OM : De Zerbi revient sur l'épisode Greenwood-Luis Henrique

On parlait d’implication sur le match contre Lens. Y a-t-il eu, sincèrement, un malaise avec Greenwood et Luis Henrique la semaine précédente ? Pensez-vous que l’un des deux, ou surtout Mason Greenwood, ne faisait plus les efforts nécessaires ? A-t-il fallu une mise au point ?

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RDZ : Ce que vous avez pu lire dans la presse n’est pas la vérité. La seule raison pour laquelle je les ai mis sur le banc, c’est que je ne les voyais pas à 100 %, ni physiquement ni mentalement, c’est tout. Greenwood et Luis Henrique sont de très bonnes personnes, de très bons joueurs. Après, ils ne sont pas forcément habitués à évoluer dans une équipe jouant le haut du classement. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est leur carrière qui le montre. Sur une saison de dix mois, il y a forcément des moments plus compliqués où il est difficile de maintenir un niveau d’exigence constant. Il peut y avoir des baisses de régime, mais c’est mon rôle, en tant qu’entraîneur, d’avoir la force de faire des choix et de mettre ces joueurs sur le banc quand nécessaire. D’ailleurs, lorsque Greenwood et Luis Henrique sont entrés sur le terrain, on a bien vu qu’ils n’étaient pas dans leur meilleure forme physique. Mais il n’y a aucun problème. Greenwood et moi nous embrassons chaque matin, et c’est pareil avec Luis Henrique. Il n’y a absolument aucune animosité. Cette semaine, ils ont eu un programme physique différent, mais ce n’est pas une sanction ou une mise à l’écart. Par le passé, vous avez peut-être vu des tensions entre joueurs et entraîneurs, mais ce n’est pas du tout le cas ici. Il n’y aura pas de scoop, pas de conflit à annoncer. Tout le monde veut le bien de l’OM et travaille pour atteindre notre objectif, qui est clair depuis le début de la saison. D’ailleurs, en regardant les statistiques ces derniers jours, tout confirme que l’OM mérite sa place de deuxième au classement. Nous n’avons rien volé. Il nous manque peut-être quelques points : au lieu de 49, nous aurions pu en avoir 55, 56 ou 57. Nous ne sommes pas encore satisfaits à 100 %, mais nous sommes tous dans le même bateau, unis vers un objectif commun. Et dimanche, au Parc des Princes, nous le serons encore.Tant que je serai ici, il n’y aura pas de place pour des individualités au détriment du collectif.