Clauss : "Je voulais discuter avec De Zerbi, mais je n'ai jamais eu cet entretien"

Jonathan Clauss a définitivement tourné la page marseillaise. Après deux années riches en émotions à l’OM, le latéral droit semble revivre sous les couleurs de l’OGC Nice, où il enchaîne les bonnes performances et retrouve une certaine sérénité. Son début d’année 2025 illustre cette nouvelle dynamique : deux buts en trois matchs et une équipe qui enchaîne les victoires en Ligue 1. À Marseille, l'international français a tout donné, sur le plan physique comme mental. Il a découvert une pression constante, bien différente de celle qu’il avait connue à Lens ou même en équipe de France. À l’OM, chaque sortie publique devenait un sujet de discussion, chaque geste sur le terrain était scruté. S’il n’a jamais renié son engagement pour le club, il a parfois eu du mal à se retrouver dans ce contexte où le football prend toute la place. Son style de vie, qu’il décrit comme plus détendu et proche de ses proches, n’entrait pas toujours en adéquation avec les attentes marseillaises.

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Les critiques internes, notamment celles de Mehdi Benatia sur son comportement, l’ont surpris. Il assure n’avoir jamais cherché à être un élément perturbateur mais reconnaît que la saison passée, marquée par des changements incessants d’entraîneurs et une instabilité tactique, a pu engendrer des incompréhensions. Désireux de donner son avis sur l’évolution de l’équipe, il a peut-être été mal perçu dans un vestiaire en plein doute. Son départ de l’OM s’est fait dans un climat d’incertitude. L’arrivée de Roberto De Zerbi laissait entrevoir un possible renouveau, mais Clauss n’a jamais eu l’occasion d’échanger avec le coach italien. La décision de se séparer de lui semblait déjà actée.

Désormais à Nice, le latéral retrouve du plaisir et endosse un rôle différent. Avec l’expérience, il se sent investi d’une mission auprès des jeunes joueurs, leur prodiguant des conseils qu’il aurait aimé recevoir à ses débuts. Si son passage à l’OM l’a marqué, il savoure aujourd’hui un environnement plus apaisé, où il peut s’exprimer pleinement sans être sous le feu permanent des projecteurs.