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OM : De Zerbi explique pourquoi il a changé de système

OM : De Zerbi explique pourquoi il a changé de système

Ce match contre Lens, c’est celui où vous avez changé de système lors du match aller. C’était une semaine particulière, car vous n’aviez pas eu vos internationaux pour vraiment travailler. À quel moment vous êtes-vous dit qu’il fallait changer de système, que c’était la bonne décision ? Est-ce une réflexion que vous aviez déjà eue auparavant ? Et comment avez-vous mis en place cette transition tactique ?

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Roberto De Zerbi : "Je pense toujours au match suivant. Dès que je quitte le stade en voiture, ma tête est déjà tournée vers la prochaine rencontre. Tout au long de la semaine, on réfléchit aux points positifs et négatifs, mais ce qui m’a le plus marqué, c’est que nous avions perdu un match en jouant mal. J’ai alors eu la confirmation qu’il fallait changer quelque chose, notamment en intégrant un autre milieu de terrain, en l’occurrence Rongier à Lens. Le match aller est derrière nous, il est terminé. Maintenant, place au match retour, celui de demain. Je suis totalement concentré dessus, et pour plusieurs raisons. D’abord, parce que nous avons battu Nantes, et enchaîner une deuxième victoire d’affilée à domicile serait important. Après le mercato, l’équipe a connu une période compliquée avec trois ou quatre défaites consécutives. Lens est une équipe très organisée et physique, et j’aborde ce match avec une vraie détermination. Il faut que demain, nous réalisions une grosse performance, que nous l’emportions et que nous franchissions un cap mentalement. C’est un défi qui concerne tout Marseille, pas seulement l’équipe. Pour devenir un grand club, il faut adopter une mentalité de grand club. Sinon, on va continuer à alterner entre un bon match, un match où on joue bien, un match où on n’y est pas, un match où l’orgueil nous sauve… Mais au final, il nous manque encore cette régularité. Et c’est vraiment ça, le défi."

Ce changement de système à Lens a-t-il été pensé en partie pour Mason Greenwood ? Était-ce une manière de le positionner plus haut sur le terrain, en le déchargeant de certaines tâches défensives ? Et que pensez-vous de ses performances avant et après cette évolution tactique ?

Roberto De Zerbi : "Ce choix a été fait pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’au milieu de terrain, nous avions besoin d’un joueur capable de mettre de l’ordre. Et c’est ce que nous avons cherché à stabiliser. Cela peut être Rongier, mais aussi Bennacer, qui remplit bien ce rôle. Nous sommes dépendants de ce type de joueur, car il structure notre jeu. Ensuite, pour qu’Adrien Rabiot puisse évoluer dans sa zone préférentielle, sur l’axe gauche, nous avons maintenu la défense à trois. Brassier n’était alors pas encore à 100 % de sa forme, puisqu’il revenait de blessure. À ce moment-là, Cornelius n’avait pas encore réussi à franchir un cap. Je voulais qu’il soit ici, je l’ai dit et répété. C’est le premier joueur que j’ai contacté, avant même d’avoir signé à l’OM. J’avais déjà échangé avec son père. Personne ne peut avoir plus d’estime pour lui que moi. Mais cela ne change rien : j’en attends plus de sa part. Il doit en faire davantage, car ce qu’il montre actuellement ne suffit pas. S’il veut atteindre ses ambitions de devenir un champion, il doit gagner en constance, se sacrifier plus, et être plus déterminant. Il doit être régulier dans son impact et ses performances. Sinon, on retombe toujours dans le même schéma : un très bon match, puis une défaite à Auxerre, puis une victoire contre Nantes… C’est trop irrégulier, ce sont des vagues. Et ça, c’est quelque chose que je n’aime pas."

Vous parlez de Lens, du match aller, et cette fois, vous les recevez. Ce qui a aussi changé, ce sont vos résultats au Vélodrome par rapport à cette période-là. Il y a eu un changement de système, des joueurs ont évolué. À l’époque, vous disiez que certains joueurs, vous ne les reconnaissiez pas le week-end au Vélodrome. Qu’est-ce qui a concrètement changé ? Aujourd’hui, jouer au Vélodrome est une force pour vous. Ressentez-vous une différence chez vos joueurs quand ils entrent sur le terrain ? Et à l’inverse, sentez-vous que cela impressionne davantage vos adversaires ?

Roberto De Zerbi : "Je pense que le Vélodrome est redevenu ce qu’il était avant. Mais pour nous, c’est surtout devenu un véritable allié, et j’espère qu’il continuera à nous aider. Le championnat n’est pas encore fini, et il ne l’est pas non plus pour les supporters. Maintenant que l’on entre dans la phase décisive de la saison, où chaque point a une importance cruciale, on a besoin qu’ils restent proches de nous, qu’ils nous poussent. Aujourd’hui, les joueurs prennent du plaisir à jouer au Vélodrome. Ils le considèrent comme un privilège, et c’est vraiment notre maison, notre territoire. Les supporters sont nos alliés, et cela se ressent dans nos performances. Mais on doit garder le cap. Il ne s’agit pas de faire une différence entre jouer à domicile ou à l’extérieur. La saison dernière, l’OM gagnait à domicile mais peinait à l’extérieur. Il y a deux ans, c’était l’inverse : on s’imposait à l’extérieur mais on perdait au Vélodrome. Cette saison, en première partie, on a réussi de bonnes performances à l’extérieur, mais à domicile, on était en difficulté. Aujourd’hui, les choses ont changé, mais ce qu’il faut, c’est trouver l’équilibre et la constance, peu importe où l’on joue."