OM : Sans Höjbjerg, De Zerbi repense l’équilibre du milieu

Sans Höjbjerg, De Zerbi repense l’équilibre du milieu

Privé de Pierre-Emile Höjbjerg, pilier de son milieu de terrain, l’Olympique de Marseille doit repenser son équilibre à l’approche du déplacement à Reims. Le Danois, blessé au mollet gauche depuis le match face à Lens (0-1, le 8 mars), ne sera de retour qu’à partir de la semaine prochaine, contre Toulouse. Un coup dur pour Roberto De Zerbi, tant le joueur est un régulateur essentiel, souvent celui qui touche le plus de ballons et incarne la stabilité dans le jeu. Pour pallier cette absence, le staff marseillais s'appuie sur le duo Rongier-Bennacer, déjà envisagé avant le Clasico mais jamais aligné en raison d’un souci musculaire pour l’Algérien. Ce dernier, prêté par l’AC Milan, a enchaîné les matchs malgré une forme encore incomplète, conséquence d’une première moitié de saison perturbée par une blessure. De Zerbi, conscient de son importance, reste néanmoins prudent : « Je n’ai pas envie de le perdre à nouveau. » De son côté, Valentin Rongier, longtemps relégué sur le banc, a profité des blessures pour revenir dans le onze. L’ancien Nantais, vexé par sa mise à l’écart, n’a jamais baissé les bras et s’est imposé à nouveau par sa rigueur tactique. De Zerbi compte sur sa science du placement pour limiter les failles laissées par l’absence d’Højbjerg, notamment dans la gestion de la profondeur, encore trop souvent mal maîtrisée par l’OM. Marseille reste la 8e défense de Ligue 1 malgré un pressing haut, un paradoxe que De Zerbi veut corriger. Contre Reims, il s’agira moins de bien jouer que de retrouver le chemin de la victoire, pour rester sur le podium, même sans son homme-clé.

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Rabiot fait son retour, plus déterminé que jamais

Deux semaines après un Classique houleux au Parc des Princes, Adrien Rabiot fait son retour avec l’Olympique de Marseille. Pris pour cible par une partie du public parisien, le milieu de terrain avait pourtant répondu avec maîtrise sur le terrain, livrant une prestation solide malgré la défaite (3-1). Ni un geste déplacé, ni une parole plus haute que l’autre. Rabiot est resté digne, à l’image du joueur qu’il est depuis son arrivée à l’OM. Touché au mollet, il avait ensuite déclaré forfait pour le match retour de Ligue des Nations avec les Bleus. Un contretemps qui, selon sa mère et conseillère Véronique Rabiot, n’a rien à voir avec l’affaire du Parc. « Adrien n’a pas la tête ailleurs. Ce n’est pas grave, il a pu se reposer. Il est en forme et impatient de rejouer. » À la Commanderie, Rabiot est revenu comme si de rien n’était, sourire aux lèvres, entouré de ses coéquipiers. « On dirait qu’il ne s’est rien passé », glisse Derek Cornelius, impressionné par le calme et la solidité mentale de son coéquipier. Rabiot, que ses proches décrivent comme blindé par la vie et les épreuves, a trouvé à Marseille un cocon qui lui réussit. « Il n’a jamais connu un environnement aussi chaleureux », confie Véronique Rabiot. Le club, ses dirigeants et les supporters ont tous apporté un soutien discret mais précieux au joueur et à sa famille, après le dépôt de plainte contre X. À Reims ce samedi, Rabiot devrait être aligné aux côtés de Greenwood, déterminé à tourner la page et à porter l’OM vers son objectif : la qualification pour la Ligue des champions. Un joueur serein, concentré, et toujours prêt à faire parler son football.

OM : Gouiri était en forme !

Gouiri était en forme !

L’Algérie a remporté une victoire décisive au Botswana (3-1) grâce à un Amine Gouiri en grande forme. Le Marseillais a inscrit un but de la tête avant d’offrir une superbe passe décisive à Mohamed Amoura, qui a doublé la mise. Gouiri a ensuite ajouté un troisième but en solitaire. Il compte désormais 6 buts en 13 sélections. La victoire algérienne a permis de masquer certaines difficultés, notamment un Riyad Mahrez en manque de forme et une défense parfois approximative. Le sélectionneur Vladimir Petkovic a salué la performance de ses joueurs, malgré la chaleur étouffante, soulignant que l'horaire du match était inadapté aux conditions climatiques. Petkovic a aussi mentionné que les ajustements tactiques en seconde période, avec Gouiri repositionné à gauche et Amoura en pointe, ont permis de prendre le dessus sur le Botswana. L’Algérie doit maintenant se préparer pour un match crucial contre le Mozambique, co-leader du groupe, avec l'objectif de prendre trois points d’avance. Youcef Belaïli, de retour en sélection, a insisté sur l'importance de cette rencontre pour solidifier la place des Fennecs en tête du groupe et avancer vers la qualification.

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Bennacer, Fennec heureux

Ismaël Bennacer, né en France de père marocain et de mère algérienne, a choisi de représenter l'Algérie en équipe nationale. Ce choix, purement sportif, lui permet de vivre une success-story marquée par la victoire en Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019, où il est élu meilleur joueur du tournoi. Après une première sélection timide en 2016, il s’impose au fil des années comme un leader discret mais respecté au sein des Fennecs, avec 50 sélections à son actif. Son parcours connaît un tournant en 2019, après une période de tâtonnements et une absence remarquée lors de la CAN 2017. À la Coupe d'Afrique des Nations en Égypte, Bennacer devient indispensable au milieu de terrain, alliant récupération et transition offensive. Cependant, après ce triomphe, sa carrière avec les Fennecs prend une tournure plus compliquée, avec plusieurs éliminations prématurées, notamment lors des CAN 2021 et 2024, et un échec dramatique contre le Cameroun en barrages pour la Coupe du monde. Aujourd’hui, sous l’égide de Vladimir Petkovic, l’Algérie est repartie sur de bonnes bases, se qualifiant aisément pour la CAN 2025. Bennacer, bien que freiné par des blessures récurrentes, reste un pilier de l’équipe, attendu pour contribuer à de nouveaux succès dans les mois à venir.

Di Meco : "Les polémiques autour de De Zerbi, ça commence à me gonfler"

Dans ce contexte actuel, Éric Di Meco, consultant pour RMC Sport et ancien défenseur de l’OM, a pris la parole pour s’insurger contre ce qu’il considère comme un traitement injuste envers Roberto De Zerbi. "Ces polémiques sur l'entraîneur, ça commence à me gonfler", a-t-il lâché dans le Moscato Show, visiblement excédé par l’acharnement contre le coach. Pour l’ancien international français, il est clair que la responsabilité de cette mauvaise passe ne saurait incomber uniquement à l’Italien. Di Meco s’interroge sur l’attitude des joueurs, rappelant que l’histoire récente de l’OM est marquée par une certaine frilosité du groupe face à l’exigence des entraîneurs. "Il y a deux ans, il y avait eu une fronde des joueurs en début de saison parce que l'entraînement était trop dur avec Tudor", a-t-il remémoré, déplorant des comportements d’enfants gâtés. Les plaintes de certains, qui avaient alors sollicité l’intervention du président du club, laissent penser que les réticences face à l’exigence physique ne datent pas d’hier.

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Dans son analyse, Di Meco va plus loin en soulignant que De Zerbi n’a jamais eu à diriger un club de l’envergure de l’OM, où la pression populaire et les attentes sportives sont immenses. "De Zerbi, ce n'est peut-être pas Pep Guardiola. Mais il n'a jamais eu de telle machine entre les mains", insiste-t-il pour contextualiser les difficultés rencontrées par l’ancien coach de Brighton. Il estime d’ailleurs que le moment viendra peut-être où l’on se rendra compte que l’Italien n’est pas armé pour ce défi colossal, mais refuse que ce constat serve d’excuse pour dédouaner les joueurs de leurs responsabilités.

Car pour Di Meco, la clé est bien là : les joueurs doivent se regarder dans le miroir. Il fustige un comportement qu’il juge incompatible avec les ambitions affichées du club. "Tu joues une place en Ligue des champions : tu ne l'as jamais fait dans ta vie, ou une seule fois, et tu n'as pas envie la semaine à l'entraînement ? Et tu marches sur le terrain quand il faut gagner le match ? Et moi on m'explique que c'est la faute de l'entraîneur, ça ?", s’indigne-t-il, incrédule face à ce qu’il perçoit comme un manque d’engagement.

Quelques heures avant, dans ce contexte de défiance, Roberto De Zerbi ne s’est pas dérobé. Face aux journalistes, l’entraîneur marseillais a pris soin d’éclaircir la situation. D’entrée, il a tenu à dédramatiser les événements des derniers jours, comme vous pouvez le voir en vidéo : "Je n’ai pas mal vécu cette semaine", a-t-il assuré, avant de souligner que ce type de remous est monnaie courante dans la vie d’un vestiaire, mais que l’environnement marseillais amplifie chaque vaguelette. "Ce qui s’est passé cette semaine, ce sont des choses normales, qui arrivent dans tous les vestiaires, dans toutes les équipes. Mais à Marseille, ça prend d’autres proportions", a-t-il constaté avec lucidité.

Loin de se poser en victime, De Zerbi assume pleinement la fermeté retrouvée de son management. Après la désillusion de Reims, il a estimé nécessaire de bousculer la routine pour provoquer un électrochoc. "Il fallait absolument casser cette routine, changer quelque chose", a-t-il expliqué, précisant que la suppression des jours de repos ou les séances matinales ne relèvent pas de la punition mais d’une volonté de créer un sursaut collectif. Fidèle à lui-même, il rappelle que ces choix ont été faits avec l’aval du club, et que Pablo Longoria et Medhi Benatia l’ont accompagné dans cette démarche.

Reste à savoir si cette prise de conscience collective saura redonner de l’élan aux Marseillais pour la suite de la saison.

OM : "Je veux devenir la meilleure version de moi-même pour l'OM"

Amar Dedic n’a pas mis longtemps à adopter l’OM comme sa nouvelle maison. Fraîchement débarqué sur la Canebière, le latéral droit bosnien a exprimé, dans un entretien accordé à Free Foot, tout son enthousiasme à l’idée d’évoluer sous le maillot marseillais. Visiblement séduit par l’ambiance du club et la ferveur populaire, il se dit « fier » de faire partie d’un projet qu’il qualifie d’« extraordinaire ». Formé dans un rôle offensif avant d’être repositionné en défense, Dedic conserve une certaine attirance pour l’attaque, mais sait où sont désormais ses priorités. "Je préfère attaquer, comme tout le monde, mais je sais que je dois d’abord bien défendre", confie-t-il avec lucidité, conscient que ses performances passeront d’abord par sa rigueur derrière.

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À 21 ans, l’international bosnien a déjà connu les frissons de la Ligue des champions, avec en point d’orgue un duel face au Real Madrid. Une expérience qui l’a profondément marqué :"Je n’en revenais pas de pouvoir jouer si jeune dans un tel stade face à cette équipe." Un souvenir gravé qui nourrit désormais ses ambitions avec l’OM, où il rêve de revivre pareille émotion au Vélodrome. Dedic ne cache pas son ambition. Travailleur, humble et habité par l’envie de progresser, il souhaite s’imposer comme un élément clé de l’effectif olympien. "Je veux devenir la meilleure version de moi-même pour ce club", glisse-t-il. Dans un environnement aussi exigeant que passionné, il semble avoir trouvé le cadre idéal pour franchir un nouveau palier.

OM : L’OM s’installe à Rome, voici où les Olympiens vont s’entraîner

Les joueurs de l’Olympique de Marseille ont quitté la Commanderie mardi en fin d’après-midi pour s’envoler vers l’Italie. Objectif : prendre de la hauteur et se recentrer collectivement, à quelques jours d’une fin de saison cruciale où chaque point comptera dans la course à la Ligue des champions. 

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Ce séjour romain s’articulera autour de deux lieux bien distincts. D’un côté, le logement, à l’hôtel Cavalieri Waldorf Astoria, sur la colline de Monte Mario. Un cinq étoiles niché au calme, avec vue imprenable sur la ville éternelle et tous les services de standing imaginables : spa, restaurant trois étoiles, salle d’art privée… Rien n’est laissé au hasard pour offrir un cocon de sérénité aux Olympiens.

Mais c’est un peu plus au nord de Rome que l’OM posera ses crampons. Le Riano Athletic Center, centre d’entraînement du Roma City FC, accueillera les séances de travail. Cet immense complexe sportif de 40 hectares, considéré comme l’un des plus vastes d’Europe, propose des installations à la pointe : sept terrains de football, un stade de 2 500 places, deux piscines, une salle de musculation avec sauna, et même un terrain de basket.

Ce cadre estival et verdoyant n’a rien d’un caprice de luxe. De Zerbi, fidèle à ses principes, cherche à renforcer la cohésion et à maintenir un climat de concentration maximale dans un moment-clé de la saison. Déjà passés par Mallemort et Copenhague, les Marseillais répètent ici une méthode qui a souvent porté ses fruits : créer une bulle, loin de la pression médiatique et des sollicitations du quotidien.

Ce stage n’est d’ailleurs qu’un premier acte. Un second séjour est prévu au même endroit avant le déplacement à Lille, prévu début mai. En somme, Rome devient la base arrière stratégique de l’OM dans son sprint vers l’Europe. 

OM : Talk Show à 18h, posez vos questions !

Le Talk Show de ce lundi est en direct à partir de 18h, présenté par Sébastien Volpe avec Slim Hanayen, Maxence Volpe et Florent Benidriss.

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Voici le programme :

Partie 1  : Monaco 3-0 OM : comment expliquer la déroute ?

Partie 2 : De Zerbi a-t-il la clé ?

Partie 3 : Kondogbia, Henrique… Faut-il en écarter certains ?

Partie 4 : Questions/Réponses

Pour poser vos questions, rien de plus simple : rendez-vous sur le forum via le lien ci-dessous. Il existe également la possibilité de poser vos questions en direct sur les chaînes Twitch et Youtube du Phocéen. Vous pouvez d'ailleurs (si ce n'est pas déjà fait) vous y abonner dès maintenant afin d'être notifié du direct sur votre ordinateur ou smartphone. Les dernières minutes de l'émission seront consacrées aux questions Twitch.

Vous pouvez également participer à l'émission et poser vos questions :

OM : un week-end prolifique pour les équipes de l’OM, malgré quelques déceptions

Le week-end des 19 et 20 avril 2025 a été chargé pour les équipes de l’Olympique de Marseille, avec de nombreux matchs disputés à tous les niveaux du club. La bonne nouvelle vient d’abord de l’équipe première, qui s’est largement imposée 5-1 face à Montpellier samedi soir au Stade Vélodrome, dans un match spectaculaire.

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Hormis l'équipe "fanion", la réserve de l’Olympique de Marseille a signé un succès convaincant face à l’ES Cannet Rocheville (3-1) ce samedi au stade de La Gardi, à Trets. Un match marqué par la présence de plusieurs éléments des U19, au repos ce week-end, venus renforcer le groupe de Jean-Pierre Papin. Leur apport a été déterminant dans l’intensité et la qualité du jeu proposé. À noter également la participation de Luiz Felipe Ramos, aligné durant toute la première période. Le défenseur brésilien a ainsi pu engranger du temps de jeu dans une ambiance compétitive, confirmant son retour progressif à la compétition. 

Du côté de l’équipe féminine professionnelle, les Olympiennes ont signé une belle performance à l’extérieur en s’imposant 2-0 sur la pelouse de l’US Orléans dimanche après-midi.

En R1 féminine, le week-end a été plus difficile : les jeunes Marseillaises se sont inclinées 3-2 à Tarascon après une rencontre disputée.

Les U17 ont réalisé un beau parcours lors de la Mediterranean International Cup en atteignant les quarts de finale. Après des succès contre Kaptiva Sports Academy (3-0) et Nastic Sports (1-1, 7-6 aux tirs au but), ils ont chuté contre l’UE Quart (1-2).

Enfin, les U15 ont connu un parcours similaire en s’imposant d’abord 3-0 contre European Soccer Solution, avant de tomber en huitièmes de finale face à l’UE Vilassar de Mar (0-1).

OM : on n'avait pas vu plus efficace depuis l'équipe de Skoblar et Magnusson !

L’Olympique de Marseille continue d’écrire sa saison avec un nombre de buts record. Ce samedi, face à Montpellier, les Phocéens ont livré une prestation offensive intéressante, s’imposant 5-1 au Vélodrome. Ce succès, le plus large depuis janvier, permet à l’OM de devenir la deuxième meilleure attaque de Ligue 1, derrière le Paris Saint-Germain, avec un total de 62 buts inscrits en 30 journées.

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On n'a pas vu plus clinique depuis l'OM de Skoblar

Ce chiffre impressionnant égale un record vieux de cinquante ans. Il faut en effet remonter à la saison 1970-1971, sous les ordres de Lucien Leduc, pour retrouver un OM aussi prolifique à ce stade de la compétition. Cette année-là, les Olympiens avaient même inscrit 74 buts après 30 journées, dans une saison conclue par un titre de champion.

C’était l’OM de Roger Magnusson et du mythique Josip Skoblar. Le serial buteur avait inscrit 44 buts en championnat, un record toujours inégalé !

Si cette comparaison historique ravive de beaux souvenirs, elle rappelle aussi combien l’OM version 2025 est portée par son attaque. Mason Greenwood, auteur d’un doublé contre le MHSC et de 19e but toutes compétitions confondues, incarne cette dynamique, tout comme Luis Henrique ou Rabiot, très impliqués dans les statistiques offensives de cet exercice.

Mais ce festival offensif ne doit pas occulter les fragilités. Avec 42 buts encaissés, l’OM présente l’une des pires défenses du haut de tableau. Pour sécuriser une place en Ligue des champions, la solidité devra s’inviter dans les prochaines semaines. Car si l’attaque gagne des matchs, c’est souvent la défense qui en fait perdre…

Véronique Rabiot : "les sanctions infligées au PSG sont scandaleuses !"

Véronique Rabiot, la mère d'Adrien Rabiot, ne mâche pas ses mots après la sanction infligée au PSG pour les banderoles contenant des insultes. Interrogée par la chaîne L’Équipe, elle a exprimé son mécontentement face à ce qu'elle considère comme une "décision scandaleuse". Pour elle, la situation est d'autant plus frustrante que les faits remontent au 16 mars, mais la sanction n'a été décidée que le 19 avril, soit plus d'un mois après les événements.

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Elle a vivement critiqué l'incohérence dans le traitement des sanctions, soulignant la lenteur avec laquelle la commission de discipline a réagi. Selon elle, "on leur laisse ce week-end pour fêter le titre, alors que pour tous les autres clubs, les sanctions sont immédiates. Pour le PSG, non". Cette déclaration fait écho à l’idée d’un traitement de faveur pour le club parisien, qui semble bénéficier de délais prolongés avant que des sanctions ne prennent effet.

"J'ai la commission de discipline et pour tous les clubs, c'est marqué 'la sanction prend effet immédiatement', mais avec le PSG, non", a ajouté Véronique Rabiot, clairement exaspérée par cette différence de traitement. Elle a insisté sur le fait que cette situation témoigne d'une "justice à deux vitesses", un point qui semble être au cœur de sa colère.

En exprimant son sentiment d'injustice, elle met en lumière une situation qui divise l'opinion publique et qui soulève la question du favoritisme dans le football français. Alors que certains estiment que les clubs puissants bénéficient de délais ou de traitements plus cléments, cette affaire pourrait bien alimenter davantage les débats sur l'égalité de traitement au sein des instances du football.
 

OM : Dedić a un coup à jouer dans le sprint final

À quelques journées de la fin du championnat, l’Olympique de Marseille entre dans une phase décisive où chaque détail peut faire la différence. Dans ce contexte tendu, un joueur jusque-là en retrait pourrait tirer son épingle du jeu : Amar Dedić. Le latéral bosnien, recruté l’hiver dernier, voit les planètes s’aligner pour espérer enfin s’imposer durablement dans le onze de Roberto De Zerbi.

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Titularisé contre Lens puis Paris, Dedić n’a pas totalement convaincu, mais il a montré quelques éléments intéressants. Surtout, il bénéficie aujourd’hui d’une situation favorable avec la baisse de régime visible de ses concurrents directs. À gauche, Quentin Merlin traverse une période difficile. L'ancien Nantais semble émoussé, peu inspiré offensivement et rarement tranchant dans ses duels. À droite, Luis Henrique, qui avait pourtant bien démarré sous les ordres de De Zerbi, ne parvient plus à répéter ses efforts ni à retrouver sa capacité d’élimination. Deux options qui peinent à convaincre, et qui ouvrent la porte à une montée en puissance de Dedić dans les dernières semaines de la saison. Le profil du Bosnien colle à ce que recherche De Zerbi : un joueur capable de créer des différences dans les petits espaces, d’attaquer les intervalles et de provoquer balle au pied. Même si techniquement, il reste encore perfectible — comme on l’a vu lors de son entrée en jeu face à Monaco — il apporte un vent de fraîcheur dans l’animation offensive. "J’ai vu qu’on était une des dernières équipes au niveau des dribbles. Ça n’a encore jamais été le cas avec les équipes que j’ai entraînées", avait d’ailleurs rappelé De Zerbi en conférence de presse, exprimant ainsi un manque que Dedić est potentiellement capable de combler.

Autre atout non négligeable : sa polyvalence. Le joueur de 22 ans a démontré sa capacité à évoluer aussi bien à droite qu’à gauche, ce qui est un argument de poids dans un système qui exige beaucoup de ses pistons. Cette capacité à s’adapter, ajoutée à un état d’esprit irréprochable depuis son arrivée, pourrait bien faire la différence dans une période où les exigences physiques et mentales sont décuplées. Reste un point fondamental : son adaptation. De Zerbi ne s’en cache pas, le joueur est encore en phase d’acclimatation. "Je m’attends à ce qu’il fasse ce qu’il a fait à Salzbourg. Il est important contre des blocs fermés, il a une vitesse et un changement de rythme importants. Il faut qu’il s’adapte, le championnat autrichien est différent. L’idée de jeu de Red Bull est différente de la mienne. Quand il sera à 100 %, ce sera un joueur important", a expliqué l’entraîneur italien. En Autriche, Dedić évoluait majoritairement dans un 4-4-2 en losange, très vertical, avec moins d’exigences dans la relance ou dans la lecture du jeu à la construction. À Marseille, les attentes sont différentes. Il doit assimiler de nouveaux automatismes, comprendre les circuits de passes du coach et se synchroniser avec des coéquipiers qui, eux aussi, apprennent encore les exigences de leur entraîneur.

Mais si le talent est bien là et que le contexte s’y prête, c’est bien maintenant que Dedić doit saisir sa chance. Dans une fin de saison où l’OM joue gros — une qualification européenne mais surtout l’espoir d’une place en Ligue des Champions — chaque joueur en forme peut faire basculer le destin d’un club. Et Dedić, avec ses qualités uniques dans cet effectif, a clairement un coup à jouer.