Auxerre-OM : une belle revanche à prendre !
Ce soir, l'Olympique de Marseille retrouve le club qui lui a infligé l'une de ses pires soirées de la saison, l'AJ Auxerre. C'est l'occasion de prendre une belle revanche et d'éloigner encore un peu plus le démon d'un match cataclysmique du début novembre.
le petit casino Retraits – Le montant minimum de retrait est généralement de 20€, bien que cela puisse varier selon la méthode de retrait choisie.
L'OM n'est plus le même
Lors du match aller contre Auxerre, l'OM s'était plombé tout seul avec trois grosses erreurs défensives en première mi-temps qui avaient profité aux Bourguignons, experts ce soir-là en transitions rapides. L'auteur de la première, et plus grosse, boulette de la rencontre, Lilian Brassier, n'est plus là. Mais ce n'est pas le seul changement opéré par Roberto De Zerbi dans son onze de départ. Fini le 4-2-3-1 avec quatre joueurs offensifs très hauts. Place au 3-4-3 tout en maîtrise avec le retour de Valentin Rongier dans les plans (et maintenant Ismael Bennacer) et des inventions très bien senties (Rabiot très haut sur le terrain, Luis Henrique piston droit). Depuis le 8 novembre et ce match perdu contre Auxerre, les Marseillais n'ont perdu qu'un seul match, à Nice. Là aussi avec un grand Lilian Brassier d'ailleurs. Un autre joueur a disparu des plans depuis ce soir-là, Jonathan Rowe.
Une grande équipe à l'extérieur
Si la formation marseillaise a perdu deux fois hors de ses bases cette saison, elle ne s'est jamais montrée fébrile comme ça avait pu être le cas en début de saison au Vélodrome. Une équipe sûre de ses forces qui est allée s'imposer 10 fois sur 12 à l'extérieur, toutes compétitions confondues. Mais Roberto De Zerbi garde en mémoire le mauvais souvenir du match aller, comme il l'a confié ce vendredi : "Le match contre Auxerre est un match important. À l’aller, au Vélodrome, il ne faut pas qu’on y pense en se disant "malheureusement", mais qu’on se dise "heureusement". Au final, il vaut mieux perdre une fois de cette manière-là, prendre une volée, et ensuite réussir à résoudre le problème, plutôt que de chercher des excuses et d'éviter d'affronter la réalité. Je pense qu’on a progressé partout : dans le jeu, physiquement, mais surtout mentalement. Jouer au Vélodrome nous pousse désormais tous vers le haut. Au début, c’était un frein, mais cela a été un véritable tournant. Finalement, nous avons pris la bonne direction. Tout a changé. Je ne dis pas que les résultats ont changé, car à l’extérieur, nous gagnions déjà, mais la personnalité et le comportement de l’équipe ont évolué. C’était un match important."
Une équation défensive à résoudre
Malgré tout, il reste une équation défensive à résoudre pour Roberto De Zerbi, qui sera privé de son leader, Leonardo Balerdi : "Balerdi, c’est une absence lourde parce qu’il est en forme, il fait de bonnes choses, c’est un joueur généreux. Généreux, car sur le terrain, il donne vraiment tout et aide tout le monde. Il est toujours là pour soutenir ses coéquipiers et corriger leurs erreurs. Il réussit vraiment à compenser les fautes des autres et à les aider. C’est un joueur formidable."
Pour le remplacer, le favori semble être Derek Cornélius, qui avait déjà occupé le poste de relanceur axial dans le système précédent quand l'Argentin avait été absent. Mais d'autres options existent. D'abord, il y a celle naturelle, menant à Luiz Felipe Ramos. Mais ce dernier n'a pas encore joué pour l'OM et n'a donc pas les repères. Il faudra bien le lancer un jour ceci dit. Puis, il y a la possibilité d'utiliser Geoffrey Kondogbia, qui a la qualité de pied pour assurer ce poste, reste à savoir s'il a les bases défensives requises pour remplacer Balerdi. Enfin, il y a l'hypothèse de faire descendre un milieu de terrain. Valentin Rongier et Pierre-Emile Hojbjerg sont cités.
Outre ce choix à faire, le onze devrait rester inchangé avec les habituels titulaires. Parce que l'OM a bel et bien changé depuis le 8 novembre et que la machine est désormais bien huilée. Voilà que la dernière étape pour balayer ce mauvais souvenir se présente. Aux Olympiens de rétablir l'ordre logique des choses.
