OM 0-1 Lens : De Zerbi piégé par son propre jeu
Un bus intelligent
Comme toujours, Roberto De Zerbi a insisté sur une relance courte avec des circuits bien définis. L’OM a cherché à progresser par des passes courtes et une occupation patiente des espaces, avec la volonté d’attirer Lens pour ensuite exploiter les intervalles. Mais le problème est apparu rapidement : la relance marseillaise était trop stéréotypée et sans variation.
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Rulli, constamment sollicité dans la première phase de jeu, a cherché à utiliser ses défenseurs centraux pour initier le mouvement. Mais face au pressing lensois, les options manquaient. Les pistons étaient souvent trop hauts pour offrir une solution intermédiaire, et les milieux se retrouvaient sous pression immédiate dès qu’ils recevaient le ballon. Lens a parfaitement identifié ce schéma et a bloqué l’axe, forçant l’OM à jouer latéralement. Conséquence : une possession marseillaise stérile qui peinait à casser des lignes.
Gouiri esseulé
Un des problèmes majeurs de l’OM dans cette rencontre a été l’absence d’un joueur capable de faire le lien entre les milieux et l’attaque. Dans le système de De Zerbi, les offensifs doivent constamment se déplacer pour libérer des espaces et attirer les défenseurs. Mais face à Lens, personne n’a réellement occupé la zone entre les lignes pour déséquilibrer le bloc adverse.
Les offensifs, souvent excentrés, ont eu peu d’impact, et les décrochages n’ont pas suffi à créer du danger. Lens a pu rester compact sans être inquiété, rendant chaque offensive marseillaise prévisible et facilement défendable. On peut ainsi se questionner sur la pertinence du choix de titulariser Bilal Nadir à la place de Mason Greenwood, alors que d'autres options existaient (Maupay, Rowe) et auraient pu rendre l'animation marseillaise plus offensive.
La gestion des transitions
L’OM a perdu ce match sur un élément clé : la gestion des transitions. En insistant sur une relance propre à tout prix, Marseille s’est exposé aux pertes de balle dangereuses. À plusieurs reprises, Lens a récupéré le ballon haut et s’est projeté rapidement, exploitant le manque de repli défensif des Marseillais. Le pressing de l’OM, censé être une arme pour récupérer le ballon rapidement, a montré des failles : désorganisé et sans intensité dans le contre-pressing, il a laissé trop d’espaces aux Lensois, qui ont su en profiter.
De Zerbi a tardé à changer son approche. Longtemps, la structure est restée la même, avec une circulation de balle horizontale sans prise de risque. L’entrée de joueurs plus frais n’a pas changé la dynamique du match, car le problème était plus profond : un système trop rigide et trop facilement anticipé par Lens. Ajoutez à cela un gardien adverse en feu, et vous obtenez la recette d’une bien mauvaise soirée pour l’OM.
