OM 4-1 Brest : le changement (dans les têtes) que l'on voulait voir !
En s’imposant avec autorité face à Brest (4-1) en clôture de la 31ᵉ journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’a pas seulement repris la deuxième place du classement : il rassure, confirmant que le travail du « ritiro » romain, mis en place par Roberto De Zerbi, commence à porter ses fruits.
casino la baule Retraits – Vous êtes tenté par l’aventure en ligne sur casino-la-baule.com mais vous vous demandez comment déposer et surtout retirer vos gains en toute sécurité ?
À l’énoncé du onze de départ, certains auraient pu croire que De Zerbi s'entêtait avec son 5-2-3. Pourtant, c’est bien en 4-3-3 que l’OM s’est aligné, avec Luis Henrique sur l’aile gauche, Adrien Rabiot dans un rôle plus axial, et Mason Greenwood positionné pour dynamiter le flanc droit. Un choix validé dès les premières minutes tant les Marseillais ont affiché du mordant.
Et c’est bien là l’enseignement majeur de cette rencontre : l'OM aurait sans doute gagné dans n'importe quelle configuration. Ce 4-3-3 n’est pas une révolution mais plutôt l'expression d'un groupe qui a retrouvé confiance et plaisir. Les courses de Greenwood, l'abattage de Rabiot, l'abnégation de Rongier, la générosité de Luis Henrique, la vigilance de Kondogbia : tout témoignait d’une équipe enfin libérée de ses doutes.
Roberto De Zerbi, souvent critiqué pour son intransigeance et ses principes de jeu jugés parfois inadaptés au contexte marseillais, a ainsi démontré qu’il avait toujours eu raison sur un point fondamental : le problème de l'OM n'était pas structurel, il était psychologique. Ce soir, c’est une équipe apaisée et sûre de sa force qui s’est imposée. Qui n'a pas douté après l'égalisation. Évidemment, tout n’a pas été parfait. Certaines phases de gestion ont montré que la sérénité défensive reste perfectible. Mais même sur le tableau du goal-average, l'OM repasse dans des temps de passage intéressants (+23 contre +22 à Monaco).
Même les joueurs qui étaient dans le dur, comme Luis Henrique ou Greenwood, semblent régénérés. De Zerbi, souvent acculé ces dernières semaines, peut lui aussi savourer. En restant fidèle à ses principes, en refusant de céder à la panique ambiante, il a restauré une dynamique victorieuse. L’image du match restera ce retourné de Gouiri, mais en réalité, c’est tout un collectif qui a signé sa renaissance. Du gardien Geronimo Rulli, décisif en début de match, jusqu'aux entrants en fin de rencontre, chacun a apporté sa pierre à l'édifice. Cette performance permet d’aborder le déplacement à Lille avec une ambition décuplée mais légitime : finir le travail, enfin.
