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L'OM sur la corde raide : colère en interne, tensions sur le terrain, et besoin de sérénité

L'OM sur la corde raide : colère en interne, tensions sur le terrain, et besoin de sérénité

La soirée de samedi à Reims n’a pas seulement laissé des traces sur le plan comptable. Elle a également mis en lumière un malaise plus profond à tous les étages de l’Olympique de Marseille. La défaite 3-1 au Stade Auguste-Delaune a ravivé les tensions, exposé des fractures internes et déclenché une vague d'agacement qui couvait depuis plusieurs semaines. Dans les couloirs, les visages étaient fermés, les discussions tendues. Plus qu’une simple mauvaise passe, l’OM semble pris dans un engrenage où les frustrations sportives rencontrent les crispations institutionnelles.

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Des déclarations qui ne passent pas

Au centre de l’attention, Adrien Rabiot, dont les déclarations après la rencontre ont jeté un froid. Très critique envers ses coéquipiers, le milieu de terrain n’a pas mâché ses mots :

« J'ai l'impression de voir des mecs qui n'ont pas envie d'aller en Ligue des champions la saison prochaine… Si certains n'ont pas cette ambition-là, qu'ils le disent tout de suite et qu'ils laissent d'autres jouer. »
Un message fort, brut, qui a peut-être mis le doigt sur une réalité, mais dont la forme n’a pas été appréciée en interne. L’OM aurait préféré que le linge sale soit lavé en privé. La direction, tout comme une partie du vestiaire, s’est montrée agacée par ce déballage public qui risque de fragiliser encore un peu plus une unité déjà mise à mal.
Car cette nervosité, elle n’est pas née hier. Depuis plusieurs semaines, l’atmosphère est tendue : crispation autour de certaines décisions arbitrales, comportements jugés limites dans le vestiaire, divergences au sein de l’administration… Tous ces éléments, qui auraient pu rester cantonnés en coulisse, se sont petit à petit diffusés jusqu’au rectangle vert. Et à Reims, cela s’est vu. Les Marseillais sont apparus brouillons, sans envie, incapables de réagir. L’état d’esprit, une fois encore, fait défaut. Valentin Rongier, lucide, ne s’en cache pas :

« On peut perdre des matchs, mais pas de cette manière. Là, il faut qu’on fasse profil bas, qu’on se remette à travailler et qu’on montre un visage différent. »
Pourtant, les responsabilités ne doivent pas peser uniquement sur les épaules des joueurs. Si certains, censés être des dynamiteurs comme Greenwood, Luis Henrique, Gouiri, Maupay ou encore Merlin, sont passés à côté, le plan de jeu proposé interroge. Trop lisible, trop rigide, il semble manquer de créativité et de prise de risque. Et cela ne peut être dissocié des choix de Roberto De Zerbi. L’Italien, malgré une vision ambitieuse, n’a toujours pas réussi à transmettre pleinement ses valeurs à son groupe.
Après la rencontre, il est resté enfermé plus de 40 minutes avec ses joueurs. Selon nos informations, la discussion s’est focalisée davantage sur l’état d’esprit que sur les aspects tactiques. Un choix qui confirme que, pour lui aussi, le mal est mental avant d’être technique :

« La mentalité ne s’achète pas au supermarché. Ce que je veux pour mon équipe, ce n’est pas ce que je vois aujourd’hui. »

Il faut que l'institution se montre plus forte que jamais

Mais alors, que faire pour éviter que la maison ne prenne feu à deux mois de la fin de la saison ? L’OM est encore sur le podium. Rien n’est perdu, mais chaque point gaspillé peut avoir des conséquences dramatiques dans une course à la Ligue des champions où la moindre baisse de régime se paie cash. Il ne s’agit pas de tout balayer. Ce groupe a montré de belles choses par le passé. Mais pour avancer, une remise en question globale s’impose.

Dans cette période, l’institution doit montrer qu’elle est plus forte que les tempêtes. Ferme, mais lucide. Médiateur et pacificateur, Medhi Benatia a un rôle central à jouer. Il connaît le club, ses excès, ses emballements. C’est à lui d’apaiser, d’encadrer, de guider. De son côté, De Zerbi doit désormais faire passer son message de manière plus directe et visible. Et les cadres, eux, doivent prendre le relais : remettre le groupe sur les rails, rappeler les exigences du haut niveau, exiger des attitudes dignes du maillot qu’ils portent.

Car si l’OM échoue, ce sont encore les supporters qui paieront l’addition. Eux n’ont pas failli. Eux n’ont pas triché. Et eux, plus que tous les autres, méritent que ce bateau, même s’il tangue, atteigne la rive en vie.