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OM : Le forfait d'Højbjerg, ça change quoi ?

OM : Le forfait d'Højbjerg, ça change quoi ?

L’annonce du forfait de Pierre-Emile Højbjerg face au PSG chamboule les plans de Roberto De Zerbi. Déjà incertain avant Lens, le Danois avait tenu sa place, mais cette fois-ci, son absence est inévitable. Une situation qui relance le débat sur l’association entre Ismaël Bennacer et Valentin Rongier, deux joueurs souvent opposés mais qui pourraient finalement se révéler complémentaires.

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Bennacer – Rongier : une paire enfin réunie ?

Avec Højbjerg sur la touche, l’ancien Nantais devrait retrouver son poste de prédilection au milieu, après une tentative infructueuse en défense contre Lens. Sa complicité avec Bennacer pourrait être un atout de taille face à un PSG dominateur. Tous deux dotés d’une grande activité et d’une intelligence tactique, ils pourraient densifier l’entrejeu marseillais et offrir une solution viable pour contrer le pressing parisien.

Mais cette réorganisation au milieu pose une question : qui prendra la place d’axial droit aux côtés de Leonardo Balerdi et Geoffrey Kondogbia dans la ligne de trois défenseurs ?

La défense réajustée : plusieurs options possibles

Avant le forfait de Højbjerg, Rongier semblait être le premier choix pour occuper ce rôle hybride. Mais avec son retour au milieu, les cartes sont redistribuées. Plusieurs solutions se dessinent :

Luiz Felipe Ramos, le choix naturel sur le papier. Véritable défenseur, il apporterait plus de solidité qu’un Murillo porté vers l’avant. Cependant, avec seulement 12 minutes de jeu depuis septembre, son manque de rythme interroge. Face à l’intensité parisienne, son manque de compétition pourrait être un handicap.
Derek Cornelius, de retour après sa suspension, pourrait être une alternative. De Zerbi l’avait essayé axial droit contre Strasbourg, une tentative infructueuse qui avait conduit à son remplacement par Pol Lirola à la pause. Toutefois, repositionné en libéro à Auxerre, il avait livré une performance solide avant une expulsion injuste. Une permutation avec Balerdi – Cornelius dans l’axe et l’Argentin à droite – pourrait être envisagée.
Leonardo Balerdi, qui semble avoir franchi un cap cette saison, pourrait dépanner sur le côté droit. Mais la dernière fois qu’il y a joué, c’était un cauchemar : un carton rouge au bout de cinq minutes contre Lyon. Toutefois, il s’agit d’un Balerdi métamorphosé, plus sûr de lui et plus performant dans la défense marseillaise.
Pol Lirola, lui, est le profil le plus proche de Murillo. Latéral de formation, il est capable d'apporter du dynamisme offensif mais souffre défensivement. Contre Strasbourg, il avait été intéressant, mais face à une équipe qui lui laissait le ballon. Contre le PSG, où il faudra défendre plus bas et avec rigueur, ses lacunes pourraient être rédhibitoires. On se souvient de son match compliqué contre Auxerre au Vélodrome.

Rabiot de retour au milieu ?

Adrien Rabiot, que Roberto De Zerbi apprécie particulièrement dans son rôle actuel, pourrait aussi être une option de remplacement à Højbjerg. La réciproque est d’ailleurs vraie, puisque l’international français s’est déjà montré convaincu par les méthodes du coach italien. Si l’on voit mal De Zerbi bouleverser ses plans initiaux, cette solution pourrait permettre à Rongier de conserver son rôle dans la défense à trois et d’associer au milieu un profil plus offensif. Dans ce cas, la ligne offensive verrait Bilal Nadir être une option aux côtés d'Amine Gouiri et Mason Greenwood, De Zerbi ayant toujours précisé qu’il voyait en lui un remplaçant naturel de Greenwood ou de Rabiot. Mais ce choix semble peu probable.

Un choix stratégique face à un PSG dominateur

Roberto De Zerbi devra trancher. Optera-t-il pour un profil plus défensif comme Luiz Felipe ou Cornelius, malgré leur manque de rythme ou d’adaptation ? Osera-t-il repositionner Balerdi malgré ses antécédents en tant qu'axial droit ? Ou prendra-t-il le risque de lancer Lirola dans un match où il devra beaucoup défendre ?

Le forfait d’Højbjerg n’impacte donc pas seulement le milieu, il redéfinit toute l’organisation de l’OM. Face à un PSG qui aura la possession et cherchera à exploiter la moindre faille, chaque choix sera déterminant.