OM : le beau geste des Dodger’s en soutien aux groupes ultras menacés de dissolution

Le vent de répression qui souffle sur les tribunes françaises ne laisse pas les groupes ultras indifférents. Alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau envisage la dissolution de plusieurs groupes emblématiques du supportérisme, dont les Green Angels 1992 et les Magic Fans 1991 de l’AS Saint-Étienne, ainsi que la Brigade Loire du FC Nantes, la solidarité entre groupes, parfois rivaux, se renforce.

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À Lyon, les Bad Gones ont fait un geste fort. Malgré leur rivalité historique avec les supporters stéphanois, ils ont adressé une lettre au ministère de l’Intérieur pour exprimer leur opposition aux mesures envisagées. Une démarche rare dans un climat souvent marqué par les tensions, mais qui montre à quel point l’ensemble du mouvement ultra se sent concerné. Du côté de Marseille, la réponse a également été immédiate. Dans la nuit de samedi à dimanche, les Dodger’s ont déployé une banderole évocatrice : "La passion ne se dissout pas, liberté pour les ultras", accompagnée de fumigènes. Un message clair et sans équivoque, adressé au gouvernement, qui témoigne de l’unité qui prévaut actuellement dans le monde ultra, bien au-delà des couleurs de club.

Face à ce contexte tendu, les groupes de supporters veulent rappeler leur rôle essentiel dans la vie des stades, leur attachement au football populaire et leur refus d’être réduits au silence. Les prochaines semaines s’annoncent décisives, dans un bras de fer qui pourrait redéfinir durablement la place des ultras dans le football français.