OM : Toulouse, le match de la relance pour Rowe ?
Toulouse, le match de la relance pour Rowe ?
Il a disparu des radars aussi vite qu’il y était apparu. Jonathan Rowe, l’une des satisfactions offensives de l’Olympique de Marseille en début de saison, ne semble plus faire partie des plans de Roberto De Zerbi. Depuis la déroute contre Auxerre au Vélodrome, qui avait marqué un véritable tournant dans la saison de l’OM, l’ailier anglais a totalement disparu de la circulation. Mis à l’écart des compositions, absent des choix de rotation, il glisse doucement vers les oubliettes. Mais à l’heure où Marseille traverse une crise offensive majeure, son nom revient dans les débats.
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L’OM souffre d’un mal criant : un manque de variété et d’inspiration dans les trente derniers mètres. Trop peu de percussion, des décalages trop rares, des prises d’initiatives quasi inexistantes. Dans ce contexte, le profil de Jonathan Rowe retrouve une pertinence qu’on croyait oubliée. Capable de déséquilibrer, de provoquer et de faire lever les lignes par ses dribbles, il représente une forme de solution… à condition de redevenir lui-même.
Rowe c'est quoi le problème ?
Car depuis plusieurs mois, Rowe n’est plus ce joueur tranchant et véloce qui avait su séduire le Vélodrome d' août à début Novembre. Ses prestations récentes, y compris lors du dernier match amical contre les U18 mexicains, n’ont pas rassuré. Mehdi Benatia, présent en tribunes, n’a pas été impressionné. Les échos de la Commanderie ne sont guère plus enthousiastes. Là où l’Anglais paraissait affûté, vif et plein d’audace au début de saison, il semble aujourd’hui moins léger dans ses déplacements, moins explosif dans ses enchaînements. Son entrée face à Reims, bien que louable dans l’intention, a mis en lumière un déficit de vivacité flagrant. À se demander s’il est aujourd’hui dans un poids de forme optimal pour exprimer ses qualités intrinsèques.
Pourtant, dans un effectif où les postes offensifs sont loin d’être verrouillés, la porte n’est pas totalement fermée. Luis Henrique traverse lui aussi une période de creux, et s’il possède les qualités d’un ailier percutant, il ne les concrétise que trop rarement sur le terrain. L’idée d’un changement de système pourrait aussi rebattre les cartes. De Zerbi, qui a longtemps prôné le 4-3-3 dans sa carrière, a opté ces dernier mois pour un 3-4-2-1, cherchant davantage de stabilité et de maîtrise. Mais ce système bride les profils de véritables ailiers de débordement.
Un retour au 4-3-3 permettrait de redonner de l’espace à ces joueurs de couloir. Mason Greenwood serait naturellement le premier nom coché, mais derrière lui, Rowe pourrait apparaître comme une alternative crédible. S’il parvient à retrouver un minimum de jambes, de tranchant, et surtout de confiance, l’Anglais peut encore redevenir un atout. D’autant que son profil diffère sensiblement de celui de ses concurrents : plus instinctif que Luis Henrique, plus offensif que Nadir.
La réception de Toulouse, ou tout du moins les jours qui la précèdent, pourrait donc s’avérer déterminant. Non seulement pour Rowe, mais aussi pour De Zerbi, à la recherche de solutions face à la panne créative de son équipe. En pleine disette offensive, l’OM n’a plus grand-chose à perdre. Relancer Rowe, c’est aussi tenter quelque chose de différent. Et si l’Anglais répond présent, ce pourrait être le premier chapitre d’un retour inattendu. Encore faut-il qu’il en ait les moyens physiques… et mentaux.
