Categories
Cassino
Back to product list

OM : De Zerbi, trop de possession, pas assez d'émotions ?

OM : De Zerbi, trop de possession, pas assez d'émotions ?

L’OM version Roberto De Zerbi a un visage bien défini. Une équipe qui impose sa possession, qui contrôle le jeu, qui monopolise le ballon. Un style qui peut se révéler efficace, mais qui, au fil des rencontres, engendre une forme de monotonie au Vélodrome. Face à des adversaires regroupés, Marseille peine à emballer ses matchs, rendant les soirées dans l’enceinte phocéenne parfois bien ternes.

casino extra 2 – Vous vous demandez si Casino Extra 2 est la plateforme idéale pour jouer en toute sécurité tout en profitant des avantages des cryptomonnaies ? Est-il

Un jeu stéréotypé face aux blocs bas

Depuis l’arrivée de De Zerbi, l’OM a une philosophie claire : dominer par la possession. Si ce style fonctionne bien à l’extérieur, où les équipes adverses jouent plus haut et laissent des espaces, il se heurte à une problématique majeure au Vélodrome : les blocs bas. Samedi face à Lens (0-1), ce constat a encore frappé. Pendant 90 minutes, Marseille a fait circuler le ballon sans trouver la faille, faute de vitesse et de prise de risques, faute aussi à un gardien adverse en feu, c'est vrai aussi. Quand l’OM arrive à percer le mur adverse, la victoire est souvent au rendez-vous. Mais lorsque la réussite n’est pas là, comme contre Lens, l’équipe s’expose aux contres, et finit par se faire punir en fin de match.

Un manque de folie dans les choix de De Zerbi ?

Si le problème vient en partie des adversaires, qui viennent verrouiller leur surface, il découle aussi des choix de Roberto De Zerbi lui-même. Face à des équipes regroupées, pourquoi ne pas opter pour des compositions plus audacieuses ? Contre Lens, l’entraîneur italien a décidé d’écarter Mason Greenwood, pourtant l’attaquant le plus clinique de l’effectif. À sa place, il a aligné Bilal Nadir, un jeune milieu volontaire mais peu à l’aise dans les derniers mètres. Pourquoi ne pas avoir choisi de relancer Neal Maupay ou Jonathan Rowe, des profils plus adaptés pour casser un bloc bas ?

Quand l’OM sait à l’avance qu’il aura le ballon entre 70 et 80 % du temps, De Zerbi devrait peut-être revoir sa copie et s’adapter en conséquence. Un 4-2-3-1 plus offensif, proche de celui du début de saison, avec Harit derrière Wahi et Henrique et Greenwood sur les ailes. Dans des matchs comme celui de samedi, il n'est pas interdit de commencer la rencontre avec le duo Maupay-Gouiri, associé à des ailiers comme Greenwood, Henrique ou Rowe…

Néanmoins, l'honnêteté nous amène à citer un paradoxe : les statistiques offensives et le nombre de buts marqués par l'OM de Roberto De Zerbi sont parmi les plus impressionnants de l'histoire du club. Un constat réel, en opposition avec l'analyse proposée.

 

Rabiot, Balerdi, Hojbjerg, trois des hommes clés du système actuel de Roberto De Zerbi

 

Un air de déjà-vu avec Sampaoli

L’OM de 2021-2022, sous Jorge Sampaoli, souffrait des mêmes symptômes. Une équipe implacable à l’extérieur, qui prenait énormément de points et étouffait ses adversaires. Une machine bien moins efficace à domicile, crispée par la peur des contres, et parfois limitée dans son expression offensive. Le parallèle est frappant : une équipe qui s’installe haut, qui dicte le tempo, mais qui manque d’imprévisibilité pour déséquilibrer un adversaire recroquevillé. Si De Zerbi veut éviter de reproduire ce schéma, il devra trouver des solutions pour dynamiser l’OM à domicile. Car au-delà des points perdus, il y a aussi une réalité émotionnelle : le Vélodrome n’aime pas s’ennuyer. Et ces derniers temps, les soirées phocéennes ressemblent bien trop souvent à un scénario sans relief.