OM : on aimerait ce Greenwood à chaque match
Enfin. Voilà le mot qui est revenu le plus souvent dimanche soir dans les tribunes du Vélodrome et dans les discussions d’après-match. Enfin, Mason Greenwood a livré une prestation pleine, totale, à la hauteur du talent qui le précède et des attentes qu’il suscite. Face à Brest (4-1), l’Anglais a été partout : dans les stats, dans l’allant offensif, dans le repli défensif, dans l’attitude. Et ça change tout.
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Repositionné dans son couloir droit, l’ancien de Manchester United a retrouvé ses sensations. Ce n’est peut-être pas un hasard. Là où ses dernières sorties plus axiales le bridaient dans ses appels et son expression technique, Greenwood a enfin eu le champ libre pour percuter, déborder, provoquer. Son entente avec Amine Gouiri a d’ailleurs donné lieu au plus beau but de la soirée : une percussion tranchante, un centre au millimètre (ou presque), et une acrobatie parfaite de l’attaquant algérien. Une passe décisive, la troisième de Greenwood cette saison, qui en appelle d’autres tant le geste semblait fluide, naturel, évident.
Et ce n’est pas tout. Sur ce qui semblait être son 19e but en Ligue 1, il avait surgi à l'entrée de la surface pour déclencher une frappe sèche, déviée par Brendan Chardonnet. La Ligue l’a finalement attribuée comme un but contre son camp. Qu’importe. L’intention, la présence et la volonté étaient bien là.
Il n’y a pas que les chiffres qui comptent
Mais au-delà des chiffres – déjà très solides avec 18 buts en championnat dont 6 penalties –, c’est bien l’attitude du joueur qui a marqué les esprits. Volontaire, altruiste, actif sans ballon, Greenwood s’est comporté en vrai joueur de collectif. Une rareté cette saison, tant certaines de ses prestations avaient fini par agacer jusqu’à son propre entraîneur. On se souvient de la réception de Lens ou de ce Classique contre le PSG où De Zerbi l’avait laissé sur le banc malgré l’enjeu. Un message clair : sans implication, pas de passe-droit.
Dimanche, Greenwood a répondu. Roberto De Zerbi ne s’y est pas trompé et n’a pas caché sa satisfaction :
" Greenwood, il a fait un match vraiment formidable, pas seulement par rapport au but ou à la façon dont il a joué avec le ballon. Il a joué avec le cœur, il a beaucoup couru et aidé ses coéquipiers. Quand on joue à quatre avec lui qui joue très large, ce n'est pas quelque chose de facile de revenir sur le latéral. La semaine prochaine, il y aura Ismaily que je connais (il l'a entraîné à Donetsk, ndlr). C'est vraiment un joueur qui pousse beaucoup. Greenwood, je l'ai vu beaucoup me chercher du regard en deuxième mi-temps, mais je l'évitais volontairement. Après, je l'ai félicité et tout le monde l'a applaudi dans le vestiaire. Il a fait un gros sacrifice ce soir qui a été apprécié. ", a confié l’entraîneur italien en conférence de presse.
Le retour aux bases qui change tout
Et si tout cela tenait à une chose aussi simple que le bon positionnement ? Pendant des mois, Greenwood a occupé une position axiale, par nécessité ou par volonté tactique, sans jamais réellement s’épanouir dans le volume ou l’impact. L’OM a parfois dû se contenter d’un exploit individuel de sa part – comme ce but contre Nantes au Vélodrome – sans que le contenu collectif ne suive. Mais dimanche, tout semblait plus cohérent. Sa vitesse, ses prises de risque, son agressivité offensive ont retrouvé leur naturel dans ce couloir droit qu’il connaît si bien.
Reste à savoir si ce sursaut est conjoncturel ou s’il marquera un vrai tournant. Il ne reste que trois matchs à jouer cette saison. Trois rendez-vous cruciaux où l’OM n’a pas le droit à l’erreur s’il veut accrocher une place européenne. Et dans cette course effrénée, avoir un Greenwood à ce niveau-là pourrait tout changer.
Alors oui, on aimerait ce Greenwood à chaque match. Celui qui fait lever le stade, celui qui, par son attitude, galvanise ses coéquipiers, celui qui donne tout. Parce que quand il joue ainsi, Mason Greenwood est non seulement un régal à voir, mais surtout une arme redoutable. Et c’est tout l’Olympique qui en profite.
