OM : Pourquoi le stage en Italie est une bonne idée ?

Luis Henrique, dernière ligne droite avant l’Italie ?

Dans une saison marquée par l’irrégularité, Luis Henrique semble pourtant avoir trouvé preneur. Le piston brésilien de l’OM, repositionné dans le couloir droit cette année, attire plusieurs clubs prestigieux, notamment l’Inter Milan, en pole position dans un dossier qui pourrait se conclure dès la fin du championnat. Si les discussions restent ouvertes, les échanges avec le club lombard sont fluides et avancés. Un accord verbal aurait même été trouvé, selon Foot Mercato, avec un transfert envisagé avant le 30 juin. Une échéance capitale pour Marseille, qui doit équilibrer ses comptes. Malgré une baisse de régime depuis février — il n’a plus marqué depuis un but contre Lyon — Luis Henrique reste une valeur marchande intéressante. Ses 7 buts et 6 passes en Ligue 1, principalement réalisés sur la phase aller, et sa capacité à évoluer à plusieurs postes en font un joueur attractif. L’Inter souhaite l’intégrer rapidement pour la Coupe du monde des clubs cet été. Le Bayern Munich, Newcastle et Nottingham Forest sont aussi sur les rangs. Ce désintérêt apparent sur le terrain, notamment lors du naufrage à Monaco, n’a pas échappé aux supporters. Samedi, une banderole du virage Nord le visait directement. Mais le joueur semble déjà tourné vers l’avenir. S’il permet à l’OM d’accrocher la Ligue des champions et de remplir les caisses, son passage laissera peut-être un souvenir plus doux que ses dernières sorties.

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Pourquoi le stage en Italie est une bonne idée ?

Dans un entretien accordé à La Provence, Pier Gauthier, ancien joueur de tennis professionnel reconverti coach mental depuis 1998, apporte son éclairage sur le stage organisé par Roberto De Zerbi avec l’Olympique de Marseille en Italie. Pour celui qui a accompagné de nombreux sportifs de haut niveau, dont Gaël Monfils, Lucas Pouille ou Christophe Galtier, cette initiative est pertinente à ce moment de la saison. Selon lui, il n’existe pas de moment "idéal" pour ce type de regroupement : travailler la cohésion ou renforcer le mental peut se faire à tout moment, et c’est d’autant plus justifié après une saison où l’OM a connu des hauts et des bas. Loin d’être contre-productif, ce stage peut au contraire être bénéfique, à condition que la démarche soit bien préparée et comprise par les joueurs. Gauthier insiste : tout dépend du sens qu’on donne à ces rassemblements. S’ils sont perçus comme une punition ou un éloignement forcé, ils peuvent générer du rejet. En revanche, si le message du staff est clair – à savoir, optimiser les chances d’accrocher la Ligue des champions – alors la dynamique collective peut en sortir renforcée. Le coach mental rappelle aussi que la cohésion d’un groupe est un équilibre fragile, qui doit être entretenu en permanence. Le travail mental ne s’improvise pas en fin de saison, il s’inscrit dans la durée. C’est dans la capacité à bien gérer les enjeux que se fera la différence lors des derniers matchs. Et pour cela, le stage peut être un outil stratégique : en s’isolant du tumulte extérieur, les joueurs peuvent mieux se concentrer sur leurs objectifs. Enfin, P.Gauthier souligne que les entraîneurs modernes ne peuvent plus négliger l’aspect psychologique. Le management humain, auprès de ceux qui jouent ou non, de ceux qui vivent bien ou mal certaines décisions, est devenu central. À ses yeux, Roberto De Zerbi montre, avec cette décision, qu’il a identifié un levier fondamental pour aller chercher une performance collective maximale sur cette dernière ligne droite.