avons pas perdu uniquement à cause de cela, nous avons mal joué, mais son rôle a tout de même été déterminant. Je pense à plusieurs épisodes cette année : l'expulsion de Maupay contre Angers, les deux expulsions de Cornelius, l'expulsion d'Harit contre le PSG, celle de Balerdi contre Lyon… Ce sont, selon moi, des erreurs graves. Certains peuvent penser que je me trompe, mais c'est leur problème.

Ces jours-ci, j'ai lu que même Trump disait que la Russie n'avait pas envahi l'Ukraine. Moi, j'étais en Ukraine, je sais ce qui s'est passé. Chacun peut penser ce qu'il veut, mais j'ai ma propre vision des choses. C'est mon caractère. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai choisi de venir à l'OM, parce que je m'identifie à ce club, à ce maillot. Si quelque chose ne va pas, je le dis. Je le répète : l'OM sera le dernier club que j'entraînerai en France. Pas parce que je veux partir demain, ni à la fin de la saison. J'aimerais rester 2, 3, voire 4 ans, je ne sais pas combien de temps. Mais tout ce que j'ai dit, je l'assume. Mon principe a toujours été de dire ce que je pense. Si cela signifie recevoir des critiques pour avoir dit la vérité, alors soit. Mais faire semblant de ne rien voir, ça ne me ressemble pas. J'espère qu'on n'abordera plus le sujet des arbitres, car je n'y répondrai plus jusqu'à la fin de ma carrière d'entraîneur ici. Vous avez les yeux, le cerveau et les outils pour analyser et juger par vous-mêmes ces épisodes. Certains voient les choses comme moi et considèrent qu'il y a eu beaucoup d'erreurs. Je crois en la bonne foi des arbitres, mais cela ne change rien au fait que leurs décisions nous ont pénalisés. Par exemple, le penalty non sifflé contre Lille sur Rowe, ou celui contre Strasbourg sur Rowe, qui aurait pu changer le résultat alors qu'il y avait un partout. Nous sommes deuxièmes au classement alors que nous avons repris un OM qui était huitième.

Si je parle aujourd'hui, c'est parce que tout le monde semble détourner le regard, en nous laissant nous débrouiller seuls. J'ai choisi de venir ici parce que je me reconnais dans ce club, dans ses supporters, dans mes joueurs. Je m'identifie à cette identité marseillaise, avec ses qualités et ses défauts. On fait tous des erreurs, on peut avoir des réactions excessives, mais on a le sang chaud et on veut faire les choses bien avec beaucoup de sacrifices. Si je m'exprime ainsi, c'est parce que c'est ma nature. Et si un jour je ne parle plus de cette manière, c'est que j'aurai déjà pris une décision. Mais aujourd'hui, j'ai choisi de rester ici, je me sens bien ici. Je n'ai absolument aucune intention de partir. Peut-être que certains préféreraient me voir partir, mais ce n'est pas mon cas, et ce n'est pas du tout dans mes projets."