OM : un mercato d'hiver aux effets contrastés pour l'OM
Vers une nouvelle ère de diffusion pour la Ligue 1 ?
La Ligue de Football Professionnel (LFP) envisage de se séparer de DAZN dès la fin de la saison, confrontée à un diffuseur déficitaire et à un produit Ligue 1 fragilisé par le piratage. Mais les alternatives pour reprendre le flambeau ne sont pas nombreuses. Si l’idée d’un retour de Canal+ resurgit, son président Maxime Saada a fermement rappelé son refus, en raison de lourds engagements financiers et d’un contentieux non résolu avec la LFP autour du précédent contrat de diffusion. beIN Sports, bien que partenaire historique, n’envisage pas de se réengager massivement sans l’accord de Canal+, son principal soutien économique. Quant à Amazon, après trois saisons peu rentables, le géant américain a été vexé de ne pas avoir été consulté lors de l’appel d’offres estival, ce qui refroidit toute envie de poursuivre. Netflix n’a jamais été contacté, et AppleTV+ reste peu impliqué dans le sport, a fortiori en Europe. Dans ce contexte, le projet d’une chaîne propre à la LFP refait surface. Déjà étudié l’été dernier, il s’appuierait sur une plateforme unique diffusant l’ensemble des matches. Warner Bros Discovery, via sa plateforme Max, reste intéressée pour s’associer à cette offre, sans prise de risque, en récupérant une commission sur chaque abonnement à 27,99 €. Canal+ pourrait aussi intervenir en tant que distributeur de cette chaîne, profitant de sa puissance marketing sans payer de droits directs. Enfin, Nicolas de Tavernost, ex-dirigeant de M6, est attendu à la tête de LFP Media. Proche de Maxime Saada, il pourrait jouer un rôle-clé dans la négociation avec Canal+ et dans le lancement de cette nouvelle stratégie de diffusion.
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Un mercato d'hiver aux effets contrastés pour l'OM
Et si le mercato d’hiver avait rompu l’élan de l’OM ? C’est l’hypothèse avancée par Éric Di Meco sur RMC, estimant que la dynamique observée avant Noël — six victoires et un nul en sept matchs — a été brisée par une réorganisation de l’effectif. L’ancien Olympien pointe du doigt le déséquilibre défensif induit par l’arrivée de joueurs qui, selon lui, ne sont pas des spécialistes du poste. Si la recrue offensive Amine Gouiri a largement répondu aux attentes avec quatre buts et trois passes décisives, les autres arrivants n’ont pas encore convaincu. Ismaël Bennacer, de retour après 18 mois de galères physiques à Milan, peine à retrouver son meilleur niveau. Amar Dedić n’a pas montré les garanties nécessaires pour s’imposer, tandis que Luiz Felipe Ramos, en difficulté physique depuis son arrivée, alterne entre blessures, reprises et absences. Depuis la fin du mercato, le 3 février, les résultats de l’OM se sont détériorés, sans que le club ne l’impute directement aux recrues. À la Commanderie, on rejette toute remise en cause du choix des dirigeants, mettant en avant le fait que les finances ont été préservées grâce au départ d’Elye Wahi, vendu 26 M€ à Francfort. Luiz Felipe, recruté à bas coût malgré ses antécédents médicaux, était un pari. Un autre défenseur central avait été réclamé par De Zerbi, mais le profil idoine n’a pas été trouvé, faute de moyens. En interne, on refuse donc de faire du mercato un bouc émissaire. On prend l’exemple du Real Madrid, capable de performer malgré de nombreuses blessures. Sur le papier, l’OM est jugé aussi fort qu’il y a six mois. Reste à le prouver sur le terrain lors des cinq dernières rencontres de la saison.
