OM : Greenwood et Luis Henrique, ressaisissez-vous !
La défaite de l'Olympique de Marseille face à Lens (0-1), samedi dernier au Vélodrome, révèle surtout les failles comportementales inquiétantes de deux joueurs clés du dispositif de Roberto De Zerbi : Mason Greenwood et Luis Henrique. Si la défaite interpelle, c'est parce que l'OM s'est de nouveau cassé les dents sur un bloc bas, sans vraiment donner l'impression de se faire violence. Cela découle peut-être d’une semaine d'entraînement insuffisante et d'une attitude loin d'être irréprochable affichée par ces deux joueurs, qui a, plus qu'on ne le pense, conditionné leurs coéquipiers.
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Pourtant, tout semblait réuni pour que l’OM enchaîne une prestation convaincante face à une équipe lensoise amoindrie. Mais il est apparu très tôt que quelque chose n'allait pas. Dès la composition d'équipe serait-on tenté de dire, alors que les deux acteurs majeurs de la saison de l'OM figuraient parmi les remplaçants. Mais en réalité, c'était dès jeudi, quand Roberto De Zerbi a dû hausser le ton envers Greenwood et Henrique, reprochant à l'un comme à l'autre un manque d'intensité et d’implication flagrant dans les exercices proposés. Ces deux joueurs, pourtant habitués à faire la différence cette saison, se sont laissés aller à une forme de suffisance peu compatible avec les standards attendus à l’Olympique de Marseille, selon l'Italien.
La conférence de presse de vendredi, durant laquelle De Zerbi avait martelé l'importance de la régularité et de l'exigence dans un club comme l'OM, apparaît désormais sous un jour nouveau. Ce message, loin d’être anodin, était manifestement destiné à réveiller ses joueurs, particulièrement Greenwood et Henrique. Force est de constater que le message n'a pas été entendu, ou du moins pas suffisamment.
Samedi, leur mise à l'écart du onze de départ face à Lens sonnait comme une sanction implicite, à peine déguisée sous le prétexte diplomatique d’une condition physique insuffisante évoquée publiquement par le coach. Mais ceux qui suivent les coulisses du club savent bien que l’Italien avait déjà exprimé clairement sa déception et son irritation quelques jours auparavant. L'entrée des deux joueurs à la mi-temps aurait pu offrir une rédemption immédiate ; malheureusement, elle n'a fait que confirmer l'impression du coach passé par Sassuolo ou Brighton, avec en point d'orgue la défense du Brésilien sur l'ultime contre lensois. Un véritable sabotage.
Le reste de l’effectif, ainsi que le staff technique, ont leur part de responsabilité, certes. Mais le football, surtout à Marseille, est une histoire d’attitude, de mentalité collective, et tout relâchement individuel peut rapidement avoir des conséquences néfastes.
La comparaison historique est tentante. Certains se rappelleront, non sans amertume, ce moment où René Malleville avait fustigé les « chevaliers félons » après une déroute sous Marcelo Bielsa, visant explicitement ceux qui avaient lâché leur entraîneur. Si la situation actuelle n’est heureusement pas aussi dramatique, le parallèle est néanmoins pertinent pour rappeler que l’OM n’accepte aucun relâchement, encore moins quand l’objectif de la deuxième place reste pleinement à portée.
Cependant, et c’est important de le souligner, rien n’est définitif. Greenwood et Henrique possèdent un immense talent et l’ont déjà largement démontré au cours de la saison. Leurs prestations passées, ponctuées de moments brillants et décisifs, sont autant de raisons de croire à une réaction rapide et positive. Mais cette réaction doit être immédiate. L’OM n’a pas le luxe d’attendre que ses joueurs retrouvent tranquillement leur motivation.
Roberto De Zerbi, qui affirme toujours défendre ses joueurs « comme ses enfants », n’hésite pourtant pas à sévir quand il le juge nécessaire. L’exemple récent d’Elye Wahi ou de Lilian Brassier, éloignés de l'équipe pour des raisons similaires d’implication, devrait servir d’avertissement clair à Greenwood et Henrique. Aucun joueur n’est intouchable, et le technicien italien l’a déjà prouvé.
Pour l’heure, l’équipe doit rapidement retrouver son unité et se remobiliser autour d’un objectif commun. Cette défaite face à Lens doit être vue comme un rappel à l’ordre nécessaire, un électrochoc salutaire avant d’aborder les prochaines échéances, à commencer par le déplacement crucial à Paris dimanche prochain. L’OM a besoin de toutes ses forces vives pleinement engagées, et Greenwood comme Henrique doivent impérativement réagir.
Ils ont encore largement la capacité de remettre les pendules à l’heure. Ils en ont même le devoir, vis-à-vis du club, des supporters, et d'eux-mêmes. Leur avenir à Marseille en dépend peut-être, mais surtout, la capacité de l’équipe à aller chercher cette deuxième place, essentielle pour la suite du projet sportif.
La balle est désormais dans leur camp. À eux de montrer dès maintenant qu'ils ont compris l'enjeu et qu’ils refusent définitivement d'emprunter la voie empruntée par ceux qui s'étaient lassés de la glacière. Avec ce genre de calculs, il n'y a qu'un perdant, et c'est l'OM.
