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Di Meco : "Les polémiques autour de De Zerbi, ça commence à me gonfler"

Di Meco : "Les polémiques autour de De Zerbi, ça commence à me gonfler"

Dans ce contexte actuel, Éric Di Meco, consultant pour RMC Sport et ancien défenseur de l’OM, a pris la parole pour s’insurger contre ce qu’il considère comme un traitement injuste envers Roberto De Zerbi. "Ces polémiques sur l'entraîneur, ça commence à me gonfler", a-t-il lâché dans le Moscato Show, visiblement excédé par l’acharnement contre le coach. Pour l’ancien international français, il est clair que la responsabilité de cette mauvaise passe ne saurait incomber uniquement à l’Italien. Di Meco s’interroge sur l’attitude des joueurs, rappelant que l’histoire récente de l’OM est marquée par une certaine frilosité du groupe face à l’exigence des entraîneurs. "Il y a deux ans, il y avait eu une fronde des joueurs en début de saison parce que l'entraînement était trop dur avec Tudor", a-t-il remémoré, déplorant des comportements d’enfants gâtés. Les plaintes de certains, qui avaient alors sollicité l’intervention du président du club, laissent penser que les réticences face à l’exigence physique ne datent pas d’hier.

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Dans son analyse, Di Meco va plus loin en soulignant que De Zerbi n’a jamais eu à diriger un club de l’envergure de l’OM, où la pression populaire et les attentes sportives sont immenses. "De Zerbi, ce n'est peut-être pas Pep Guardiola. Mais il n'a jamais eu de telle machine entre les mains", insiste-t-il pour contextualiser les difficultés rencontrées par l’ancien coach de Brighton. Il estime d’ailleurs que le moment viendra peut-être où l’on se rendra compte que l’Italien n’est pas armé pour ce défi colossal, mais refuse que ce constat serve d’excuse pour dédouaner les joueurs de leurs responsabilités.

Car pour Di Meco, la clé est bien là : les joueurs doivent se regarder dans le miroir. Il fustige un comportement qu’il juge incompatible avec les ambitions affichées du club. "Tu joues une place en Ligue des champions : tu ne l'as jamais fait dans ta vie, ou une seule fois, et tu n'as pas envie la semaine à l'entraînement ? Et tu marches sur le terrain quand il faut gagner le match ? Et moi on m'explique que c'est la faute de l'entraîneur, ça ?", s’indigne-t-il, incrédule face à ce qu’il perçoit comme un manque d’engagement.

Quelques heures avant, dans ce contexte de défiance, Roberto De Zerbi ne s’est pas dérobé. Face aux journalistes, l’entraîneur marseillais a pris soin d’éclaircir la situation. D’entrée, il a tenu à dédramatiser les événements des derniers jours, comme vous pouvez le voir en vidéo : "Je n’ai pas mal vécu cette semaine", a-t-il assuré, avant de souligner que ce type de remous est monnaie courante dans la vie d’un vestiaire, mais que l’environnement marseillais amplifie chaque vaguelette. "Ce qui s’est passé cette semaine, ce sont des choses normales, qui arrivent dans tous les vestiaires, dans toutes les équipes. Mais à Marseille, ça prend d’autres proportions", a-t-il constaté avec lucidité.

Loin de se poser en victime, De Zerbi assume pleinement la fermeté retrouvée de son management. Après la désillusion de Reims, il a estimé nécessaire de bousculer la routine pour provoquer un électrochoc. "Il fallait absolument casser cette routine, changer quelque chose", a-t-il expliqué, précisant que la suppression des jours de repos ou les séances matinales ne relèvent pas de la punition mais d’une volonté de créer un sursaut collectif. Fidèle à lui-même, il rappelle que ces choix ont été faits avec l’aval du club, et que Pablo Longoria et Medhi Benatia l’ont accompagné dans cette démarche.

Reste à savoir si cette prise de conscience collective saura redonner de l’élan aux Marseillais pour la suite de la saison.